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Dégradation de l'environnement : Hélène Tine tire la sonnette d'alarme

Le forum des femmes du Groupe de recherche et d’appui aux initiatives féminines (Graif) a vécu. Sur le thème « Rôle des femmes dans la gestion de l’environnement », le forum a regroupé plus de 600 participants venus des quatre coins du pays. Une occasion pour le député Hélène Tine de s’indigner de la dégradation de l’environnement de la ville de Thiès.


Rédigé par leral.net le Mardi 19 Avril 2016 à 09:57 | | 0 commentaire(s)|

Dégradation de l'environnement : Hélène Tine tire la sonnette d'alarme
La dégradation de l’environnement de la ville de Thiès préoccupe le député Hélène Tine. Prenant part au forum des femmes du Groupe de recherche et d’appui aux initiatives féminines (Graif), le député de tirer la sonnette d’alarme. « Nous constatons que c’est comme si on n’est pas conscient des enjeux énormes de la dégradation de l’environnement. Ici à Thiès, en face de la base aérienne, on est en train de détruire tout le couvert végétal qu’il y a dans cette zone. On est en train de couper et de brûler des baobabs multi centenaires pour mettre le béton. Aujourd’hui, Thiès peut se retrouver du jour au lendemain sans poumon vert. Et personne ne dit rien du tout », s’indigne le député à l’Assemblée nationale dans Le Quotidien.

Pour Mme Tine, « cette forêt qu’on est en train de remplacer par du béton est un bien commun. Nous sommes d’accord qu’il faut que l’urbanisation se fasse, mais il faudrait qu’on puisse allier l’urbanisation et la préservation de ces arbres centenaires que nos arrière-grands parents nous ont laissés ». Aussi, tient-elle à alerter les autorités pour que « le peu de forêt qui reste autour de cette ville soit préservé ». La parlementaire d’ajouter : « « Au niveau de la Zone d’aménagement concertée (Zac), il y a deux décors : un, ou il n’y a que du béton et des maisons et l’autre, ou il y a des rôniers et un couvert végétal. Mais bientôt, si on n’y prend pas garde, on ne verra plus un seul rônier dans cette zone ».

Hélène Tine de renseigner que la loi interdisant la vente, la production, la détention des sachets plastiques, votée à l’Assemblée nationale le 4 janvier 2015, n’est pas respectée. « En visitant les stands, nous avons vu que les femmes utilisent toujours les sachets plastiques. Cela veut dire que les autorités, celles gouvernementales, municipales, organisations et partenaires doivent travailler avec les femmes, les accompagner, les soutenir et leur trouver d’autres alternatives pour qu’elles n’utilisent plus ces sachets plastiques. Mais aussi qu’elles puissent porter cette thématique sur l’environnement. Nous pensons qu’on aurait beaucoup plus de succès en impliquant et en appuyant largement les femmes ».