L’affaire fait couler beaucoup d’encre à Louga. La dame Seydane Gaye Sèye aurait été abreuvée d’injures puis agressée par le clerc d’huissier venu avec un policier pour une saisie. Abdourakhmane Diabira avait été chargé par Me Sakine de saisir un objet de valeur chez Madame Sèye. L’époux de cette dernière, émigré en Italie, avait été condamné par le tribunal à payer une pension alimentaire de 50 mille francs par mois à ses deux enfants nés de son premier mariage avec Khoudia Sow. Il avait été condamné à payer cette somme simplement « parce qu’il est à l’Etranger et que le juge suppose qu’il a les moyens d’assurer cette charge », disent ses proches.
Pourtant, atteint par la difficile situation économique et financière qui sévit au pays d’Enrico Letta, Aly Sèye va se montrer incapable d’honorer d’exécuter cette décision de justice. Il est resté dix mois sans passer à la caisse. Lasse d’attendre, Khoudia Sow engage l’huissier Me Sakine qui envoie son clerc flanqué d’un policier pour saisir chez M. Sèye un objet d’une valeur équivalente à la somme que ce dernier devait verser à son ex épouse durant les dix mois écoulés.
Arrivés sur les, Abdourakhmane Diabira et l’homme de tenue, un certain Ousmane Banora, trouvent sur place Seydane Gaye Sèye qui leur fait comprendre qu’ils ne pouvaient pas accéder à la maison tout simplement « parce que M. Diabira ne s’est pas présenté et n’a pas montré sa carte professionnelle ». « C’est en ce moment que le policier de justice m’a insultée et brutalisée. Je suis alors sortie pour aller au tribunal pour rédiger une plainte. A mon retour, je me suis rendue compte qu’ils ont saisi ma chaine en or d’une valeur de quatre cents mille francs CFA », Seydane qui a porté contre Abdourakhmane Diabira et Ousmane Banora auprès du procureur de la République près du tribunal régional de Louga. Le certificat médical confirme que Madame Sèye a été victime de coups et blessures.
Jointe au téléphone par Leral, l’huissier de justice qui avait envoyé son clerc chez Aly Sèye, réfute les accusations de Seydane. « Aly Sèye doit une pension alimentaire à son ex-épouse qu’il n’a pas payée. On est allé chez lui faire une saisie et on attend les délais. Je ne sais pas comment un policier peut se permettre de brutaliser une dame », explique Me Sakine.
Pourtant, atteint par la difficile situation économique et financière qui sévit au pays d’Enrico Letta, Aly Sèye va se montrer incapable d’honorer d’exécuter cette décision de justice. Il est resté dix mois sans passer à la caisse. Lasse d’attendre, Khoudia Sow engage l’huissier Me Sakine qui envoie son clerc flanqué d’un policier pour saisir chez M. Sèye un objet d’une valeur équivalente à la somme que ce dernier devait verser à son ex épouse durant les dix mois écoulés.
Arrivés sur les, Abdourakhmane Diabira et l’homme de tenue, un certain Ousmane Banora, trouvent sur place Seydane Gaye Sèye qui leur fait comprendre qu’ils ne pouvaient pas accéder à la maison tout simplement « parce que M. Diabira ne s’est pas présenté et n’a pas montré sa carte professionnelle ». « C’est en ce moment que le policier de justice m’a insultée et brutalisée. Je suis alors sortie pour aller au tribunal pour rédiger une plainte. A mon retour, je me suis rendue compte qu’ils ont saisi ma chaine en or d’une valeur de quatre cents mille francs CFA », Seydane qui a porté contre Abdourakhmane Diabira et Ousmane Banora auprès du procureur de la République près du tribunal régional de Louga. Le certificat médical confirme que Madame Sèye a été victime de coups et blessures.
Jointe au téléphone par Leral, l’huissier de justice qui avait envoyé son clerc chez Aly Sèye, réfute les accusations de Seydane. « Aly Sèye doit une pension alimentaire à son ex-épouse qu’il n’a pas payée. On est allé chez lui faire une saisie et on attend les délais. Je ne sais pas comment un policier peut se permettre de brutaliser une dame », explique Me Sakine.
Après Seydane Gaye, c’est un autre citoyen qui s’est plaint de l’attitude de l’huissier de justice. Mbaye Guèye accuse Me Sakine et son clerc d’avoir « saccagé » son magasin qu’il avait pris en location durant ces huit dernières années. « C’est quand le propriétaire du bâtiment a voulu augmenter le prix de la location qu’il y a eu problème, explique M. Guèye. Nous sommes allés devant le juge pour régler notre différend. A ma grande surprise, avant même que la décision définitive du tribunal soit rendue, M. Diabira est venu tout dévaster ».
Mais là aussi, l’huissier de justice balaie les allégations de Mbaye Guèye d’un revers de la main et explique qu’elle est dans ses droits. « Les ordonnances de référé, c’est exécutoire. C’est une décision de justice qu’on a exécutée avec l’assistance de la force publique. On ne pouvait pas le faire s’il n’y avait pas une décision de justice. La décision de justice a été rendue. Mbaye Guèye a fait une opposition mais malheureusement pour lui ça ne veut rien dire. L’opposition ne peut pas être une entrave à l’exécution de la décision de justice », dit Me Sakine au bout du fil.