Le Sénégal perd une place et se classe 112e/144 juste derrière le Ghana (111e) mais devant la Cote d’Ivoire (115e) dans le classement mondial de la compétitivité, établi tous les ans par le Forum économique mondial (WEF) et dont les résultats ont été publiés le 3 septembre en Suisse.
Cette étude réalisée auprès de 15 000 chefs d'entreprises dans 144 pays donne un classement mondial des pays les plus compétitifs, à partir d'une centaine d'indicateurs économiques.
Comme tous les indicateurs, cet indice est éminemment discutable. Cependant le rapport renseigne sur l’ image des pays en général, qui est la résultante de ce qu’en disent les dirigeants d’entreprise parcourant le monde en quête d’opportunité d’investir et de faire des affaires. Il offre donc une feuille de route intéressante aux gouvernants soucieux de renforcer la compétitivité de leur pays.
EN RESUME QUE DIT LE RAPPORT SUR LE SENEGAL
Le rapport pointe la qualité de nos institutions (74e) même si des améliorations constantes ont été relevées mais qui partent d’un bas niveau.
Le Sénégal bénéficie d’une relative efficacité du marché des services et du travail (68e place), par contre, carton rouge pour créer une entreprise, par comparaison aux normes internationale (six jours et quatre procédures), mais les relations sociales au travail sont assez bonnes (57e).
En outre, le Sénégal est bien classé pour le transport maritime résultat que nous devons au port de Dakar (58e), bien que tous les autres modes de transport exigent une amélioration significative (93e au total). La compétitivité du pays est encore tirée vers le bas par la pauvreté, le système de santé (en l’absence de filet de sécurité sociale adéquate pour la majorité de la population malgré la couverture maladie universelle qui est à ses débuts) et l'éducation de base de sa population (131e).
En effet, seulement trois quart des enfants font l’école primaire, ce qui est faible par rapport à son statut de pays qui prétend à l’émergence, et les maladies transmissibles continuent à éroder la santé de la population en général.
L’enseignement supérieur, secondaire et la formation professionnelle (119e) ont également besoin de réformes structurelles.
Le rapport souligne enfin que ces défis entre autres devraient être la priorité dans la nouvelle stratégie de croissance du pays, tiré par le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Sur le plan macroéconomique, le rapport pointe une situation difficile et caractérisée par un déficit public élevé 5,4 % du PIB.
Cependant la structure sociale du Sénégal reste un peu moins inégalitaire que la plupart des autres pays africains avec un coefficient de GINI1 à 40.3, meilleur que celui du Ghana ou du Kenya.
Les grands axes de réforme pour favoriser l'entrepreneuriat et attirer les investisseurs dans le pays sont connus : assouplissement du code du travail, allègement de son coût, simplifications administratives, modernisation du système éducatif,… qui nous coûtent 1.7 de points de PIB selon une récente étude du FMI
Il faut armer le Sénégal, lui redonner une perspective pour qu’il puisse prendre sa place dans le train du progrès économique né de la mondialisation, pas simplement pour ce quinquennat, mais pour les dix,…. quinze prochaines années, car tout ce qui ne sera pas entrepris dès maintenant ne pourra bientôt plus l’être. Je reste convaincu que telle est l'ambition que porte le président Macky Sall
Alioune Badara Sy
Elu municipal APR et Adjoint au Maire de Kaolack
(1) Indice de GINI : Le coefficient de Gini est une mesure statistique variant de 0 à 100 qui mesurer l'inégalité des revenus dans un pays. Où 0 signifie l'égalité parfaite
Cette étude réalisée auprès de 15 000 chefs d'entreprises dans 144 pays donne un classement mondial des pays les plus compétitifs, à partir d'une centaine d'indicateurs économiques.
Comme tous les indicateurs, cet indice est éminemment discutable. Cependant le rapport renseigne sur l’ image des pays en général, qui est la résultante de ce qu’en disent les dirigeants d’entreprise parcourant le monde en quête d’opportunité d’investir et de faire des affaires. Il offre donc une feuille de route intéressante aux gouvernants soucieux de renforcer la compétitivité de leur pays.
EN RESUME QUE DIT LE RAPPORT SUR LE SENEGAL
Le rapport pointe la qualité de nos institutions (74e) même si des améliorations constantes ont été relevées mais qui partent d’un bas niveau.
Le Sénégal bénéficie d’une relative efficacité du marché des services et du travail (68e place), par contre, carton rouge pour créer une entreprise, par comparaison aux normes internationale (six jours et quatre procédures), mais les relations sociales au travail sont assez bonnes (57e).
En outre, le Sénégal est bien classé pour le transport maritime résultat que nous devons au port de Dakar (58e), bien que tous les autres modes de transport exigent une amélioration significative (93e au total). La compétitivité du pays est encore tirée vers le bas par la pauvreté, le système de santé (en l’absence de filet de sécurité sociale adéquate pour la majorité de la population malgré la couverture maladie universelle qui est à ses débuts) et l'éducation de base de sa population (131e).
En effet, seulement trois quart des enfants font l’école primaire, ce qui est faible par rapport à son statut de pays qui prétend à l’émergence, et les maladies transmissibles continuent à éroder la santé de la population en général.
L’enseignement supérieur, secondaire et la formation professionnelle (119e) ont également besoin de réformes structurelles.
Le rapport souligne enfin que ces défis entre autres devraient être la priorité dans la nouvelle stratégie de croissance du pays, tiré par le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Sur le plan macroéconomique, le rapport pointe une situation difficile et caractérisée par un déficit public élevé 5,4 % du PIB.
Cependant la structure sociale du Sénégal reste un peu moins inégalitaire que la plupart des autres pays africains avec un coefficient de GINI1 à 40.3, meilleur que celui du Ghana ou du Kenya.
Les grands axes de réforme pour favoriser l'entrepreneuriat et attirer les investisseurs dans le pays sont connus : assouplissement du code du travail, allègement de son coût, simplifications administratives, modernisation du système éducatif,… qui nous coûtent 1.7 de points de PIB selon une récente étude du FMI
Il faut armer le Sénégal, lui redonner une perspective pour qu’il puisse prendre sa place dans le train du progrès économique né de la mondialisation, pas simplement pour ce quinquennat, mais pour les dix,…. quinze prochaines années, car tout ce qui ne sera pas entrepris dès maintenant ne pourra bientôt plus l’être. Je reste convaincu que telle est l'ambition que porte le président Macky Sall
Alioune Badara Sy
Elu municipal APR et Adjoint au Maire de Kaolack
(1) Indice de GINI : Le coefficient de Gini est une mesure statistique variant de 0 à 100 qui mesurer l'inégalité des revenus dans un pays. Où 0 signifie l'égalité parfaite
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