La place Tahrir est toujours occupée ce samedi 23 juin 2012 par quelques centaines de personnes qui ont campé sur la place la nuit dernière. Des tentes multicolores ont été dressées sur le terre-plein central.
La mobilisation n'est pas importante pour l’instant, car à cause de la chaleur les manifestants arrivent plutôt en fin d’après-midi. Ils protestent contre l’armée qu’ils soupçonnent de vouloir garder le pouvoir, et ils continuent de revendiquer la victoire de leur candidat Mohamed Morsi.
Les Egyptiens sont toujours dans l’attente ici des résultats, une semaine après l’élection. Le président de la Commission électorale a annoncé que les recours pour fraude étaient toujours en cours d’examen. Il n’y avait donc aucune date officielle pour la proclamation de ces résultats.
En attendant, Mohamed Morsi a joué l’apaisement vendredi. Dans une conférence de presse, le candidat des Frères musulmans a dit qu’aucune violence n’aurait lieu, même s’il n’était pas déclaré vainqueur et qu’il n’était pas en conflit avec l’armée. Son rival Ahmed Chafik, qui pense aussi avoir gagné, a déclaré qu’il respecterait le verdict de la Commission électorale, quoi qu’il en soit
SOURCE:RFI
Via Leral.net
envoyée spéciale au Caire, Murielle Paradon
La mobilisation n'est pas importante pour l’instant, car à cause de la chaleur les manifestants arrivent plutôt en fin d’après-midi. Ils protestent contre l’armée qu’ils soupçonnent de vouloir garder le pouvoir, et ils continuent de revendiquer la victoire de leur candidat Mohamed Morsi.
Les Egyptiens sont toujours dans l’attente ici des résultats, une semaine après l’élection. Le président de la Commission électorale a annoncé que les recours pour fraude étaient toujours en cours d’examen. Il n’y avait donc aucune date officielle pour la proclamation de ces résultats.
En attendant, Mohamed Morsi a joué l’apaisement vendredi. Dans une conférence de presse, le candidat des Frères musulmans a dit qu’aucune violence n’aurait lieu, même s’il n’était pas déclaré vainqueur et qu’il n’était pas en conflit avec l’armée. Son rival Ahmed Chafik, qui pense aussi avoir gagné, a déclaré qu’il respecterait le verdict de la Commission électorale, quoi qu’il en soit
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