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Corruption à la Fifa: La presse française n'est pas Blatter, mais... Platini!

A la lecture de certaines publications sur certains sites d'informations françaises traitant sur l'affaire de la corruption qui secoue actuellement la Fifa et qui a mouillé en conséquence son président, Sepp Blatter, et celui de l'Uefa, Michel Platini, on se tenterait de dire que le Français peut bien compter sur la presse de son pays pour sa défense. Celle-ci peint "une victime" en la personne de Platini, qui n'a eu comme tort que d'avoir voulu se présenter à la présidence de la Fifa, après l'annonce de la démission du président actuel.


Rédigé par leral.net le Lundi 28 Septembre 2015 à 14:54 | | 0 commentaire(s)|

Dans une publication d'hier de Libération.fr, on voit comme titre: "Platini dans le piège de Blatter. «Libération» révèle comment l’ancien joueur de foot français, à l’instar d’autres postulants à la tête de la Fifa, a été victime des méthodes du président de la Fédération internationale". Ce fut ensuite dans l'article, un long réquisitoire contre Joseph Blatter et une douce plaidoirie pour l'enfant du pays qui probablement... ne risquerait rien du tout. "Rien sur le strict plan juridique, du moins en l’état : Platini a été entendu comme simple témoin, ou plutôt «en qualité de personne appelée à donner des renseignements», pour reprendre la savoureuse terminologie suisse", lit-on dans cet article qui est conclut en ces termes: "Une manœuvre cousue de fil blanc. Pour dédouaner Blatter, le comité d’éthique doit commencer par lancer des «investigations» à son sujet, celles-ci venant après-coup crédibiliser les agissements de l’édile. En revanche, dans le cas de Platini, ces mêmes «investigations» figurent une menace. Le Français a le pistolet sur la tempe. Pour s’être déclaré très tôt (sept mois avant l’élection !) dans la course à la présidence de la Fifa, Platini a ouvert sa garde. Ses adversaires lui en font payer le prix", écrit le journal français.

Pour L'Equipe.fr, dans un post mis en ligne, avant-hier, ils ont eu l'avis du Droit suisse par le biais du procureur helvète sur l'affaire. Le présumé corrupteur (Sepp Blatter) risquerait 10 ans de prison, tandis que la décision judiciaire sur le supposé corrompu (Michel Platini), qui «a été (juste) entendu en qualité de personne appelée à donner des renseignements», n'a pas été communiqué.

Sur d'autres posts également dans le même site, on voit que le gouvernement français est également favorable au président de l'Uefa. «En ce qui concerne Michel Platini, a-t-il ajouté au siège du Comité national et sportif français (CNOSF), selon mes informations, il n'a fait que répondre à des demandes d'éléments d'informations, et dans le cadre de ces enquêtes, il n'est pas anormal qu'il soit entendu. J'ai confiance en l'honnêteté et la détermination de Michel Platini pour prendre la présidence de la FIFA et la rénover», a déclaré vendredi Thierry Braillard, le secrétaire d'État chargé des Sports.
Pour le Premier ministre Manuel Valls, le journal écrit qu'il "a déclaré samedi sur France Info «faire entièrement confiance» à Michel Platini, et incité à attendre «que la justice fasse son travail» sur ce transfert d'argent suspect entre Sepp Blatter et le président de l'UEFA".

Ces propos du Pm français sont fermés par cette belle "chûte" du journal français: "Les deux hommes ont été entendus vendredi par des enquêteurs, Joseph Blatter en qualité de prévenu et Michel Platini en qualité de personne appelée à donner des renseignements, de témoin donc, selon un communiqué du ministère public suisse". Ce qui pousse à des réflexions du genre: la France tient vraiment à son "candidat" pour la succession de Blatter, "parent pauvre" de la presse française et pourquoi pas... la presse suisse, son pays d'origine?