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Colloque des sociétés musulmanes : Abdoul Mbaye liste les défis du monde musulman

Le colloque des sociétés musulmanes, prévu à Dakar les 5, 6 et 7 avril 2013 au King Fahd Palace Hôtel, s’est ouvert ce matin sous la présence du Premier ministre Abdoul Mbaye. Ce dernier représentait le président de la République, parrain de la cérémonie. Cette rencontre a été l’occasion pour le chef du gouvernement d’orienter les participants sur ce que doivent être les véritables préoccupations du monde musulmans.


Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Avril 2013 à 17:26 | | 6 commentaire(s)|

Colloque des sociétés musulmanes : Abdoul Mbaye liste les défis du monde musulman
Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a évoqué la particularité du Sénégal en matière de dialogue islamo-chrétien, au moment où l’Afrique en général et la sous-région en particulier est menacée par les groupes islamistes. A l’heure de « la mondialisation aux aspects tant positifs que négatifs », le sujet ne doit plus être axé uniquement, selon Abdoul Mbaye, sur la religion. Pour lui, la question économique doit faire partie des principaux soucis des sociétés musulmanes. « S’il est urgent et nécessaire de se pencher sur les sociétés musulmanes et leurs mutations, il nous faut parallèlement aborder la question des économies de nos pays, de leur niveau d’épanouissement et de leur degré de retard par rapport à celles concurrentes. Les crises, les frustrations sociales, la pauvreté et le dénuement, le sentiment d’impasse face à l’avenir, tout cela peut servir de terreau à des formes d’extrémisme alimenté par des discours sommaires et sectaires », a dit M. Mbaye. Et le Premier ministre de poursuivre : « C’est la raison pour laquelle les sociétés musulmanes doivent se donner de nouvelles causes, de nouveau « djihad » et affronter courageusement leurs principaux handicaps structurels qui ont pour noms :
- Les insuffisances de nos systèmes éducatifs ;
- L’absence d’idéal et donc de futur proposé à nos jeunesses ;
- La coexistence entre richesses individuelles extrêmes et extrême pauvreté ;
- L’inégalité de développement, au sein d’un même d’un pays, entre région, certains étant délaissées ;
- L’absence de mise en œuvre de grands projets d’intégration régionale afin de favoriser un sentiment fédérateur.

De tels défis comptent assurément davantage aux yeux du monde et de notre Dieu unique que couper des mains et pieds, ou brûler sciences et bibliothèques ».



1.Posté par Lola le 05/04/2013 19:27 (depuis mobile) | Alerter
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Abdoul mbaye ressemble a "ayebo"le vendeur de glace qui était toujours en ville entrain de wakhou dans les années 80. Il est bien moche ce monsieur heureusement pour lui qu il a d autres qualité! Demna!!!!!

2.Posté par Sokhna Aby Sy le 05/04/2013 20:55 | Alerter
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@Lola: Tu dois bien etre jaloux.. mais va de bon vent.. Ton pere , ton frere, et meme ton grandpere n'ont jamais reussi.. Lui au moins il a de grandes qualites.. toi tu passes tout ton temps sur le net pour critiquer. Sorti de grandes ecoles de commerce, occupant des postes cles dans le gouvernement du senegal et plus dans le prive. Mais ton pere ne lui arrivera jamais aux chevilles... raison de plus tu l'envies.

3.Posté par Lola le 05/04/2013 23:52 (depuis mobile) | Alerter
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@sokhna aby ça me dérange pas ce que tu dis puisque nullement fondé! Tu ne sais rien de moi, de ma vie et de ma famille. Peut être que ton père est l employé du mien?je n ai aucune raison d envier ce monsieur je n ai fait que constater et d ailleurs

4.Posté par Lola le 05/04/2013 23:55 (depuis mobile) | Alerter
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C quelqu un que j aprecie alors stp Évite de t exciter toute seule dey indi AVC.bisou.

5.Posté par Le Parménide le 06/04/2013 09:44 | Alerter
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Au lieu d'exercer votre talent à analyser les idées de ce discours, vous vous crêpez le chignon sur des aspects somme toute secondaires et n'instruisent en rien l'opinion sur l'essentiel à retenir pour sa gouverne au vrai sens de l'expression. L'apparence de quelqu'un - le look dans le métalangage des jeunes branchés - c'est comme les couleurs : on aime ou on déteste. ça ne se discute pas. Par contre, on aimerait bien avoir votre opinion sur ce qui est présenté comme les défis que le monde musulman doit relever. Y a-t-il une spécificité propre aux sociétés musulmanes dans les thèmes déclinés ? Dans l'hypothèse de la réalité de cette spécificité, quelle approche permettrait aux musulmans de relever lesdits défis en gardant à la fois leur identité et en restant membres d'un monde culturellement inter-connecté ? Pourquoi le silence complet a-t-il observé sur la finance islamique présentée quand même comme une spécificité musulmane en matière de pratique économique ? Pourquoi considère-t-on celle-ci presque exclusivement comme un instrument à l'usage du micro-crédit au lieu d'un levier alternatif pour le financement des méga-projets ? Pourquoi les puissances financières du monde musulman préfèrent-elles se livrer à de la spéculation sur les marchés financiers internationaux au lieu d'instituer une banque de développement dans le cadre de la solidarité entre coreligionnaires, comme l'idée que viennent de lancer récemment les BRICS à Durban ? Pourquoi les pays musulmans les plus riches se limitent-ils à appuyer les pays musulmans d'Afrique pauvres et très endettés dans les secteurs à rentabilité immédiate (banque, tourisme, immobilier) et plus rarement dans les secteurs à risques (industrie) ou ceux destinés à assurer leur sécurité (achat ou location de terres pour l'agro-business) ? Finalement n'y a-t-il pas de la duperie dans la mobilisation strictement rhétorique de la religion dans l'analyse des problèmes de développement ?

Le jour où l'on commencera à se poser ce genre de questions dans les fora convoqués ici ou ailleurs sans se soucier de langage politiquement correct, on pourra juger plus sérieusement des capacités d'analyse et d'action des personnages que vous adulez ou que vous détestez. Mais de grâce ne sollicitez pas l'attention de vos compatriotes et du monde (hé oui, le web y conduit) pour des propos indignes ou des lieux communs que nul n'ignore !

6.Posté par Le Parménide le 06/04/2013 09:44 | Alerter
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Au lieu d'exercer votre talent à analyser les idées de ce discours, vous vous crêpez le chignon sur des aspects somme toute secondaires et n'instruisent en rien l'opinion sur l'essentiel à retenir pour sa gouverne au vrai sens de l'expression. L'apparence de quelqu'un - le look dans le métalangage des jeunes branchés - c'est comme les couleurs : on aime ou on déteste. ça ne se discute pas. Par contre, on aimerait bien avoir votre opinion sur ce qui est présenté comme les défis que le monde musulman doit relever. Y a-t-il une spécificité propre aux sociétés musulmanes dans les thèmes déclinés ? Dans l'hypothèse de la réalité de cette spécificité, quelle approche permettrait aux musulmans de relever lesdits défis en gardant à la fois leur identité et en restant membres d'un monde culturellement inter-connecté ? Pourquoi le silence complet a-t-il observé sur la finance islamique présentée quand même comme une spécificité musulmane en matière de pratique économique ? Pourquoi considère-t-on celle-ci presque exclusivement comme un instrument à l'usage du micro-crédit au lieu d'un levier alternatif pour le financement des méga-projets ? Pourquoi les puissances financières du monde musulman préfèrent-elles se livrer à de la spéculation sur les marchés financiers internationaux au lieu d'instituer une banque de développement dans le cadre de la solidarité entre coreligionnaires, comme l'idée que viennent de lancer récemment les BRICS à Durban ? Pourquoi les pays musulmans les plus riches se limitent-ils à appuyer les pays musulmans d'Afrique pauvres et très endettés dans les secteurs à rentabilité immédiate (banque, tourisme, immobilier) et plus rarement dans les secteurs à risques (industrie) ou ceux destinés à assurer leur sécurité (achat ou location de terres pour l'agro-business) ? Finalement n'y a-t-il pas de la duperie dans la mobilisation strictement rhétorique de la religion dans l'analyse des problèmes de développement ?

Le jour où l'on commencera à se poser ce genre de questions dans les fora convoqués ici ou ailleurs sans se soucier de langage politiquement correct, on pourra juger plus sérieusement des capacités d'analyse et d'action des personnages que vous adulez ou que vous détestez. Mais de grâce ne sollicitez pas l'attention de vos compatriotes et du monde (hé oui, le web y conduit) pour des propos indignes ou des lieux communs que nul n'ignore !

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