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Des paysans abandonnés, une école de l'échec, une santé malade... : Malick Noël Seck et Cie fusillent le régime de Macky et écorchent l'opposition

Aphone depuis un certain temps, le Front national de salut public/Mom sa rew a dénoncé avec fougue les politiques dites « prédatrices » du régime de Macky Sall. Un pouvoir qui est, « comme les précédents régimes, aux ordres du FMI, de la Banque mondiale, de l’Union européenne ».


Rédigé par leral.net le Vendredi 28 Août 2015 à 11:05 | | 11 commentaire(s)|

Partant d’une analyse des divers secteurs de la société avec « des paysans abandonnés, une école du peuple délaissée et/ou du choix de l’échec, un secteur de la santé structurellement malade… », Malick Noël Seck et Cie ont affirmé, dans un communiqué reçu par Sud Quotidien, que « cette situation s’explique par l’acceptation, par la classe politique au pouvoir depuis 1960, de la domination du Sénégal ». Et le Front national de salut public/Mom sa rew de renchérir : « C’est l’acceptation de cette domination qui explique le pillage des richesses du Sénégal par l’impérialisme ».

Dans la foulée, M. Seck et ses camarades feront remarquer que « le Président a illustré ce pillage en annonçant lui-même que 97% de nos ressources minières sont arrachées au peuple sénégalais et que son ambition est de réduire ce pillage à 95% à travers la réforme du code minier ». Forts de ces constats, Malick Noël Seck et Cie ont tenu aussi à dénoncer dans leur texte « l’acceptation par le régime de Macky Sall du dernier diktat de la Banque mondiale qui, contre un appui budgétaire de 30 milliards de FCfa accordé le 23 juillet 2015, nous impose une série de réformes dont l’arrêt des nécessaires recrutements, une plus grande libéralisation de la gestion des universités, une augmentation des prix de l’électricité ».

Le Pds, le Grand parti, l’Afp comme le Ps ne sont pas épargnés dans cette critique. Pour Malick Noël Seck, tous ces acteurs sont « au service de l’impérialisme et contre les intérêts du peuple ». Un peuple qui ne peut rester sans rien faire et dont l’une des réponses s’est traduite notamment par deux alternances.