‘’Le comité directeur demande au parti de rester vigilant et de se préparer à la bataille. Le régime de Macky Sall, après avoir déclaré qu’il respectera le droit de l’opposition, tente visiblement d’anéantir le PDS, principal parti au Sénégal’’, a dit-il, lors de la réunion dudit comité.
‘’Le procureur spécial de la CREI a délibérément outrepassé ses prérogatives en citant nommément et en convoquant des membres du PDS par voie de presse’’, a déploré M. Sarr, ancien ministre d’Etat du président Abdoulaye Wade, lequel a perdu le pouvoir en mars dernier.
Selon l’ancien ministre, son parti se défend de prôner l’impunité. ‘’A ce propos, le PDS exige que ceux qui ont exercé des responsabilités publiques rendent compte de leur gestion. Mais la reddition des comptes devrait s’appliquer à tous ceux qui ont exercé des responsabilités durant le régime de Abdoulaye Wade, c’est-à-dire depuis 2000, sans exception.’’
‘’Le PDS a décidé de préserver son droit de résister à toute forme d’oppression conformément aux lois en vigueur et usera de tous les moyens légaux et politiques pour faire face à cette stratégie de diversion d’un gouvernement incapable de respecter les engagements électoraux de Macky Sall et de satisfaire les revendications des populations’’, a ajouté Oumar Sarr.
Le Coordonateur national a, ailleurs, indiqué que ‘’le PDS demande à toutes ses structures, de se tenir prêt pour appliquer les mots d’ordre issus de ses instances nationales’’, martelant : ‘’Nous ne les laisserons pas détruire notre démocratie et notre pays’’.
Cette formation politique a lancé un appel ‘’à tous ceux qui sont épris de justice et de droit, et particulièrement au peuple sénégalais […], à tous les partis politiques et à toutes les organisations de masse d’organiser ensemble pour intensifier la lutte’’.
L'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade sera de retour à Dakar, vendredi matin, pour informer l'opinion de "l'agression" contre son entourage, a annoncé dimanche Ousmane Ngom, son dernier ministre de l'Intérieur, en allusion aux enquêtes ciblant certains responsables du précédent régime.
Me Wade, éloigné du Sénégal depuis sa défaite au second tour de la présidentielle de mars dernier, se rendra à Touba (centre) pour s'entretenir avec le Khalife général des mourides, Serigne Sidy Moctar Mbacké, des poursuites engagées contre certaines de ses proches par la Cour de répression de l'enrichissement illicite, a indiqué M. Ngom à des journalistes.
Le prédécesseur de Macky Sall compte également se déplacer dans les autres foyers religieux du pays, pour évoquer le même sujet, avant de convoquer une conférence de presse qui sera également axée sur cette question, a-t-il ajouté à l’issue d'une réunion du comité directeur du PDS.
La Cour de répression illicite, mise en place dans le cadre de la traque des biens mal acquis engagée par le nouveau régime, a annoncé récemment la confirmation de l'ouverture d'enquêtes visant des dignitaires de l'ancien régime, soupçonnés d'enrichissement illicite.
De nombreux ministres ayant fait partie de différents gouvernements du président Wade, dont son fils Karim Wade, sont visés par les enquêtes confiées à la gendarmerie. Karim Wade doit être entendu par les enquêteurs le jeudi 15 novembre.
FD/SAB
APS
‘’Le procureur spécial de la CREI a délibérément outrepassé ses prérogatives en citant nommément et en convoquant des membres du PDS par voie de presse’’, a déploré M. Sarr, ancien ministre d’Etat du président Abdoulaye Wade, lequel a perdu le pouvoir en mars dernier.
Selon l’ancien ministre, son parti se défend de prôner l’impunité. ‘’A ce propos, le PDS exige que ceux qui ont exercé des responsabilités publiques rendent compte de leur gestion. Mais la reddition des comptes devrait s’appliquer à tous ceux qui ont exercé des responsabilités durant le régime de Abdoulaye Wade, c’est-à-dire depuis 2000, sans exception.’’
‘’Le PDS a décidé de préserver son droit de résister à toute forme d’oppression conformément aux lois en vigueur et usera de tous les moyens légaux et politiques pour faire face à cette stratégie de diversion d’un gouvernement incapable de respecter les engagements électoraux de Macky Sall et de satisfaire les revendications des populations’’, a ajouté Oumar Sarr.
Le Coordonateur national a, ailleurs, indiqué que ‘’le PDS demande à toutes ses structures, de se tenir prêt pour appliquer les mots d’ordre issus de ses instances nationales’’, martelant : ‘’Nous ne les laisserons pas détruire notre démocratie et notre pays’’.
Cette formation politique a lancé un appel ‘’à tous ceux qui sont épris de justice et de droit, et particulièrement au peuple sénégalais […], à tous les partis politiques et à toutes les organisations de masse d’organiser ensemble pour intensifier la lutte’’.
L'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade sera de retour à Dakar, vendredi matin, pour informer l'opinion de "l'agression" contre son entourage, a annoncé dimanche Ousmane Ngom, son dernier ministre de l'Intérieur, en allusion aux enquêtes ciblant certains responsables du précédent régime.
Me Wade, éloigné du Sénégal depuis sa défaite au second tour de la présidentielle de mars dernier, se rendra à Touba (centre) pour s'entretenir avec le Khalife général des mourides, Serigne Sidy Moctar Mbacké, des poursuites engagées contre certaines de ses proches par la Cour de répression de l'enrichissement illicite, a indiqué M. Ngom à des journalistes.
Le prédécesseur de Macky Sall compte également se déplacer dans les autres foyers religieux du pays, pour évoquer le même sujet, avant de convoquer une conférence de presse qui sera également axée sur cette question, a-t-il ajouté à l’issue d'une réunion du comité directeur du PDS.
La Cour de répression illicite, mise en place dans le cadre de la traque des biens mal acquis engagée par le nouveau régime, a annoncé récemment la confirmation de l'ouverture d'enquêtes visant des dignitaires de l'ancien régime, soupçonnés d'enrichissement illicite.
De nombreux ministres ayant fait partie de différents gouvernements du président Wade, dont son fils Karim Wade, sont visés par les enquêtes confiées à la gendarmerie. Karim Wade doit être entendu par les enquêteurs le jeudi 15 novembre.
FD/SAB
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