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Edition 2017 du Daaka, un tragique rendez-vous qui restera dans les annales

L'édition 2017 du Daaka a été marquée cette année par l'incendie qui a fait de nombreux morts et des dégâts matériels considérables. Et les autorités se sont distinguées par leur incapacité à faire face à la situation.


Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Avril 2017 à 13:46 | | 0 commentaire(s)|

Edition 2017 du Daaka, un tragique rendez-vous qui restera dans les annales
Quand des agents de l'Etat se demandent à quoi ont servi les réunions préparatoires au Daala 2017, les pèlerins ne doivent avoir que leurs yeux pour pleurer. Malgré les discours officiels à l'image d'une politique générale pour le Daaka, des pèlerins sont rentrés choqués.

En attendant de voir pour croire aux promesses des autorités, comme lors des réunions préparatoires. en tous cas, la gendarmerie affirme qu'à la veille de l'incendie ayant fait de nombreux morts, un feu s'était déclaré la veille près de la montagne. Il avait été vite maîtrisé selon les forces de sécurité. Alors pourquoi, l'incendie a-t-il fait autant de morts?

Tout d'abord, des pèlerins ont accusé les sapeurs-pompiers de n'avoir pas alimenté en eau leurs citernes. Tandis que les forces de sécurité, particulièrement, les gendarmes ont mis en avant la panique, le thermomètre pour justifier le nombre élevé de morts. "Beaucoup de personnes qui ont paniqué, ne savaient pas quelle direction prendre. Et vu qu'elles étaient également vieilles, elles ont été rattrapées par les flammes qui se propageaient vite sous l'effet du vent. Si vous regardez, il y a eu plus de sexagénaires et de septuagénaires ayant péri dans l'incendie. Donc, cela n'a pas facilité le travail des secouristes", explique un haut gradé de la gendarmerie.

Du côté des sapeurs pompiers, on estime que vu la rapidité des flammes et l'encombrement en plus de la foule, il était difficile de venir à bout de l'incendie. Même si des camions-citernes étaient bien placés, le vent, la chaleur, la fumée, et l'âge avancé des pèlerins, ont corsé le bilan de l'incendie.

Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'un incendie se déclare au Daaka. Il y a eu des précédents en 1971 et en 1987 mais ils n'étaient pas d'une telle ampleur. En 2010, six personnes avaient péri et plusieurs autres avaient été blessés dans des conditions similaires. En 2014, une partie du site avait été complètement ravagée par les flammes.

Un nouveau drame était donc prévisible étant donné que le site du Daaka se trouve dans une zone accidentogène.Très tôt, il fallait organiser les conditions de séjour des pèlerins au niveau du site. Conclusion, l'Etat a failli dans sa mission régalienne de protéger et de sécuriser les citoyens.

source: walfquotidien

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