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Elargisssement de la route Ziguinchor-Tanaff : plus de 1.500 personnes affectées (expert)

Au total 1.537 personnes sont affectées par le projet d’élargissement et de réhabilitation du tronçon Ziguinchor-Tanaff (168 km) de la Route nationale 6 financé par le Millennium Challenge Account (MCA-Sénégal) a annoncé, mardi, l’expert en réinstallation Djibril Doucouré.


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Avril 2012 à 18:58 | | 0 commentaire(s)|

Elargisssement de la route Ziguinchor-Tanaff : plus de 1.500 personnes affectées (expert)
‘’Cette enquête a été réalisée depuis octobre 2011’’, a-t-il précisé, en présentant des résultats préliminaires du recensement effectué dans le cadre des Plans d’action de réinstallation (PAR) de la RN6.

Il s’exprimait, à Ziguinchor, lors d’une réunion du Comité de pilotage des Plans d’action de réinstallation (PAR), dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’élargissement et de réhabilitation de la RN6 (tronçon Ziguinchor-Tanaff).

L’expert en réinstallation du cabinet, Louis Berger, a expliqué que le bilan des impacts est estimé à environ 1.693 dont 38 pour les dossiers habitat et 118 pour les biens économiques.

Les localités concernées par le tronçon sont au nombre de 53 dont 37 villages, 11 communautés rurales et 5 communes, a-t-il ajouté.

Le nombre d’ouvrages s’élève à 37 dont 10 pour la région de Ziguinchor. Concernant la commune de Ziguinchor, les dossiers agricoles sont au nombre de 6, les dossiers économiques s’élèvent à 97 et les dossiers habitat à 5.

’’L’axe de la route sera déporté vers la gauche sur environ 1 km à partir du stade Aline Sitoé Diatta’’, a-t-il fait remarquer.

‘’Il s’agit maintenant d’identifier les personnes, finaliser le recensement, le calcul des impenses avant de pouvoir évaluer les indemnisations potentielles et mettre en œuvre les Plans d’actions de réinstallation (PAR)’’, a expliqué l’expert en réinstallation du cabinet Louis Berger.

‘’La problématique d’indemnisation ne se pose pas en termes d’engagement au niveau du MCA. Nous avons trois sortes d’indemnisation, soit on indemnise en espèce, c’est-à-dire, on évalue la perte, soit on indemnise en nature (terre contre la terre) ou bien on fait la combinaison des deux’’, a, de son côté, dit Ibrahima Fall, le directeur technique chargé des questions environnementales du MCA-Sénégal.

‘’C’est un travail très minutieux. Ce ne sont pas des formules mathématiques qu’on applique. Il faudrait avoir une porte d’entrée aux personnes affectées et chaque personne affectée à des caractéristiques spécifiques. D’où la nécessité de faire beaucoup de communication et de participation’’, a insisté M. Fall.


SOURCE:APS