"Si vous êtes dans une coalition et que vous rendez compte qu'elle n'existe que de nom, vous êtes en totale rupture de communication, vous n'avez pas la possibilité de dire au président de la république ce que vous pensez de telle ou telle situation, on ne peut pas après vous demandez une solidarité gouvernementale sur des questions sur lesquelles vous n'avez pas eu l'opportunité de donner un point de vue", a expliqué, Abdourahmane Diouf ajoutant que son parti a sonné déjà l’alerte sur la morosité de la situation économique et sociale sans jamais être entendu. "Nous avons commencé à dire depuis la Tabaski d'octobre 2012 que la cadence n'est pas bonne. On ne nous a pas entendu; aujourd'hui, quand on fait le remaniement, le maître-mot de la nouvelle Première ministre, c'est de dire que nous allons accélérer la cadence mais nous aurions aimé qu'au moment où nous l'avions dit, qu'il y ait une concertation pour savoir pourquoi nous le disions, quels les domaines économiques et sociaux qui ne marchent pas et quelles sont les solutions que Rewmi proposait", a-t-il développé.
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