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Editorial : Faites donc bouger les choses, Monsieur le Président !

(Exceptionnellement, j’ai choisi de rédiger mon éditorial sous la forme d’une adresse au Président Macky Sall).
Monsieur le Président de la République,


Rédigé par leral.net le Samedi 4 Août 2012 à 21:46 | | 16 commentaire(s)|

Editorial : Faites donc bouger les choses, Monsieur le Président !
Veuillez tout d’abord recevoir mes salutations déférentes. En ce mois béni du Ramadan, je vous prie de recevoir mes vœux de paix, de bonne santé, de longévité, de bonheur et de prospérité. Puisse Dieu vous maintenir longtemps à la tête du Sénégal afin que vous puissiez traduire en actes les immenses ambitions que vous nourrissez pour ce pays qui nous est si cher. Si j’ai pris la plume pour m’adresser solennellement à vous, aujourd’hui, Monsieur le Président, c’est justement pour parler de la situation du Sénégal et des conditions de vie de son peuple. Il y a un peu plus de 100 jours, vous accédiez au pouvoir au milieu des cris d’allégresse de ce peuple heureux de se débarrasser enfin d’un régime, celui du Président Abdoulaye Wade, qui, même s’il a à son actif d’innombrables réalisations — notamment dans le domaine des infrastructures mais pas seulement —, avait fini par connaître une dérive monarchique inquiétante sur fond d’un enrichissement effréné d’un petit clan de politicien et d’affairistes. Jamais la corruption n’avait connu un tel niveau que durant les 12 années du régime de Wade. Et pendant que le clan au pouvoir s’en mettait plein les poches, le peuple, lui, croupissait dans la misère. Bien évidemment, il serait fastidieux de dresser dans cet article un bilan des années Wade, un exercice pour lequel, sans doute, tout un livre ne suffirait pas.
Qu’il me suffise tout simplement de rappeler qu’à votre arrivée au pouvoir, vous symbolisiez les espoirs du peuple sénégalais à un point tel qu’il vous a plébiscité avec 65 % des suffrages exprimés, un score sans appel qui traduit le ras-le-bol de nos compatriotes vis-à-vis du président Abdoulaye Wade qu’ils ont chassé sans ménagement. L’ampleur de votre victoire était à la mesure des espoirs de tous les Sénégalais qui vous ont élu sur la base d’un programme de rupture en espérant que votre accession aux affaires constituerait pour eux l’aube d’un jour nouveau. Ils espéraient surtout, en vous élisant, que leurs conditions de vie s’amélioreraient, que le pays serait gouverné autrement, qu’une action vigoureuse serait entreprise contre les voleurs de l’ancien régime, que le mérite succèderait au népotisme et au clientélisme politique dans la nomination aux postes de responsabilités étatiques ou à la tête des sociétés nationales, que la famille présidentielle serait moins présente dans les affaires, que le pouvoir des lobbies, à défaut d’être supprimé, serait à tout le moins desserré etc. Les Sénégalais espéraient surtout que le train de vie de l’Etat serait réduit de manière drastique et que cet Etat vivrait enfin selon ses moyens, c’est-à-dire modestement. Oh certes, des mesures symboliques, mais qui allaient dans le bon sens, ont été prises durant les premiers jours de votre magistère comme la réduction du nombre de ministres avec un gouvernement resserré à 25 membres, votre décision de renoncer volontairement à deux années de votre mandat réduit ainsi à cinq ans contre sept, la durée pour laquelle vous avez été élu, la baisse des prix des denrées de première nécessité comme le riz, le sucre et l’huile, la suppression de 59 agences et directions de sociétés nationales, la réduction de la taille des délégations officielles à l’étranger, les quelque 34 milliards de francs consacrés au monde rural, la tenue de conseils des ministres dans les régions pour vous rapprocher davantage des administrés et mieux vous imprégner de leurs problèmes etc. Il y a aussi les convocations de pontes de l’ancien régime à la Police ou à la gendarmerie ou la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite etc.
Seulement voilà, beaucoup de Sénégalais ont l’impression que la plupart de ces mesures, qui, j’en suis sûr personnellement, procèdent de bons sentiments ou d’intentions louables, sont, au mieux, vidées de leur substance et, au pire, de la poudre aux yeux. Prenons l’exemple de la taille du gouvernement : si, effectivement, l’équipe dirigée par M. Abdoul Mbaye ne compte que 25 ministres — qui ne sont pas tous des lumières mais passons… —, par contre la présidence de la République est en passe de battre le record du monde ministres-conseillers ! On nous dira, certes, que ces derniers ne coûtent que des salaires et qu’ils ne disposent ni de cabinets ni de budgets, mais force est de reconnaître que ce sont quand même des ministres qui ont un coût, un sacré coût, en plus des avantages forcément ministériels dont ils disposent. Autre exemple : vous aviez promis de donner un coup de pied dans la fourmilière des agences qui ont poussé comme champignons sous la pluie du temps de l’Alternance : or, à part quelques agences virtuelles et des directions de ministères qui n’existaient que de noms, la plupart des agences de Wade ont été maintenues en l’état. Ce alors que vous auriez pu supprimer toutes ces agences créées par le président Wade sans grand dommage pour le pays. Quant à la baisse des prix des denrées, le consommateur ne la ressent tout simplement pas. Pour cause, les commerçants refusent de l’appliquer. Et malgré ça, on n’a pas vu le gouvernement envoyer un seul d’entre eux en prison, ne serait-ce que pour l’exemple. S’agissant du train de vie de l’Etat, beaucoup de Sénégalais avaient cru qu’à votre arrivée au pouvoir, vous supprimeriez le Sénat dont tout le monde sait qu’il est non seulement inutile — s’il avait une quelconque utilité, ça se saurait, non ? — mais encore qu’il est terriblement coûteux pour nos finances publiques. Au lieu de quoi, vous vous apprêtez à y nommer vos souteneurs qui ont été recalés lors de la confection des listes pour les élections législatives. Encore une fois, le Sénégal a-t-il les moyens de maintenir tout à la fois une Assemblée nationale — une institution dont les Sénégalais ont montré le peu de cas qu’ils s’en font en s’abstenant massivement lors des élections législatives du 1er juillet dernier —, mais aussi un Sénat et un Conseil économique et social ? A propos du Sénat, d’ailleurs, même quelques-uns de vos alliés de la première heure comme le Pr Abdoulaye Bathily réclament sa suppression et ils ont bien raison. Vous aviez promis de diminuer le nombre des ambassades à l’étranger, on attend toujours.
S’agissant des nominations aux postes de responsabilités ou à la direction des sociétés nationales, plutôt que de procéder par des appels à candidatures et de mettre les postes en compétition, l’appartenance à l’APR a été privilégiée dans la plupart des cas, le critère de compétence étant relégué au second plan. De ce point de vue, le cas le plus emblématique de mal-gouvernance est sans doute celui de la Senelec, société nationale stratégique s’il en est. Conséquence de toutes ces nominations clientélistes, pour ne pas dire politiciennes, on est en train d’assister à la mise en place d’un Etat-Apr qui n’augure rien de bon. On pourrait multiplier les exemples à l’envi.
Monsieur le Président de la République,

Cent jours après votre élection à la tête du Sénégal, le désenchantement est grand et nombreux sont nos compatriotes qui commencent à se demander si ça valait finalement la peine de se mobiliser aussi massivement pour chasser les Wade si c’est pour aboutir à ce résultat. C’est que leurs conditions se sont tellement dégradées, ils se sont tellement appauvris ces derniers mois — mais ça, ça remonte au moins aux deux dernières années du régime de Wade — qu’ils se demandent s’il ne valait pas mieux, finalement, ce dernier continuer. Résultat : A l’allégresse a succédé le désenchantement, à l’espoir le découragement, à l’ivresse de la victoire, la gueule de bois. La morosité s’est installée partout. Et les fruits n’ont pas encore franchement tenu la promesse des fleurs du 25 mars. En cause : la situation économique catastrophique dans laquelle se trouve le Sénégal actuellement. Sans doute vivons-nous les douleurs de l’enfantement d’un monde nouveau mais le fait est que beaucoup d’entreprises sont par terre, les banques ne prêtent presque plus, l’Etat, moteur de l’activité économique ne paye pas ses fournisseurs, les investisseurs potentiels observent un attentisme préjudiciable à l’activité économique, et la peur des audits et des enrichissements illicites a poussé les détenteurs d’argent à le planquer.
Et c’est là justement que je ne comprends pas votre silence, Monsieur le Président. Vous savez parfaitement que vous avez hérité d’une situation économique catastrophique, que les finances publiques sont exsangues et que, n’eut été l’appui budgétaire de 85 milliards de francs que nous a accordé la France — une première tranche de 53 milliards de francs vient enfin d’être débloquée —, le Trésor public ne serait pas loin de la cessation de paiement. Partout ailleurs, les gouvernements confrontés à une situation aussi difficile ont mis en place des plans d’austérité drastiques et l’ont fait savoir. Pourquoi donc ne vous adressez-vous pas solennellement à nos compatriotes pour leur dire la vérité sur la situation des finances publique et, en même temps, leur demander de se serrer la ceinture ? Là où les gouvernements des Usa, de presque tous les pays européens, de beaucoup d’Etats asiatiques infiniment plus riches que le Sénégal ont adopté des budgets de rigueur, pourquoi ne feriez-vous pas la même chose plutôt que de bercer les Sénégalais d’illusions cruelles qui n’engendreront que des réveils encore plus douloureux pour eux ? Est-ce bien raisonnable de donner l’impression de pouvoir satisfaire, par exemple, les revendications irréalistes des syndicats d’enseignants avec lesquels des négociations vont être ouvertes ? Et ce alors que vous savez parfaitement qu’il n’y a rien à négocier, le Trésor public étant pratiquement en cessation de paiement. De même, est-ce responsable de faire preuve de compréhension à l’endroit des revendications des magistrats dont la corporation est celle qui a sans doute le plus bénéficié des prodigalités de l’Etat au cours des années Wade ? A ce rythme, les revendications catégorielles vont se multiplier et en satisfaire une seule, ce serait ouvrir la boîte de Pandore des grèves et des chantages sans fin. Egalement, au vu de la situation calamiteuse de ses finances, il est bien évident que l’Etat ne peut plus continuer de subventionner sans fin les prix de l’électricité et qu’il faudra bien se résoudre à leur augmentation. Pensez donc : c’est 120 milliards de francs que nous coûtent ces subventions ! Last but not least, le Sénégal ne peut plus se permettre d’offrir des bourses ou des aides à tous ses étudiants, ce n’est pas possible et il faut avoir le courage de le dire quitte à engager un bras de fer avec ces enfants gâtés de la République que sont les étudiants. Partout à travers le monde — et même au Sénégal avant l’avènement de Wade — les bourses ont toujours été attribuées selon des critères pédagogiques (aux excellents étudiants) ou sociaux (ceux d’entre eux orphelins ou issus de familles extrêmement modeste) Vouloir en donner à tout le monde, ça n’existe qu’au Sénégal et, de toute façon, on n’en a plus les moyens. Je sais, je sais que votre gouvernement est en train, sans le dire, d’appliquer une politique de rigueur. Et à la différence de M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, vous, vous savez que votre gouvernement fait une politique de rigueur, mais sans le dire ! Eh bien, dites-le donc aux Sénégalais afin qu’ils le sachent et s’y préparent en conséquence.
Monsieur le Président de la République,
Votre volonté de traduire dans les faits les changements que vous avez promis aux Sénégalais est sans doute intacte et je n’irai pas jusqu’à douter de votre détermination à prendre à bras-le-corps les problèmes du Sénégal afin de leur trouver des solutions appropriées. Oh, je sais que si vous avancez aussi prudemment, c’est parce que vous êtes obligé de vous déplacer au milieu d’un terrain miné par les bombes à retardement et les mines anti-personnel posées par votre prédécesseur. Reconnaissons-le aussi : les Sénégalais dans leur majorité vous accordent encore leur confiance même si celle-là s’érode dangereusement. Ils souhaitent également, de tout cœur, que vous réussissiez votre mission. Vous avez la compétence pour le faire, vous êtes un homme d’action comme vous l’avez démontré du temps où vous étiez le Premier ministre du Président Wade lorsque, alors que ce dernier discourait sans savoir par où commencer, vous avez su donner des couleurs à ses éléphants blancs en débutant notamment la construction des ponts et des échangeurs dans Dakar. Et ce alors que les bailleurs de fonds rechignaient à s’engager. Si vous le voulez, vous le pouvez, Monsieur le Président. Ce peuple vous aime encore, il est prêt à vous suivre mais agissez de grâce, Monsieur le Président. Car, la rupture promise tarde à se traduire dans les faits et jusqu’à présent, franchement, les choses ne bougent pas et les Sénégalais doutent, s’ils ne se découragent pas. A présent que les élections législatives sont derrière nous et que vous disposez d’une majorité plus que confortable pour gouverner, vous n’avez plus aucun prétexte : secouez énergiquement le cocotier. Sinon, si vous ne prenez pas votre courage à deux mains, si vous n’opérez pas de véritables ruptures à tous les niveaux par rapport à ce qui s’est fait de 2000 à 2012 — encore que ces gens, dont vous faisiez partie, on bien travaillé, ce qui rend le challenge encore plus difficile pour vous —, autrement dit, si vous ne vous reprenez pas pour gouverner autrement le Sénégal et ne châtiez pas sévèrement les voleurs —, alors, Monsieur le Président et cher frère, il est fort à craindre que votre réélection en 2017 sera pas très difficile. En fait, aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette réélection ne sera possible que si vous travaillez comme si vous ne vouliez jamais être réélu. Autrement dit, en prenant les mesures impopulaires qu’impose la situation actuelle du Sénégal. Car il faut bien des réformes structurelles de fond à tous les niveaux de notre cher pays. Un dernier conseil : N’écoutez pas ceux qui vous disent que tout va bien dans le meilleur des mondes au Sénégal ; ils vous racontent des histoires ! Rassurez-vous : cette situation n’est pas de votre fait, vous en avez hérité. Seulement voilà : il vous revient la mission de la transformer positivement pour le plus grand bonheur du peuple sénégalais.
Veuillez recevoir, encore une fois, mes salutations déférentes et, en même temps, croire à mes sentiments fraternels, Monsieur le Président de la République.
Abdoul Aziz Gaye





( Les News )


1.Posté par Taphisco le 04/08/2012 22:09 (depuis mobile) | Alerter
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Et qu'en est il des fonds dits politiques? Quand est ce que Macky Sall va t il les supprimer tout bonnement? Nous avons tous vu les derives auxquels ils peuvent mener avec les nombreux cas de voleurs de milliards qui evoquent ces fonds comme leur sou

2.Posté par Taphisco le 04/08/2012 22:10 (depuis mobile) | Alerter
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Et qu''en est il des fonds dits politiques? Quand est ce que Macky Sall va t il les supprimer tout bonnement? Nous avons tous vu les derives auxquels ils peuvent mener avec les nombreux cas de voleurs de milliards qui evoquent ces fonds comme source?

3.Posté par Taphisco le 04/08/2012 22:15 (depuis mobile) | Alerter
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Un Pays pauvre comme le Senegal ne peut pas se permettre le luxe de fonds politiques qui coutent des milliards de dollars au contribuable Oui je dis bien milliards de dollars! Faites vos calculs: 50 millions/mois au Pres de lAssemb, presided ce etcc.

4.Posté par Taphisco le 04/08/2012 22:19 (depuis mobile) | Alerter
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Meme la plupart des pays riches nont pas le luxe de ces fonds dits politiques. Les Americains n'en ont pas, ici en Australie Personne ne serait fou devoquer cela. En fait cest une enieme aberration copiee des pratiques francaises et il finir avec!!!

5.Posté par Gaffo le 04/08/2012 22:22 | Alerter
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Trés bonne contribution, si seulement le Président Maky Sall pouvait t entendre . Il s obstine à vouloir massifier son parti APR quitte à accueillir des déchets, , à recycler des politiciens en les nommant à des postes où ils n ont aucune compétence.
Il décoit ces 40% de sénégalais non APR qui ont voté pour lui
ATTENTION

6.Posté par Taphisco le 04/08/2012 22:25 (depuis mobile) | Alerter
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Fonds politiques ou caisse noire: presidence dispose de centaines de millions par mois, le pres de lassemblee de meme, le prem minister de meme, le pres du ces de meme, le pres du senat de meme, et qui encore? Multiplie toutes ces centaines par 12!!

7.Posté par khotal le 04/08/2012 23:35 | Alerter
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Macky dou tousss c le premier voleur comment peut on amasser des milliard en aussi peu de temps franchement on est mal barré

8.Posté par OBJECTIF le 04/08/2012 23:36 | Alerter
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TRÈS INTÉRESSANTE ET OBJECTIVE CONTRIBUTION !!! ANALYSES ET ORIENTATIONS POUR AIDE A LA PRISE DE DECISIONS.....TOUT Y EST ! QU'EN CE MOIS DE RAMADAN PUISSE ALLAH SWT FASSE LIRE AU PR MACKY SALL CETTE CONTRIBUTION ET L' INSPIRE POUR L'AMENER A ALLER DANS LE SENS DE CES ORIENTATIONS PERTINENTES, DE SE RESSAISIR ET CONDUIRE LA VRAIE RUPTURE QUE LES SÉNÉGALAIS QUI FONT ENCORE CONFIANCE AU CHEF DE L'ETAT MACKY SALL, APPELLENT DE TOUS LEURS VOEUX EN SE DÉBARRASSANT DE TOUS LES VESTIGES DU RÉGIMES INUTILES DU REGIME DES WADES ET DE SON CLAN.

9.Posté par MoryMandiouck le 05/08/2012 02:26 | Alerter
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Wakh deug yallah...président kou la ne rewmi nekhna nakh nala... Ligueyal mo gueun thiakhane bi ak nekhalate bi.

10.Posté par hugo le 05/08/2012 02:38 | Alerter
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Aussi bien que la loi sur la Parité,le statut de l'opposition ne doit pas faire objet de constitutionnalisation.
Il s'agit tout d'abord de porter une réglémentation dans le vie des Partis politiques.
Par la suite,un Gentleman Agreement, suffit à donner à l'opposition son rang et des pénalités pour non application de la parité sur les Partis politiques.

11.Posté par DG le 05/08/2012 07:06 | Alerter
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Mamadou Oumar N'diaye

es tu sur la route pour devenir un laudateur?
Est ce que tu es crédible?
veux tu faire plaisir au président?
comment appréhender ton texte sans doute?

12.Posté par coquelicot le 05/08/2012 09:57 | Alerter
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Que les sénégalais acceptent qu'ils ont été trompés par d'autres aidés en cela, par des occidentaux toujours impérialistes et colonialistes. Ils n'ont pas été vigilants dans les propagandes, dénigrements orchestrées de l'extérieur et qui finalement sont devenues des chansons comme à la maternelle. Et qui de nos politiciens a hérité de parent ou famille genre rockfeller ? si l'on sait que nos habitudes sont le tout gratuit et toujours ramener quelque chose à la maison fut elle une partie d'un bien commun.
En tout cas celui qu'on a diabolisé savait dire non à l'étranger fut-il superpuissance s'il n'y trouvait pas le compte du sénégal et donnait à tous les étudiants une bourse ou une aide et savait au moins où il allait pour résoudre les problèmes de ce pays très pauvre.

13.Posté par GOR le 05/08/2012 10:05 | Alerter
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J e continue à croire à croire que de changement il n"y a eu guère ou tout au plus dans la continueté .un homme qui pendant dix ans a occupé les plus hautes fonctions auprés de wade ne peut pas être trop diférent de ce dernier.c'est du wade sans wade.c'est trop facile de se cacher derrière les assises nationales et de dire vouloir gouverner avec l'opposition .les faits sont là on ne fait que de l'agitation.je te tiens tu me tiens c'est cet adage qui se vérifie tous les jours.vous parlez des nominations mais c'est dans tous les domaines.on recycle des anciens pds en apr pour les placer dans les conseils d'administration qui ne servent qu'à payer des millions de francs à des souteneurs.regardez ce qui s'est passé à la rts et à la sapco .ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres.il y a un jeu de dupes.il n"ya guère de changement c'est l'état pds incarné par le monstre que le peuple a honni qui s'est recyclé en état apr .les gens des assises nationales risqent d'être les dindons de la farce.je veux croire, même,qu'ils prendront leur responsabilité en faisant comprendre au président que le peuple veut du vrai changement et pas de la continueté.A bon entendeur?

14.Posté par CHERIF AIDARA le 07/08/2012 10:46 | Alerter
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15.Posté par vérité le 07/08/2012 15:36 | Alerter
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Il est clair que tu aime bien ton le président. Tu as essayé d'être objectif mais ton amour pour le président t'a trahi. je me défends de dire que le trésor est en cessation de paiement. Le président sait bien que les recettes de l'état n'ont pas diminués s'ils n'ont pas augmentés. Je comprends que vous essayer de lui trouver des excuses en répétant ce que le ministre du budget avait dis sur les caisses de l'état. Cette erreur grave de dire qu'il n'y rien dans les caisses de l'état sans savoir que l'état ne garde pas milliards quelques parts, que les recettes de l'état sont systématiquement utilisés pour faire face aux dépenses publiques. Quand on admet un certains taux d'endettement à l'état, c'est parce que les dépenses sont forcément supérieur aux fonds propres que vous espériez trouver planqué quelque part. le problème c'est que pendant que wade a au moins réussi à trouver des alternatives à ce qu'on appelle coopération traditionnelle qui n'est mu que par le souhait de rendre dépendant les pays pauvres, ton président à préféré renouer avec celle ci. Je parie que la seule chose qui fera échouer macky, c'est son anti wadisme, vouloir démettre tout ce que son prédéceur a posé comme acte aussi louable qu'il soit

16.Posté par Malick le 08/08/2012 16:52 | Alerter
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Analyse neutre et objective fondée sur une observation riche et pertinente de la situation politique et socio-économique du pays.Peut-etre que les conseillers du Président lui feront parvenir cet article.Il devra en tout cas le prendre comme livre de chevet(article de chevet) car vous avez dit tout haut ce que les sénégalais pensent tout bas.

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