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El Hadji Malick Sy "Souris" : "On n'a jamais eu autant de chance de revenir avec une Coupe d'Afrique"

Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Décembre 2014 à 10:36 | | 1 commentaire(s)|

La dynamique de 2002 vient d'être recréée si l'on en croit El Hadji Malick Sy "Souris". La performance de l'équipe, au plan individuel, combinée à une organisation saine autour de la tanière, qui s'est réconciliée avec son public, et la régression des équipes africaines qui sont en reconstruction forment les ingrédients essentiels pour amener la Coupe d'Afrique au Sénégal. L'ancien président de la Fédération sénégalaise de football s'exprimait en marge de la cérémonie de récompense aux lauréats du 12e gala de la Fondation Abdou Diouf "Sports Vertu".


El Hadji Malick Sy "Souris" : "On n'a jamais eu autant de chance de revenir avec une Coupe d'Afrique"
Le grand artisan de l'épopée asiatique des "Lions" au Mondial 2002, après une place de finaliste à la Can de la même année rêve, selon Le Pop, d'une nouvelle médaille d'or pour l'équipe nationale. "J'ai l'impression que l'équipe nationale joue à 30% de son potentiel. Avec quelques ingrédients de plus, on n'a jamais eu autant de chance de revenir avec une Coupe d'Afrique. Parce qu'il n'y a pas de favori", fait-il remarquer. Il constate que "les équipes ont régressé sur le plan technique et collectif. On est dans une phase de reconstruction des grandes équipes africaines". Estimant que le Sénégal "a un potentiel qu'un autre pays de ne peut présenter sur le plan individuel", El Hadji Malick Sy "Souris" estime qu'on doit impliquer tout le monde pour soutenir les Lions. "Maintenant, il reste à conscientiser les joueurs à donner le meilleur rendement. Je suis confiant (...). Nous étions les seuls à gagner une médaille d'or en 1963. Ça suffit, il faut que les dirigeants et les joueurs s'organisent pour que le Sénégal gagne encore. Ce sera, peut-être, à la Can 2015", poursuit-il avant d'ajouter : "S'ils font appel à tout le monde, on va partager notre expérience. On est prêt à donner des conseils, si on me demande. Pour notre génération, si on demande des conseils, on les prodigue. Si on ne s'ouvre pas à nous, nous n'allons pas nous en mêler". Il considère que "dans la vie, on ne peut pas progresser sans affronter les épreuves". Et, c'est cette conviction qui lui a valu, selon nos confrères, sa réussite dans le football pour se voir ainsi récompenser par ses pairs de la Fondation.