C'est son collègue Ali Sine qu'il a d'abord confronté dans ses déclarations sur l'existence du document d'expertise qu'il a voulu nier. M. Ndiaye a indiqué qu'il n'était pas représenté lors des travaux de la commission de contrôle des opérations domaniales. La question portant sur l'échange de terrain entre l'Etat et Abdou Mody Ndiaye, il s'est finalement débiné. Selon les trois témoins, cela serait impossible que M. Niaye ne soit pas avisé de la décision de la Ccod qui aurait approuvé le dossier d'échange. Après avoir reconnu son erreur, l'ancien directeur du Cadastre a avoué qu'il a reçu un procès-verbal de la réunion de la Ccod. « Les représentants rendent compte sur les dossiers qui posent problème et cela n'a pas été le cas dans cet échange puisqu'il a été approuvé par la commission. Je reconnais avoir reçu la convocation de la tenue séance de travail et le procès-verbal », indique-t-il.
Ensuite, c'était le tour de l'ancien Dgid, Assane Dianko, de dire que l'opération n'avait plus sa raison d'être pour deux mobiles, dans le cas de l'échange de terrain de l'Etat. En premier lieu, au moment de l'échange de terrain avec Abdou Mody Ndiaye, l'Etat avait déjà acquis le terrain en cours de construction qui allait être utilisé pour abriter le Centre de départements fiscaux. Selon lui, l'échange n'était pas équitable car l'Etat devait céder plus que ce que Abdou Ndiaye proposait : « L'opération était sans objet parce que la raison d'échange, c'est-à-dire déloger les départements fiscaux, était désormais prévu sur un autre site déjà en construction ».
Tahibou devant le témoignage de Dianko a voulu se défiler en soutenant que « la construction de ce Centre rendre dans un processus de relogement des départements fiscaux au plan national. Par ailleurs, Tahibou Ndiaye avait dit qu'il rendait compte à son supérieur d'alors, le directeur général des Impôts et des Domaines, sur ses rencontres avec l'ex-Président Wade. Assane Dianko répondant à l'ancien directeur du Cadastre, a indiqué qu'il ne lui a jamais rendu compte ni en allant ni au retour d'une quelconque rencontre avec l'ex-chef de l'Etat. Dianko rappelle qu'il l'introduisait le dossier en omettant de s'en ouvrir à sa tutelle. Tahibou Ndiaye, qui bute sur les mots, campe tout de même sur sa position : « J'ai toujours informé la hiérarchie ».
Tété Diatta
Ensuite, c'était le tour de l'ancien Dgid, Assane Dianko, de dire que l'opération n'avait plus sa raison d'être pour deux mobiles, dans le cas de l'échange de terrain de l'Etat. En premier lieu, au moment de l'échange de terrain avec Abdou Mody Ndiaye, l'Etat avait déjà acquis le terrain en cours de construction qui allait être utilisé pour abriter le Centre de départements fiscaux. Selon lui, l'échange n'était pas équitable car l'Etat devait céder plus que ce que Abdou Ndiaye proposait : « L'opération était sans objet parce que la raison d'échange, c'est-à-dire déloger les départements fiscaux, était désormais prévu sur un autre site déjà en construction ».
Tahibou devant le témoignage de Dianko a voulu se défiler en soutenant que « la construction de ce Centre rendre dans un processus de relogement des départements fiscaux au plan national. Par ailleurs, Tahibou Ndiaye avait dit qu'il rendait compte à son supérieur d'alors, le directeur général des Impôts et des Domaines, sur ses rencontres avec l'ex-Président Wade. Assane Dianko répondant à l'ancien directeur du Cadastre, a indiqué qu'il ne lui a jamais rendu compte ni en allant ni au retour d'une quelconque rencontre avec l'ex-chef de l'Etat. Dianko rappelle qu'il l'introduisait le dossier en omettant de s'en ouvrir à sa tutelle. Tahibou Ndiaye, qui bute sur les mots, campe tout de même sur sa position : « J'ai toujours informé la hiérarchie ».
Tété Diatta