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Crainte d’une situation catastrophique : Un gros problème sur la table de Bassirou Diomaye Faye


Rédigé par leral.net le Vendredi 3 Mai 2024 à 12:06 | | 0 commentaire(s)|

Crainte d’une situation catastrophique : Un gros problème sur la table de Bassirou Diomaye Faye
Une lueur d’espoir pour les agriculteurs, mais une source d’inquiétude croissante pour les habitants des zones inondables et pour le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), l’hivernage 2024 promet d’être pluvieux, mais il pourrait engendrer une situation catastrophique, avec un risque accru d’inondations dans les régions exposées.

L’alerte a été lancée dans "L’Observateur" par Diabel Ndiaye, lit-on dans "Senenews", responsable du service climatologique de l’ANACIM. Il explique que la saison des pluies se déroulera en deux phases : « Au cours du mois de juin, l’hivernage s’installera effectivement dans la partie Est et Sud du pays. Cette tendance se poursuivra jusqu’à la fin juin et le début juillet dans les zones Nord et Centre-Nord, conformément à la climatologie. C’est une installation normale ».

Cette configuration est similaire à celle de l’année précédente, à la même période. Cependant, entre août et septembre, selon Diabel Ndiaye, l’hivernage entrera dans sa deuxième phase, avec des niveaux de pluie dépassant les 75 mm dans certaines zones, dépassant ainsi les seuils normaux établis par l’ANACIM. « Cela pourrait entraîner une situation catastrophique », prévient le climatologue.

Il poursuit en expliquant : « La dynamique actuelle laisse entrevoir une installation timide du phénomène Niña, caractérisé par le refroidissement des eaux du Pacifique, ce qui influence la pluviométrie du Sahel. Ainsi, les tendances laissent présager une bonne pluviométrie dans la partie ouest du Sahel, y compris au Sénégal, en plein cœur de l’hivernage. En résumé, nous pouvons anticiper un début timide avec une installation normale, mais une intensification des activités pluvio-orageuses à mesure que nous avançons vers le cœur de l’hivernage, c’est-à-dire les mois d’août et septembre, avec une fin tardive envisagée ».

Le Sénégal se dirige donc vers des mois d’août et de septembre à haut risque d’inondations, ce qui représente un défi majeur pour l’efficacité du régime de Diomaye Faye.

Ndèye Fatou Kébé