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Emma­nuel Macron : une étudiante qui le harce­lait de photos et de messages érotiques arrê­tée

Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Février 2016 à 12:03 | | 0 commentaire(s)|

Depuis plusieurs mois, Emma­nuel Macron rece­vait des messages et des photos érotiques d’une étudiante en droit. Le ministre a porté plainte et la jeune femme a été arrê­tée hier.


 

Sa récente appa­ri­tion avec sa barbe de trois jours  a beau avoir provoqué une vague de pâmoi­son et d’ad­mi­ra­tion chez beau­coup d’in­ter­nautes, Emma­nuel Macron préfère que les démons­tra­tions d’af­fec­tion lui soient épar­gnées. Depuis septembre 2015, une personne anonyme envoyait au ministre de l’Éco­no­mie et des Finances des décla­ra­tions d’amour et des photos érotiques sur son adresse mail person­nelle.L’époux de Brigitte Trogneux  n’a pas cédé aux roucou­le­ments de cette sirène et a préféré porter plainte il y a dix jours, compte tenu du nombre et de la fréquence des messages.

Après enquête, la police judi­ciaire a décou­vert que l’au­teure est une étudiante en droit âgée de 29 ans, révèle aujourd’­hui le quoti­dien régio­nal Midi Libre. Après une perqui­si­tion à son domi­cile (au cours de laquelle son télé­phone portable et son ordi­na­teur ont été saisis), la jeune femme a été placée en garde à vue pour « messages réité­rés malveillants en vue de trou­bler la tranquillité d’au­trui » hier, jeudi 25 février.

Selon une source judi­ciaire, l’étu­diante « décla­rait sa flamme » à celui qui aurait voulu être un artiste  dans ces cour­riels et les photos d’elle-même compor­taient des détails qui ne seront pas divul­gués pour l’ins­tant. La police admet qu’elle « ne présente aucune dange­ro­sité », mais elle devra faire l’objet d’un examen psychia­trique pour déter­mi­ner s’il s’agit « d’un égare­ment passa­ger ou d’une obses­sion plus inquié­tante », écrivent nos confrères de Midi Libre.

Pour la police, il est « into­lé­rable qu’une person­na­lité publique soit harce­lée par des messages élec­tro­niques, fussent-ils d’amour ». À ce titre, l’étu­diante – dont les avances ont été ferme­ment repous­sées par Emma­nuel Macron – encourt jusqu’à un an de prison et 15 000€ d’amende. En plus d’avoir le cœur brisé, son porte­feuille pour­rait être consi­dé­ra­ble­ment allégé.

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