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Crise en Gambie : la RADDHO exige du Président Jammeh le respect de la souveraineté populaire


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Janvier 2017 à 08:05 | | 0 commentaire(s)|

Crise en Gambie : la RADDHO exige du Président sortant Yaya Jammeh le respect de la souveraineté populaire
Crise en Gambie : la RADDHO exige du Président sortant Yaya Jammeh le respect de la souveraineté populaire
La dégradation de la situation humanitaire et des droits de l’homme en Gambie, marquée par des arrestations arbitraires des partisans du président élu, Adama Barrow, la fermeture des médias et l’afflux de milliers de réfugiés vers le Sénégal et la Guinée-Bissau, indisposent la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO), note le communiqué reçu à Leral.net.

Cette situation fait suite à l’échec de la médiation entreprise par la CEDEAO en application des décisions adoptées lors du 50e sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat, tenu le 17 décembre 2016 à Abuja, consistant à s’assurer que le Président élu prête serment le 19 janvier 2017 et, en cas d’échec de la médiation, au déploiement des forces en attente de la CEDEAO en Gambie.

Pour entraver le processus démocratique en Gambie et rester au pouvoir, le président Yaya Jammeh a soumis un recours devant la Cour Suprême inopérante et ordonné l’occupation du siège de la Commission électorale Indépendante.

L’approche de la date prévue pour l’investiture du Président élu, le sentiment d’insécurité grandissant et la perspective d’une intervention de la CEDEAO pour installer par tous les moyens le président démocratiquement élu par les Gambiens sont à l’origine de la dégradation de la situation en Gambie.

Ainsi la RADDHO exige du Président sortant Yaya Jammeh le respect de la souveraineté populaire telle qu’exprimée lors du scrutin présidentiel du 1er décembre 2016, conformément à la Constitution gambienne et à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.

Dénonçant les actes d’intimidation et les arrestations arbitraires perpétrés par les forces de sécurité contre les journalistes et les membres de l’opposition, la RADDHO invite la CEDEAO, l’UA et les Nations- Unies à ne ménager aucun effort pour trouver une solution pacifique à la crise post-électorale en Gambie et d’apporter l’aide nécessaire pour faire face, conformément aux dispositions pertinentes de la Convention des Nations-Unies sur les réfugiés.

 

La rédaction