Leral.net - S'informer en temps réel

De nombreux sites d’info français inaccessibles : attendons avant de crier à la cyberguerre

Rédigé par leral.net le Vendredi 16 Janvier 2015 à 16:04 | | 0 commentaire(s)|

De nombreux sites d’info français inaccessibles : attendons avant de crier à la cyberguerre
Radio France, L'Express, Le Parisien, 20 Minutes, Slate, Mediapart et bien d'autres : ce vendredi matin, de nombreux médias français ont constaté que leurs sites internet étaient inaccessibles, barrés d'un message d'erreur. La faute à un incident touchant le réseau de la société qui héberge le contenu de toutes ces rédactions : Oxalide.

Contactée par téléphone, cette dernière nous indique que l'incident est clos. Et indique sur Twitter ne pas croire, au regard des premiers éléments à leur disposition, en une cyberattaque en provenance de l'extérieur:

De leurs côtés, les médias français reviennent en ligne cahin-caha.

Les premiers éléments de réponse d'Oxalide peuvent donc apaiser tous ceux qui criaient déjà à la "cyberguerre".

L'hypothèse d'une attaque venant de l'extérieur, dans le sillage de l'attaque à Charlie Hebdo, avait en effet la faveur de certains tant ce black-out d'une bonne partie de la presse (accompagnée de nombreux autres sites, tels que celui de Côté maison ou Sushi Shop) intervient dans un climat tendu sur Internet.

Le 15 janvier, soit la veille même, était en effet annoncé comme jour de cyberattaques massives en France. Quand l'Anssi (l'agence en charge de la cybersécurité en France) rappelait le 14 janvier les bonnes pratiques à adopter en cas d'attaques, tout en prévenant:

"L'actualité récente a entraîné un accroissement significatif du nombre d’attaques informatiques visant des sites internet français."

Dans ce cas précis, c'est donc l'attaque dite par déni de service (attaque Ddos) qui était la plus envisagée. Dans sa formule la plus classique, qui consiste à envoyer un très grand nombre de demandes de connexion au site visé dans le but de le submerger, et de le mettre hors ligne. Ou dans une formule moins massive, qui consiste à exploiter d'éventuelles failles et vulnérabilités dans les routeurs.