Me Assane Dioma Ndiaye, coordonnateur de la Ligue sénégalaise des droits humains considère que c’est une mesure destinée à protéger les jeunes filles appelées à s’enrôler dans l’armée. Car, elles pourraient être exposées à des mariages forcés provenant d’un ordre hiérarchique, explique le droit de l’hommiste. Mme Fatou Kiné Camara, présidente de l’association des juristes sénégalais, embouche la même trompette. Selon elle, cette mesure vise à ne pas troubler les relations professionnelles au sein de l’armé et à éviter certaines situations telles que les avances ou harcèlements sexuels de la part des supérieurs.
Habibatou Traoré
Habibatou Traoré