Convoqué par la Division des investigations criminelles depuis vendredi, Mamadou Mouth Bane est resté introuvable. Il se signale, toutefois, à travers un communiqué de presse dans lequel il dénonce la gestion du régime de Macky Sall. « Ce lundi 29 février, à 09 heures, armé d’un engament citoyen imperturbable doublé d’une conviction politique inoxydable, je répondrai sereinement à la convocation de la Division des investigations criminelles », informe Mouth Bane convoqué pour ses propos tenus lors de l’émission Diiné ak Jamono de Walf Tv. Le coordonnateur de la coalition « Jubanti Sénégal » rappelle que, depuis quelques temps, leurs militants reçoivent des menaces de mort. « Ces intimidations n’auront jamais le mérite de freiner notre volonté ferme d’œuvrer pour le redressement du Sénégal qui commencera par la criminalisation du mensonge dans le discours politique. Nous menons un combat de principe, dans l’unité et la cohésion sociale, au prix de notre liberté et de notre vie. En parlant de vie, je dirai qu’il est inadmissible que, dans un pays comme le Sénégal, qu’on puisse connaitre des assassinats politiques impunis. Je fais allusion à l’affaire Oumar Lamine Badji ? Qui étaient ses adversaires politiques dans le département de Bignona ? Pourquoi n’avait-on pas investi la piste politique ? », s’interroge le journaliste qui réclame justice.
Le coordonnateur de la coalition Jubanti Sénégal appelle par ailleurs, à l’opposition, les organisations de défense des droits humains, les mouvements citoyens et les syndicats pour une unité dans l’action pour sauver la République. « Le Sénégal traverse un moment important de son Histoire politique. Le projet de réduire l’opposition à sa plus simple expression a été un grand échec, reste maintenant le harcèlement et l’intimidation parrains du reniement d’une parole donnée », souligne Mouth Bane qui invite le peuple à voter « Non » au référendum du 20 mars.
Le coordonnateur de la coalition Jubanti Sénégal appelle par ailleurs, à l’opposition, les organisations de défense des droits humains, les mouvements citoyens et les syndicats pour une unité dans l’action pour sauver la République. « Le Sénégal traverse un moment important de son Histoire politique. Le projet de réduire l’opposition à sa plus simple expression a été un grand échec, reste maintenant le harcèlement et l’intimidation parrains du reniement d’une parole donnée », souligne Mouth Bane qui invite le peuple à voter « Non » au référendum du 20 mars.