Après le naufrage du bateau « Le Diola » pour lequel il a dénié tout droit à un procès aux victimes après qu’il eut changé de camp pour s'aligner du côté de l’Etat du Sénégal alors qu'il s'était constitué pour défendre les victimes, ce dernier vient encore une nouvelle fois sous le manteau d’avocat d'Hissène Habré pour plaider de façon épidermique un déni de justice à l’endroit de plus de 40.000 victimes et faire des ONG de défense des Droits humains sénégalaises et internationales ses cibles expiatoires.
Pourtant, au-delà de son extravagance légendaire, le seul crime qu’il semble reprocher à ces ONG est le fait que celles-ci réclament le droit pour les victimes de voir leur cause être entendue par un Tribunal, droit consacré par toutes les Conventions pertinentes en matière de droits Humains.
En effet, nos ONG tout en appelant à un procès juste et équitable pour Hissène HABRE avec le respect absolu de la présomption d’innocence et les droits de la défense se sont mobilisées aux côté des victimes pour la tenue d’un procès compte tenu des charges accablantes sans cesse clamées et réitérées contre lui comme se fut le cas d’ailleurs dans d’autres causes en l’occurrence le naufrage du bateau « Le Diola » ainsi que dans d’autres cas de violations présumées de Droits humains dont les derniers en date sont ceux de Kékouta SIDIBE et Ousseynou SECK.
Le combat des ONG de défense des Droits humains sénégalaises et internationales se fonde sur le principe de l'accès des victimes à la justice et, par conséquent, s'inscrit dans une optique de lutte contre toutes formes d’impunité en Afrique et à travers le monde sans aucune distinction et indépendamment de la qualité des personnes mises en causes. Il s'agit donc d'un combat de principe qui ne relève nullement d’une fixation sur la personne de l'ex-Président Hissène HABRE rattrapé aujourd’hui par deux (2) mécanismes que l’humanité s’est dotée dans sa croisade contre l’impunité, à savoir : l’imprescriptibilité des crimes les plus graves et la compétence universelle.
Fait à Dakar, le 05 Juillet 2013
ONT SIGNE :
La RADDHO : Monsieur Aboubacry MBODJI
La LSDH : Me Assane Dioma NDIAYE
Amnesty International Sénégal : Monsieur Seydi GASSAMA
Pourtant, au-delà de son extravagance légendaire, le seul crime qu’il semble reprocher à ces ONG est le fait que celles-ci réclament le droit pour les victimes de voir leur cause être entendue par un Tribunal, droit consacré par toutes les Conventions pertinentes en matière de droits Humains.
En effet, nos ONG tout en appelant à un procès juste et équitable pour Hissène HABRE avec le respect absolu de la présomption d’innocence et les droits de la défense se sont mobilisées aux côté des victimes pour la tenue d’un procès compte tenu des charges accablantes sans cesse clamées et réitérées contre lui comme se fut le cas d’ailleurs dans d’autres causes en l’occurrence le naufrage du bateau « Le Diola » ainsi que dans d’autres cas de violations présumées de Droits humains dont les derniers en date sont ceux de Kékouta SIDIBE et Ousseynou SECK.
Le combat des ONG de défense des Droits humains sénégalaises et internationales se fonde sur le principe de l'accès des victimes à la justice et, par conséquent, s'inscrit dans une optique de lutte contre toutes formes d’impunité en Afrique et à travers le monde sans aucune distinction et indépendamment de la qualité des personnes mises en causes. Il s'agit donc d'un combat de principe qui ne relève nullement d’une fixation sur la personne de l'ex-Président Hissène HABRE rattrapé aujourd’hui par deux (2) mécanismes que l’humanité s’est dotée dans sa croisade contre l’impunité, à savoir : l’imprescriptibilité des crimes les plus graves et la compétence universelle.
Fait à Dakar, le 05 Juillet 2013
ONT SIGNE :
La RADDHO : Monsieur Aboubacry MBODJI
La LSDH : Me Assane Dioma NDIAYE
Amnesty International Sénégal : Monsieur Seydi GASSAMA