Me Abdou Gningue ne partage pas la responsabilité pénale prêtée à son client par les parties civiles et le Parquet général. Pour lui, Hissène Habré n’est pas responsable des actes pour lesquels il est attrait devant les Chambres Africaines Extraordinaires (Cae). Selon Me Gningue, qui a pris la parole à la suite de Me Mounir Balal, l’ancien Président du Tchad n’était pas le commanditaire des actes posés par les agents de la Dds encore moins le supérieur hiérarchique de cette structure. A l’en croire, il a pris un décret comme cela se fait dans tous les pays pour créer la Dds dont la tutelle relève du ministère de l’Intérieur. Il invoque l’article 19 qui place la Dds sous la tutelle du ministère de l’Intérieur par une délégation permanente. « En dépit de tout ce qu’on veut faire croire, Habré n’est pas responsable de ces crimes », remarque l’avocat selon qui, « devant ces éléments de droit, on a tenté de les substituer par des éléments subjectifs et factuels en disant Habré ici, là et partout ». « Est-ce qu’on peut se fonder sur une chanson populaire pour impliquer la responsabilité de Habré ? », se demande-t-il. Aussi, dit-il au juge : « Je sais que vous ne fonderez pas de motif sur cette chanson ».
L’autre insuffisance relevée par l’avocat est relative à la fluidité de la chaîne de commandement. A ce propos, indique Me Gningue, le sieur Banguina Kassala a fait état d’un élément fondamental riche en enseignements. « Il dit avoir eu des ennuis avec ses supérieur hiérarchiques, car il avait tenté de dénoncer les massacres perpétrés dans une localité. Il a failli être tué. Un autre témoin a dit que Habré ne voulait pas de l’escalade de guerre au sud en soutenant : « Je peux le confirmer », a dit l’avocat selon qui « beaucoup de pièces qui ont été rapportées, ont été touchées voire même violées ». L’expert qui avait comparu avait dit que seules deux annotations pouvaient ressembler aux écritures de Habré. Suffisant pour lui de demander au juge d’acquitter leur client.
L’autre insuffisance relevée par l’avocat est relative à la fluidité de la chaîne de commandement. A ce propos, indique Me Gningue, le sieur Banguina Kassala a fait état d’un élément fondamental riche en enseignements. « Il dit avoir eu des ennuis avec ses supérieur hiérarchiques, car il avait tenté de dénoncer les massacres perpétrés dans une localité. Il a failli être tué. Un autre témoin a dit que Habré ne voulait pas de l’escalade de guerre au sud en soutenant : « Je peux le confirmer », a dit l’avocat selon qui « beaucoup de pièces qui ont été rapportées, ont été touchées voire même violées ». L’expert qui avait comparu avait dit que seules deux annotations pouvaient ressembler aux écritures de Habré. Suffisant pour lui de demander au juge d’acquitter leur client.