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Début de l’année scolaire : Les usagers de « Transports en commun » tirent la langue

Les usagers de transports en commun vivent un véritable calvaire. Ce, avec l’ouverture des classes qui a entraîné une hausse de clients de « Ndiaga Ndiaye », bus Tata ou Dakar Dem Dikk. A niveau des différents arrêts, c’est la croix et la bannière pour les usagers de transports en commun. Libération a ouvert une fenêtre sur le calvaire des usagers.


Rédigé par leral.net le Vendredi 9 Octobre 2015 à 15:35 | | 0 commentaire(s)|

Un car rapide en provenance de la Foire roule à vive allure. A hauteur du complexe Yengoulène, les futurs clients sont aux aguets d’autant plus que le car ne pourra pas contenir tous ceux qui sont amassés là, à hauteur du Rond-point de l’Unité 26. Les plus jeunes, pour la plupart des écoliers, ne laissent pas le temps à l’engin de contourner le Rond-point et arriver à l’arrêt. C’est en pleine circulation qu’ils profitent des embouteillages pour s’engouffrer dans le car. Ici, les plus rapides se casent en premier parce qu’il faut suer pour avoir une place et se rendre à l’école à l’heure. En effet, cet arrêt du Rond-point 26, fait office de carrefour pour les habitants venants des quartiers Nord-Foire, Parcelles Assainies et Grand Médine. Il y a, pourtant, deux jours seulement, le client n’avait pas besoin de suer pour dénicher une place dans un transport en commun. Mais, avec l’ouverture des classes, tout a été chamboulé d’autant que la demande est supérieure à l’offre.

« C’est encore parti pour neuf mois de bousculade pour pouvoir arriver à l’heure à l’école. Moi, je trouve qu’il est inadmissible qu’aujourd’hui encore, qu'il y ait un sérieux déficit du parc de véhicules avec tout ce qu’on nous raconte dans les médias », confie un jeune collégien qui porte l’uniforme du Lycée Seydou Nourou Tall. Son camarade, lui, se plaint des longues attentes pour trouver un transport en commun.

Cette forte demande fait l’affaire des chauffeurs de car qui profitent de la situation pour augmenter les tarifs habituels. Selon Mme Faye, les apprentis « divisent » le trajet en plusieurs voyages avec l’idée d’encaisser plusieurs fois des clients » qui sont obligés d’accepter.