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EXCLUSIF. La famille de Théo au coeur d'une enquête financière

Rédigé par leral.net le Jeudi 23 Février 2017 à 22:00 | | 0 commentaire(s)|

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La famille de Théo est au coeur d'une enquête financière pour abus de confiance et escroquerie. Les interrogations portent sur une somme de 678 000 euros.


CAPTURE ECRAN. Mickael Luhaka, ici sur le plateau de "C à vous", est le président de l’association Aulnay Events
CAPTURE ECRAN. Mickael Luhaka, ici sur le plateau de "C à vous", est le président de l’association Aulnay Events
C’est une affaire qui embarrasse les autorités, et ce jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. La famille de Théo, et Théo lui-même, se retrouvent au coeur d’une affaire financière. Selon nos informations, une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour « suspicion d’abus de confiance et escroquerie » en juin dernier, soit bien avant le viol présumé du jeune homme lors d’une interpellation brutale, le 2 février dernier, à Aulnay-sous-Bois.
 
Cette enquête, confiée au Service départemental de la police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis ne remet évidemment pas en cause les violences policières présumées subies par Théo.
 
Tout commence courant 2015 par un contrôle de l’Inspection du travail d’Ile-de-France concernant l’association Aulnay Events dont le président est Mickael Luhaka, l’un des frères de Théo. L’association est censée avoir embauché 30 salariés, formés pour être animateurs de rue. Le but d’Aulnay Events ? Lutter contre la violence dans le département... L’association aurait reçu, entre janvier 2014 et juin 2016, 678 000 euros de subvention d’Etat par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi, dit contrat aidés.
 
Mickael Luhaka se défend d’avoir employé des salariés fantômes
 
S’agit-il d’employés fantômes ? Lors du contrôle de l’Inspection du Travail aucun élément matériel probant n’a pu être produit par les dirigeants de l’association pour étayer la réalité des emplois. Par ailleurs, plus de 350 000 euros de cotisation sociales, notamment URSSAF, n’ont pas été réglées. Entre temps, l’association a mis la clef sous la porte. D’où un signalement en avril 2016 de l’Inspection du Travail auprès du procureur de la République de Bobigny.

source: Yahoo