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Constat d’Amadou Gallo Fall sur le basket sénégalais : « Notre plus grand problème, c’est la suffisance »

Amadou Gallo Fall, président de Nba-Africa, dont le siège est basé en Afrique du Sud, et par ailleurs fondateur de Seed Academy à Thiès, a échangé hier, avec la presse locale sur les problèmes dont souffre le basket sénégalais.


Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Novembre 2015 à 14:56 | | 0 commentaire(s)|

Malgré le sacre des Lionnes lors du dernier Afrobasket à Yaoundé et la qualification des Hommes au tournoi préolympiques des Jo de Rio 2016, Amadou Galo Fall juge que le basket sénégalais a encore des progrès à faire. Saluant le succès des Lionnes, M. Fall souligne, d'après le journal Le Quotidien, que « notre plus grand problème, c’est notre suffisance. Les gens ne veulent pas travailler en collège. On est limité en expertise, il faudrait trouver toutes les personnes ressources sur qui on pourrait s’appuyer et s’assurer de les mettre à contribution ». « Qu’est-ce qu’il faut mettre en place pour avoir des structures stables ou encore un leadership visionnaire et des ambitions en mesure du potentiel que nous avons ? », s'interroge.

Le fondateur de Seed Academy trouve la réponse dans le travail à la base. « Seul le travail paye. Il faut que le focus revienne sur le jeu. Il faut voir comment faire pour améliorer la qualité de nos joueurs, de notre basket », note celui dont le centre a produit le pivot des Wolves de Minnesota, Gorgui Sy Dieng, qu’il désigne comme étant « le Mvp de l’Afrobaskat 2015 », à l’inverse des organisateurs.

Par ailleurs, Amadou Gallo Fall espère une bonne préparation de l’Equipe nationale masculine. Le président de Nba-Africa a aussi évoqué le programme mondial de la Nba qui permet aux jeunes d’apprendre les rudiments du basket, mais également d'aider à leur développement. Il informe que « le Sénégal fait partie de ses plans pour un programme en décembre ». Lancé l’année dernière au Mozambique, le programme a été expérimenté en Ouganda, ou encore au Nigéria avec comme objectif, dans les cinq ans à venir, couvrir une bonne partie du continent.