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Des journalistes boycottent le podium de presse d’Eumeu Sène

Voulant faire dans l'innovation, les organisateurs ont voulu faire découvrir aux journalistes un podium de presse.


Rédigé par leral.net le Jeudi 24 Novembre 2011 à 10:32 | | 0 commentaire(s)|

Des journalistes boycottent le podium de presse d’Eumeu Sène
En effet, la rencontre avec la presse devait débuter à 16heures. Une fois sur place d'aucuns se sont rendus compte que rien n'avait été fait. Et les journalistes d'attendre des heures. Et c'est par la suite que les organisateurs ont parlé de podium de presse. Chacun était bouche bée. "Ce fut la première fois que je l'entende" déclare A. G. Les minutes s'égrènent et les journalistes ne savaient plus à quel saint se vouer. Les organisateurs viennent par la suite dire aux journalistes que "la rencontre se fera en plein air".

Ce qui va créer un grand problème, car "la sécurité n'était pas de taille", selon eux. Certains ont préféré plier bagage par peur d'être agressés. D'autres de constater avant de partir. Pour la plupart, il faut rester. Il était 18h et Eumeu Sène ne se pointe toujours pas. C'est par la suite que les membres de l'organisation ont pu escorter les journalistes pour les installer. Une fois sur place, Ibra Diouf Ndiokhobaye, au micro, faisait introduire des chanteurs et autres rappeurs. Ce qui mit les journalistes en boule. Yawou Dial se joint par la suite à la cérémonie. Il s'en suivit un tohu bohu infernal. Le présentateur finit par perdre la feuille." Où est ma feuille. Passez la moi s'il vous plait" criait-il. Babou Ngom aux commandes avec ses tam-tams, battait de plus en plus fort. Mayé Ndemp d'entonner une chanson.

Le nom de Tyson avait été incessamment prononcé le long de ce podium de presse. C'est souvent des insultes et des quolibets. Et l'exemple en été donné par ce chanteur du nom de Pape Hindou. "Tyson est un défaillant". Eumeu, une fois sur place a commencé par une minute de silence pour le repos de l'âme de son oncle qu'il a enterré dans la journée, avant de confier "ce bébé" aux pikinois.