« C’est aux environs de 3 heures du matin que j’ai entendu un bruit qui ressemblait à un bruit de voiture. Quand j’ai sursauté du lit, j’ai automatiquement pensé à l’interrupteur du courant, que j’ai fait sauter. Ensuite, nous avons pris nos dispositions pour faire face. Au loin, nous avons aperçu des groupes d’individus qui voulaient surement nous voir calciné », raconte l’imam Ndour, visiblement sous le choc et dont le visage témoigne de sa nuit blanche.
Dans la cours de la maison, des bidons qui contiendraient un liquide inflammable ont été brandis par l’imam. « Ces bidons ont servi à asperger l’essence sur maison et en certains autres endroits. Ensuite, ils ont mis le feu, mais heureusement, tout n’a pas brulé », accuse l’imam Ndour.
« J’accuse les même qui qui avaient attaqué ma maison le 6 décembre dernier. Ce sont les mêmes aussi qui ont mis le feu à la mosquée quelques jours plus tard. Je sais qu’ils sont venus pour m’assassiner, mais qu’ils sachent que nous sommes, ma famille et moi, sous la protection de Dieu. » L’objectif selon eux, « c’est de rendre coup pour coup » dans ce qui ressemble de plus en plus à une guerre religieuse. Le feu couve à Keur-goumak et l’Etat semble faire la sourde oreille. Aucun effort d’éléments des forces de l’ordre n’a été enregistré, au grand désarroi de l’imam. « L’Etat est en train de laisser pourrir la situation. On ne joue pas avec le feu », dit l’imam Ndour déterminé à rester à Keur-goumak, au péril de sa vie.
Dans la cours de la maison, des bidons qui contiendraient un liquide inflammable ont été brandis par l’imam. « Ces bidons ont servi à asperger l’essence sur maison et en certains autres endroits. Ensuite, ils ont mis le feu, mais heureusement, tout n’a pas brulé », accuse l’imam Ndour.
« J’accuse les même qui qui avaient attaqué ma maison le 6 décembre dernier. Ce sont les mêmes aussi qui ont mis le feu à la mosquée quelques jours plus tard. Je sais qu’ils sont venus pour m’assassiner, mais qu’ils sachent que nous sommes, ma famille et moi, sous la protection de Dieu. » L’objectif selon eux, « c’est de rendre coup pour coup » dans ce qui ressemble de plus en plus à une guerre religieuse. Le feu couve à Keur-goumak et l’Etat semble faire la sourde oreille. Aucun effort d’éléments des forces de l’ordre n’a été enregistré, au grand désarroi de l’imam. « L’Etat est en train de laisser pourrir la situation. On ne joue pas avec le feu », dit l’imam Ndour déterminé à rester à Keur-goumak, au péril de sa vie.