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Destitution de Trump, les bookmakers y croient plus que jamais

Rédigé par leral.net le Jeudi 11 Mai 2017 à 15:10 | | 0 commentaire(s)|

La probabilité de voir le président américain visé par une procédure de destitution, a bondi mercredi, après l’éviction du directeur du FBI.


L’éviction surprise du patron du FBI James Comey n’a pas simplement soulevé une onde de choc à Washington : elle a également provoqué une flambée des paris sur une éventuelle destitution de Donald Trump.
Selon eux, la probabilité de voir le président américain visé par une procédure parlementaire d'”impeachment” avait quasiment doublé mercredi, passant de 33% à 60%, a affirmé Lewis Davey, porte-parole de la société irlandaise de paris en ligne Paddy Power. “On n’avait jamais atteint une telle probabilité d’un “impeachment” de Trump dans son premier mandat”, a-t-il commenté.

Donald Trump faisait face à une pluie de critiques après avoir limogé mardi James Comey, qui supervisait notamment l’enquête sur une possible collusion entre l’équipe de campagne du milliardaire républicain et les autorités russes.

Parallèle avec Nixon en 1973

Cette éviction a réveillé le souvenir de la décision prise en 1973 par le président Richard Nixon de révoquer le Procureur spécial en charge de l’enquête sur le scandale du Watergate. Un an plus tard, Nixon avait démissionné face à la certitude d’être destitué par le Congrès.

Le parallèle n’a pas échappé à certains parieurs. L’un d’eux était ainsi prêt à miser 129.000 dollars sur une démission forcée de Donald Trump cette année, même si son pari n’a pas trouvé preneur, a indiqué Naomi Totten, du site britannique "Betfair".

Dans les heures ayant suivi le limogeage de James Comey, la probabilité d’un départ du président américain dans l’année est par ailleurs passée de 10% à 25%, a-t-elle ajouté. Rien ne dit toutefois que l’emballement des parieurs ait des bases solides.

Les paris en ligne étant très rarement autorisés aux Etats-Unis, ces probabilités ne reflètent que très vaguement les opinions américaines. Le fait que les républicains soient aux manettes des deux chambres du Congrès rend par ailleurs peu probable une procédure de destitution du président qui appartient à ce parti.