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Chapeau Diouf!

Rédigé par leral.net le Mardi 25 Avril 2017 à 22:55 | | 0 commentaire(s)|

Diantre, qu’est ce qui fait courir El hadji Ousseynou Diouf Diallo,  notre éponyme et effervescent–« star du ballon rond » ? Aujourd’hui,Héraut de toutes causes« désespérantes ». S’autoproclamant à cet effet (ambassadeur, conseillé du Président de la république, futur député…patron de presse). Depuis son retour sans phare ni fanfare de son controversé périple européen ; El hadji Ousseynou Diouf Diallo s’activesans cesse dans de frénétiques séquences, pour se rappeler au bon souvenir des Sénégalais,les considérant comme d’oublieux personnages. Dorénavant, il guette les moindres faits de société(s’il ne les crée lui-même),  pour en faire des évènements médiatiques, très nostalgique des temps où les micros et sunlights se braquaient exclusivement sur sa personne haute en couleurs.

Prenant très au sérieux ses multiples postures de reconversions, El hadji, a corsé sa panoplie, inspiré certainement par ses lectures juvéniles,en incarnant le mythique personnage du dessinateur Belge Hergé : Tintin (le héros des missions impossibles)!  D’ailleurs, pour mieux mettre en relief sa métamorphose, El hadjlaisse trôner sur sa calvitie oxygénée ; une petite touffe de cheveu blondinet afin de ne point passé inaperçu et aller à l’assaut des grandes batailles.

Ainsi donc,  le porte étendard de la cohorte d’anciens internationaux, la rage au ventre, la bave et l’écume dégoulinant, se besogne à tailler une brèche contre « un mur d’airain »: la Fédération Sénégalaise de Football et son président Maitre Augustin Senghorqu’il a toujours -voué aux gémonies-. Coupables de ne pas luioffrir sur un plateau d’argent un strapontin dans cette auguste Institution, un strapontin à la hauteur de son distingué personnage : lui l’inoubliable « quart-mondialiste », le double ballon d’or du foot africain !

« Le comité pour le renouveau du football sénégalais » qu’il a constitué avec une poignée d’anciens  (6) au-delà de la modestie de son effectif et de son historique, a-t-il vraiment la représentativité, la légitimité pour porter sur les fonts baptismaux « le renouveau du football  sénégalais » ? Si l’on s’en tient à la déclaration liminaire rapportée par la presse.  Déclaration suintant d’émotions, de ressentiments et de personnalisation. Nous avons l’impression que nos « braves internationaux » ont voulu faire de la problématique, une affaire personnelle, de affaire de « nous dans nous » pour parler comme l’autre. 

L’approche nous parait escamotée pour prendre en charge la foultitude de considérations où pêlemêle sont consignés : « les frustrations du jeune footballeur, le manques de terrains, de budgets engloutis… ». Leurs ressentis sont tellement énormes qu’ils sont assimilables aux travaux d’Hercule. Soyons sérieux, peut-on aussi « gaillardement » avec des arguments si chaotiques avoir la prétention de culbuter une Institution ? Même si « le comité pour le renouveau du football sénégalais » est boosté par des personnalités de divers horizons « jusqu’à des niveaux insoupçonnés » selon le porte-parole du jour.

Et bien alors, bas les masques et les cagoules, parlons à visages découverts, empruntons des postures patriotiques et méthodes transparentes et inclusives, pareilles à celles qui ont prévalues à l’instauration de la présente Fédération.

On ne peut pas effacer de nos mémoires les sombres et douloureux épisodes qui ont caractérisés notre football après notre épopée de Seoul. Le contexte footballistique était un véritable capharnaüm, une période teintée par les pires méfaits de la mal gouvernance, d’errements cumulés,de  complaisances institutionnalisées. Un cahot abyssal !
Cependant, aucune coterie ne s’était alors substituée au monde sportif, au peuple sénégalais pour enrailler la gangrène. Point ne fut besoin d’impulser des chasses aux sorcières. Pour parer au plus urgent, un appel à compétence national fut lancé, suivi d’un scrutin constitué selon des mornes démocratiques. Des responsables de structures de qualité eurent àcompatir.

 Un porteur de valeurs et de coefficients fut élu pour sortir la structure de l’ornière : Maitre Augustin Senghor, Maire de l’ile de Gorée, Président de l’Union Sportive de Gorée -Club historique, maintes fois champion d’Afrique de Football des clubs.

Un des termes de sa profession de foi nous vient à l’esprit«Ceux qui travaillent doivent rester et travailler, ceux qui restent qui ne travaillent pas dans l’intérêt général, doivent céder la place ». Cette invite jusqu’à nos jours, n’a pris aucun pli dans la vision inclusive d’impliquer toutes les personnes ressources porteuses d’apports constructifs. Ainsi donc, Les plus emblématique du « comité » et d’autres étaient interpelés.
 
A tout seigneur, tout honneur : El hadji Ousseynou Diouf Diallo était tout naturellement attendu dans la capitale du Nord pour s’impliquer avec la passion qu’on lui connait à la renaissance de la « Linguère de St Louis » après le passage concluant d’un autre ‘’lion’’ Amara Traoré. Contexte ne pouvait être plus idéal pour qu’il déroula sa vision et donner corps au postulat de Laye Diaw « Il n’y a pas de secret pour qu’un foot-nation marche, il faut que les clubs de la base marchent ».
 
Victor Diagne, le porte-parole du moment avait été convoyé au Beach-soccer (.fois champions du monde) pour y implémenter son expérience. A l’heure actuelle, Il devait fait partie des officiels devant conduire notre équipe nationale au championnat du monde de Beach-soccer de Bahamas. Victor Diagne depuis longtemps a mis fin à sa mission (brève) pour des raisons qui n’ont jamais été élucidées 

Diop, un des premiers légendaires pionniers des ‘’SENEFS’’. Ses récurrentes analyses déclamées dans tous nos plateaux télévisés (membre des rédacteurs des réformes du football sénégalais).  N’a-t-il pas eu assez de temps pour faire bouger les lignes s’il avait jugé que les  méthodes de la Fédération  étaient devenues évanescentes.« Tout ce que je veux, c’est voir la coupe d’Afrique avant ma mort ! » dit-il, pour justifier leur ‘’coup de gueule’’. Ils ont tous eu toute la légitimité et la liberté de s’activer dans tous les chantiers en friche de notre football.

Entendons-nous bien, nous sommes dans une République où la démocratie et la liberté d’expression sont consacrées par notre constitution. Mais, nul n’a le droit, à partir de sa position dominante ou d’influence( El hadji Ousseynou Diouf Diallo « future patron de presse »), d’amalgamer les esprits, de vouloir jongler avec les sacrements qui régissent nos institutions (la Fédération) en est une.

Qui plus est, la méthodologie de restitution du « comité »,  jure avec (l’état des lieux) alarmant qu’ils dépeignent comme étant l’image de notre football, de notre fédération. Il aurait plutôt fallu placer leur diagnostic à l’aune de grilles d’évaluation plus normatives pour mieux nous édifier sur les résultats  des missions dévolues à la Fédération en termes de : Réformes, infrastructures, bonne gouvernance, représentativité, gestion catégorielles.
Le débat est ouvert : ramener la coupe de l’Afrique de Football est l’offrir à ce peuple qui s’est toujours mobilité et veillé, a toujours été l’objectif de tous ceux qui ont eu l’honneur de présider cet auguste assemblée. Cependant la coupe d’Afrique n’est pas l’unique objectif de notre football. D’autres versants sont à visiter pour se conformer aux exigences modernes de notre sport roi.
 
Madoki DIOP  SICAP -FOIRE