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Commission d’enquête parlementaire contre Aliou Sall : Des députés se disent prêts

La guerre Wade-Aliou Sall aura bel et bien lieu. Au moment où les deux camps annoncent des conférences de presse, ce jeudi, les députés annoncent déjà la couleur.


Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Novembre 2014 à 13:36 | | 3 commentaire(s)|

Commission d’enquête parlementaire contre Aliou Sall : Des députés se disent prêts
Selon le 3ème vice-président de l'Assemblée nationale, Abdou Mbow, par ailleurs, responsable à l'Alliance pour la République (APR), Mamadou Diop Decroix et Cie ne font que de "l’agitation politique". Car, l’affaire Arcelor Mittal est très claire. D’autant plus que, selon lui, le ministre des Finances, Amadou Bâ s’en est déjà expliqué.

Les "75 milliards ont été injectés dans la loi de finances rectificatives". Mieux, Abdou Mbow indique que c’est l’ancien régime qui n’est pas exempt de tout reproche surtout que, charge l’apériste, "l’Etat du Sénégal, dirigé alors par le Président Wade, avait retiré unilatéralement une licence… ". Dénonçant "une nébuleuse", il enfonce le clou : "L’Etat a été condamné a payé le préjudice subi. Et, en voulant régler le contentieux, a négocié avec Arcelor Mittal qui a versé 75 milliards. Et cet argent a été mis dans la loi des finances rectificatives".

Dès lors, selon Abdou Mbow, le FPDR ne fait que "de l’agitation politique". Pis, une agitation dirigée par quelqu’un qui a subtilisé un parti qui ne lui appartenait pas et qui est, aujourd’hui, en train de se chercher une nouvelle légitimité politique en voulant faire dans la diversion, l’agitation politique ". Abdou Mbow d'avertir : "Nous les attendons de pieds fermes parce que ce n’est que de la politique politicienne ". Il estime que "l’Assemblée, c’est le lieu du débat politique et Inch Allah, on verra exactement ce qui se dira".

Seynabou Wade de réagir au quart de tour sur les ondes de la Rfm : "Je suis tout à fait d’accord pour que le problème soit posé à l’Assemblée nationale. La question a été posée au ministre des Finances, il nous a donné une réponse". Ironisant, cette dernière d'ajouter : "C’est une bonne chose pour qu’il y ait plus de transparence comme ils ont l’habitude de le dire. Les intéressés viendront répondre d’eux-mêmes".

Avec Pressafrik