Pas de grande affluence dans les bureaux de vote que RFI a visité, dimanche matin, à Ouagadougou. La fièvre électorale, contrairement aux législatives et présidentielles, n'était pas au rendez-vous. Il n’y avait pratiquement pas de files d’attente devant les bureaux de vote.
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Quelques électeurs rencontrés par RFI ont affirmé qu’ils venaient juste accomplir leur devoir civique avant de vaquer à leurs occupations habituelles. Certains bureaux ont également ouvert en retard, à cause de l’absence de membres.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, gardait l’espoir dimanche matin, après avoir voté, que les Burkinabè sortiraient nombreux pour élire leurs conseillers municipaux. Certaines communes n'ont d'ailleurs pas voté ce dimanche, tout simplement parce que le matériel a été saccagé et l’environnement sécuritaire a été jugé défavorable à la tenue du scrutin.
Mais comme l'a confirmé Barthélémy Kéré, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) en fin de journée, « le constat majeur que nous pouvons faire est la faible affluence des électeurs dans les bureaux de vote comparativement aux élections couplées du 29 novembre 2015 et aux élections législatives et municipales couplées du 2 décembre 2012. »
rfi