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Dirigeants sénégalais et ivoiriens mènent le même combat

Aps - Les dirigeants sénégalais et ivoiriens vivent la même hantise de devoir débuter le Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football sans leurs joueurs les plus valables, à quelques semaines du démarrage de la compétition.
par APS


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Janvier 2009 à 04:21 | | 0 commentaire(s)|

Dirigeants sénégalais et ivoiriens mènent le même combat
Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, par ailleurs, président du Comité d’organisation du Chan, dans un entretien paru dans plusieurs quotidiens locaux, a demandé aux dirigeants de veiller à ne pas laisser partir les internationaux locaux.La Côte d’Ivoire, dont l’ambition est de remporter la compétition qu’elle organise, trouve déjà du mal à intéresser ses grands clubs, l’Africa Sport et l’Asec d’Abidjan notamment à cette compétition qui ne met aux prises que les joueurs locaux.

Déjà en novembre dernier, ces deux géants du football ivoirien, avaient refusé de laisser partir leurs joueurs au tournoi de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) qui s’est joué à Bamako (Mali). Les Eléphants locaux avaient remporté le tournoi aux tirs au but sans les joueurs de ces deux clubs. Mais leur entraîneur national sait qu’il lui reste beaucoup pour remporter le Chan, un tournoi d’un tout autre niveau.

Au Sénégal, en lieu et place des dirigeants, c’est l’entraîneur Joseph Koto qui redoute le départ de ses joueurs avant le démarrage du tournoi.

Réagissant après le tirage au sort qui plaçait le Sénégal dans le même groupe que la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et la Zambie, il avait dit que sa crainte ce n’est pas ses adversaires mais d’aller jouer cette compétition sans la plupart des joueurs qui lui ont permis de se qualifier.

L’ancien ailier international a demandé aux dirigeants de jouer le jeu et d’interdire un tel départ à leurs protégés pour l’intérêt supérieur du football national. Selon lui, après ce tournoi, ces joueurs auront plus de possibilité sans compter la possibilité de relancer définitivement le football national éliminé de toutes les compétitions jusqu’après 2010.Sous le couvert de l’anonymat deux dirigeants de clubs interrogés par l’Aps, font remarquer qu’il est quasiment impossible de retenir un footballeur au Sénégal.

‘’Il faut penser à leur situation difficile sur place et tous les problèmes qu’ils peuvent résoudre quand ils auront acquis ce statut de professionnel’’, a expliqué cet ancien professionnel. Il a ajouté que personnellement, il lui sera impossible de dire à un joueur de surseoir à un bon contrat pour une compétition comme le Chan.

Cet autre dirigeant abonde dans le même sens, rappelant les risques d’accident dans le milieu du sport. ‘’Avec quels yeux, je regarderais un footballeur que j’aurais empêché de partir et qui se retrouverait avec une grave blessure mettant un trait à sa carrière’’, a-t-il dit. Il a estimé que le coach national doit aller dans le sens d’élargir son groupe pour qu’en cas de départ d’un ou de plusieurs joueurs, il ne se retrouve pas démuni.

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