Cet évènement est loin d’être isolé dans le pays. C’est devenu monnaie courante d’assister à des accidents provoqués par ces conducteurs véreux, qui pour la plupart, ne disposent pas d’un permis de conduire. Le 10 octobre dernier, l’AIP (Agence Ivoirienne de Presse), déplorait un autre accident entre motocyclistes à Bouna dans le nord est du pays.
Dans cette ville ainsi qu’à Bouaké, Korhogo ou encore Bondoukou, il est courant de voir des motocyclistes arpenter les différentes voies. Ces engins à deux roues sont non seulement accessibles financièrement, mais aussi par leur mobilité. En effet, l’on a l’habitude voir ces motocyclistes se faufiler entre les différentes voitures surtout dans les embouteillages.
Ils sont même utilisés dans le transport en commun. On les appelle « taxi-moto ». Quoique certaines personnes restent méfiantes quand à l’utilisation de ce moyen de communication, il gagne de plus en plus de terrain. Il est très utile dans les contrées éloignées du pays où les voies d’accès sont encore précaires.
Une situation qui remet sur la table les mesures de protection exigées aux motocyclistes. Ce sont entre autres, le port de casques et autres accessoires de sécurité.