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Cinq individus dont l’Imam de Mboussobé agressent un déficient mental, lui causent trois fractures, se font libérer par la Gendarmerie : Et Mélakh bouillonna de rage

Si l’on n’y prend garde, l’on pourrait assister au pire entre habitants de Mélakh et de Mboussobé, deux villages situés dans la Communauté rurale de Thiamène Pass, département de Linguère. En effet, tout est parti d’une agression dont a été victime Ousseynou Thiane, un déficient mental, originaire de Mélakh. Laquelle agression porte les empreintes d’un groupe de cinq individus identifiés et dont fait partie l’Imam de Mboussobé.


Rédigé par leral.net le Mardi 1 Avril 2014 à 13:35 | | 9 commentaire(s)|

Cinq individus dont l’Imam de Mboussobé agressent un déficient mental, lui causent trois fractures, se font libérer par la Gendarmerie : Et Mélakh bouillonna de rage
La victime, qui a failli passer de vie à trépas et qui s’est retrouvée avec trois fractures, lutte contre la mort. Mais si les populations de Mélakh s’électrifient de rage, c’est du fait du commandant de la Brigade de Dahra Djolof. Car Omar Cissé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a, après les avoir interpellés, libéré les auteurs de cet acte ignoble, pour on ne sait pas trop quelle raison.

Et la colère des habitants de Mélakh est d’autant plus aigüe que, disent-ils, «pour justifier la libération des agresseurs dont l’Imam de Mboussobé, Ibra Thioye, les pandores ont invoqué une bagarre qui a mal tourné. Ce qui est totalement faux, et pour cause».

Comment l’Imam et ses acolytes ont surpris et assomé, très tôt, à l’aube, le pauvre déficient mental

Selon le village de la victime, Ousseynou Thiane a été surpris, très tôt à l’aube, à la veille de l’inauguration de la Mosquée de Mboussobé, par l’Imam et ses acolytes qui l’ont littéralement assommé, non sans lui causer plusieurs fractures. Interpellés, ce 31 mars 2014, et gardés à vue pendant quelques heures, les agresseurs ont été libérés.

Or, même à supposer que les deux parties se soient battues, se soient mutuellement blessées et qu’il y ait des certificats médicaux de part et d’autre, les protagonistes devaient tous être déférés pour coups et blessures volontaires devant le procureur de la République. Encore que tel n’est pas le cas, car seul le déficient mental, qui a été grièvement blessé, a pu se procurer un certificat médical et a porté plainte contre ses bourreaux

La victime voit son certificat médical jeté à la poubelle

A cet effet, n’ayant pas, alors pas du tout, goutté à l’attitude du commandant de Brigade de la Commune de Dahra Djolof, les populations de mélakh, qui bouillonnent de nervosité, entendent user de tous les moyens à leur disposition pour que justice soit faite. Et c’est là qu’il faut craindre le pire.

Actusen.com