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"Du 08 avril 1991 au 18 octobre 1992, l’opposant Wade a été ministre d’Etat auprès du président de la République, Abdou Diouf"

PRECISIONS DE L’UNION NATIONALE POUR LE PEUPLE
UNP/Bokk Jëmù


Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Avril 2017 à 18:32 | | 0 commentaire(s)|


 
Le 21 Avril 2017, à l’occasion du décès de la mère de Monsieur Samuel Sarr (Paix à son âme), le Président de la République du Sénégal Monsieur Macky Sall après avoir rappelé ses relations trentenaires avec Me Souleymane Ndéné Ndiaye, a fait un appel à son endroit en ses termes : « Je demande à mon ami Souleymane Ndéné Ndiaye de venir travailler avec nous, même s’il est devenu chef de parti. Souleymane, je te demande de venir soutenir le travail de ton frère et ami pour l’intérêt du pays ».
 
A son retour, nous avions déjà une réunion de prévue avec lui et l’on a commencé à discuter de cet appel sans pour autant mesurer ou analyser les propos tenus par M. Macky Sall.
 
C’est dans la nuit que les sites d’information en ligne ont repris le discours du Président de la République avec ses propres mots. C’est ainsi que nous avons commencé les consultations car eu égard à la sincérité dans les propos, il fallait donner une réponse : un OUI ou un NON.

Tous les responsables de notre parti politique ont été consultés sans que le frère Secrétaire Général national ne donne la direction à suivre, à part une seule et unique condition : On ne transhumera jamais.
 
Certains ont été saisis par mail, d’autres par téléphone et certains physiquement à travers des rencontres. C’est le moment de souligner que de hautes personnalités du pays, religieuses ou politiques, nous ont fait l’amabilité d’appeler pour donner leur avis qui n’était autre chose que d’accepter. Qu’ils en soient tous remerciés.

Je n’apprends rien à personne quand je dis que DECIDER est un acte très difficile surtout quand cela doit embarquer un grand groupe. Il a fallu choisir et l’on a choisi.
 
Maintenant, aucune décision ne peut avoir l’approbation de tout le monde et cela on s’y est bien préparé.
Ce qui a le plus pesé sur la balance de la décision prise, reste la fin des propos de Monsieur Macky Sall quand il dit que c’est pour l’intérêt du pays. Au-delà des relations d’amitié, de parenté ou autres, l’appel à la construction du Sénégal est plus fort que tout.
 
Lors de crises qui ont secoué le Sénégal entre 1981 et 2000, le président de la République d’alors Abdou Diouf et son remplaçant à la tête du pays, Me Abdoulaye Wade se retrouvaient autour de l’essentiel : l’intérêt national.
 
 C’est à partir de 1991 qu’il y a eu des retrouvailles. Rappelez-vous du gouvernement de majorité présidentielle de 1991.
 
Du 08 avril 1991 au 18 octobre 1992, l’opposant Wade a été ministre d’Etat auprès du président de la République. Le dialogue a également prévalu au lendemain des élections de 1993 remportées par le candidat du Ps, Abdou Diouf au 1er tour avec 58,40% aux dépens de Me Wade qui a engrangé 32,03%. C’est ainsi que le président Wade s’est retrouvé dans le gouvernement de Diouf entre 1995 et 1997 comme ministre d’Etat auprès du président de la République.
 
Comment dire non à un appel au nom de l’intérêt du Sénégal ? Cela nous ne pouvons pas.

Si nous étions mûs que par des intérêts bassement politiques, on aurait d’abord discuté avec le Président de la République pour savoir ce qu’il nous propose dans la future collaboration. Ce que nous n’avons jusqu’ici pas fait.
 
Nous avons mis en place un parti afin de participer à améliorer les conditions de vie des Sénégalaises et des Sénégalais ; On nous y a appelé alors pourquoi ne pas répondre favorablement si avec notre parti on pense avoir des idées pour apporter notre pierre à l’édifice.

Nous voulons ici et maintenant réitérer notre désapprobation en ce qui concerne la transhumance. Nous ne serons jamais des transhumants. Nous avons un parti et nous le gardons tout en continuant à le massifier. La preuve en est les missions séjournant actuellement à Ziguinchor, Bignona, Cap Skiring et prochainement à Koumpentoum, Tamba et Kédougou afin de rencontrer nos sœurs et frères de même formation politique.  Jamais l’UNP/Bokk Jëmù ne disparaîtra au profit d’un autre parti.
 
Vous conviendrez tous avec nous que le processus de décision est un processus complexe et très difficile surtout dans notre pays. Cependant, nous l’avons fait avec courage et intelligence, tout en laissant l’interprétation de l’acte posé aux citoyens sénégalais. 
 
Nous voulons montrer aux uns et aux autres qu’il faut savoir se mettre à la disposition du pays même s’il faille en mourir. Comprenons que le Sénégal a beaucoup fait pour notre Secrétaire Général qu’il lui est impossible aujourd’hui, de lui tourner le dos.
 
Dans notre collaboration avec le Président de la République, nous comptons venir avec de réelles propositions et cela dans tous les secteurs afin de corriger certains dysfonctionnements que nous avons notés et corrigés dans notre programme de société.
 
Sénégalaises et Sénégalais, nous demandons à toutes et à tous de prier pour que notre cher pays retrouve sa sérénité et que tous ses fils se mettent à son service pour l’intérêt supérieur de la nation.
Dakar, le 27 Avril 2017
 
 
La cellule de communication
de l’Union Nationale pour le Peuple
UNP /Bokk Jëmù