Deux questions d’actualité interpellent les consciences citoyennes en ce qu’elles soulèvent des risques plausibles de manipulation de l’opinion et de violation de la Constitution. L’éventuel report des élections législatives et la récurrente controverse sur le statut de l’opposition, sont destinés à tromper la vigilance du peuple. Nous nous objectons sans ambage à toute forfaiture, d’où qu'elle provienne.
En effet, une réorganisation du calendrier électoral est envisagée par l’APR et ses alliés, sous le prétexte de la rationalisation. Concrètement, il s’agit entre autres, du couplage des élections législatives et présidentielles. Ceci aurait pour retombée immédiate de renvoyer les prochaines échéances de 2022 à 2024. En vérité, Macky Sall trouve ainsi le moyen d’éviter à sa clique et à ses courtisans, de se retrouver minoritaires à l’Assemblée nationale avant la fin de présent mandat présidentiel.
L’alibi, qui consiste à réduire les scrutins et les budgets d'organisation, ne résiste pas à l’impérative conformité aux textes et à la nécessité de stabiliser les rendez-vous des consultations populaires.
Par ailleurs, le chef de l’opposition, c’est aussi et surtout l’affaire de l’APR et de ses alliés. Ainsi la tendance insidieuse à alimenter des querelles de clocher, est destinée à braquer les opposants, les uns contre les autres et à les détourner des véritables préoccupations de la majorité.
Certes, la désignation du chef de l’opposition est une exigence constitutionnelle. Pour autant, elle relève de l’accessoire dans l’ordonnancement des enjeux de transparence du processus électoral et d’assainissement de la vie publique.
En effet, une réorganisation du calendrier électoral est envisagée par l’APR et ses alliés, sous le prétexte de la rationalisation. Concrètement, il s’agit entre autres, du couplage des élections législatives et présidentielles. Ceci aurait pour retombée immédiate de renvoyer les prochaines échéances de 2022 à 2024. En vérité, Macky Sall trouve ainsi le moyen d’éviter à sa clique et à ses courtisans, de se retrouver minoritaires à l’Assemblée nationale avant la fin de présent mandat présidentiel.
L’alibi, qui consiste à réduire les scrutins et les budgets d'organisation, ne résiste pas à l’impérative conformité aux textes et à la nécessité de stabiliser les rendez-vous des consultations populaires.
Par ailleurs, le chef de l’opposition, c’est aussi et surtout l’affaire de l’APR et de ses alliés. Ainsi la tendance insidieuse à alimenter des querelles de clocher, est destinée à braquer les opposants, les uns contre les autres et à les détourner des véritables préoccupations de la majorité.
Certes, la désignation du chef de l’opposition est une exigence constitutionnelle. Pour autant, elle relève de l’accessoire dans l’ordonnancement des enjeux de transparence du processus électoral et d’assainissement de la vie publique.