Pour lui, la raison est toute simple : ‘’nous avons un appareil de police dé-professionnalisé (…). Depuis 1987, nous sommes complètement perdus ; nous n’arrivons plus à contrôler nos effectifs ; nous bricolons pour faire fonctionner les commissariats’’, dit-il constater, pour le regretter. Pire, ajoute-t-il, ‘’un jeune commissaire de police ne sait pas qu’une Brigade trois ne fait pas un Poste de police’’.
S’agissant du ‘’caillassage’’ du cortège présidentiel à l’UCAD, l’ex-patron de l’Ocrtis prend le contre-pied de la Directrice générale de la police nationale, Anna Semou Diouf, pour qui ses hommes ont ‘’fait preuve d’abnégation’’. Pour Cheikhna Cheikh Sadibou Keita, les Services de renseignements généraux ont failli dans leur mission de veille et d’alerte. ‘’Ces événements auraient dû conduire au pire. Dans ce cas, est-ce qu’on serait là à dire : le président est mort, nous avons fait notre travail ?’’, se demande-t-il.
Cette remarque est aussi valable pour ce qui est des fausses alertes à la bombe comme ce fut le cas à l’hôtel Radisson. Pour lui, cet incident a un coté positif, puisqu’il permet à nos forces de sécurité de jauger notre dispositif sécuritaire en cas d’attaque terroriste.
Critique, le leader de l’Alliance nouvelle des patriotes du Sénégal (ANPS) l’est également à l’endroit de l’OCRTIS. Même s’il se ‘’félicite’’ du travail abattu par son successeur, le commissaire Keïta pense qu’il ne sert à rien de ‘’se gausser avec des chiffres partout’’ ; mais il faut plutôt avoir un ‘’système de sécurité parfait qui puisse donner des chiffres qui renseignent correctement’’.
Par ailleurs, le commissaire Keïta se dit très préoccupé par la situation économique du pays. Très remonté contre certaines pratiques menées par nos hommes politiques depuis l’indépendance au Sénégal, le leader de l’ANPS pense qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge. ‘’Depuis 1960, les gens sont pauvres, pendant que les autres s’enrichissent’’, regrette-t-il.
Sans détour, ni langue de bois, le commissaire Keïta, la rage au cœur, répond aux questions de Daouda Gbaya de Actusen.com.
S’agissant du ‘’caillassage’’ du cortège présidentiel à l’UCAD, l’ex-patron de l’Ocrtis prend le contre-pied de la Directrice générale de la police nationale, Anna Semou Diouf, pour qui ses hommes ont ‘’fait preuve d’abnégation’’. Pour Cheikhna Cheikh Sadibou Keita, les Services de renseignements généraux ont failli dans leur mission de veille et d’alerte. ‘’Ces événements auraient dû conduire au pire. Dans ce cas, est-ce qu’on serait là à dire : le président est mort, nous avons fait notre travail ?’’, se demande-t-il.
Cette remarque est aussi valable pour ce qui est des fausses alertes à la bombe comme ce fut le cas à l’hôtel Radisson. Pour lui, cet incident a un coté positif, puisqu’il permet à nos forces de sécurité de jauger notre dispositif sécuritaire en cas d’attaque terroriste.
Critique, le leader de l’Alliance nouvelle des patriotes du Sénégal (ANPS) l’est également à l’endroit de l’OCRTIS. Même s’il se ‘’félicite’’ du travail abattu par son successeur, le commissaire Keïta pense qu’il ne sert à rien de ‘’se gausser avec des chiffres partout’’ ; mais il faut plutôt avoir un ‘’système de sécurité parfait qui puisse donner des chiffres qui renseignent correctement’’.
Par ailleurs, le commissaire Keïta se dit très préoccupé par la situation économique du pays. Très remonté contre certaines pratiques menées par nos hommes politiques depuis l’indépendance au Sénégal, le leader de l’ANPS pense qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge. ‘’Depuis 1960, les gens sont pauvres, pendant que les autres s’enrichissent’’, regrette-t-il.
Sans détour, ni langue de bois, le commissaire Keïta, la rage au cœur, répond aux questions de Daouda Gbaya de Actusen.com.