En Gambie, l'étau se resserre un peu plus sur la presse, indésirable dans un contexte post-électoral ultra-sensible, alors que la fin du mandat du président Jammeh approche, mais qu'il conteste les résultats du scrutin, remporté par son adversaire.
Trois journalistes sénégalais travaillant pour trois groupes de presse distincts ont été interpellés mardi 10 janvier dans la capitale gambienne, Banjul, puis expulsés du pays.
Les journalistes avaient été dépêchés à Banjul pour couvrir la crise politique en cours. Ils ont été interpellés alors qu'ils assistaient à l'audience de la Cour suprême qui devait examiner, mardi 10 janvier, l'examen d'un recours déposé par le président Yahya Jammeh pour l'annulation de l'élection présidentielle de décembre 2016.
Battu par l'opposant Adama Barrow, le chef d'État au pouvoir depuis 22 ans conteste les résultats après avoir un temps admis sa défaite. La Cour suprême a finalement jugé impossible de statuer avant des mois, le temps de remplacer les juges manquants depuis plus d'un an et demi, a déclaré son président, le magistrat nigérian Emmanuel Fagbenle.
Une nouvelle audience a malgré tout été ajoutée à l'agenda, le lundi 16 janvier.D'ici là, la Cour a prôné une solution négociée avec le président élu Adama Barrow. Dans ce sens, une délégation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 pays) doit se rendre en Gambie vendredi 13 janvier, pour tenter de faire entendre raison au président Yahya Jammeh.
Source france24.com
Trois journalistes sénégalais travaillant pour trois groupes de presse distincts ont été interpellés mardi 10 janvier dans la capitale gambienne, Banjul, puis expulsés du pays.
Les journalistes avaient été dépêchés à Banjul pour couvrir la crise politique en cours. Ils ont été interpellés alors qu'ils assistaient à l'audience de la Cour suprême qui devait examiner, mardi 10 janvier, l'examen d'un recours déposé par le président Yahya Jammeh pour l'annulation de l'élection présidentielle de décembre 2016.
Battu par l'opposant Adama Barrow, le chef d'État au pouvoir depuis 22 ans conteste les résultats après avoir un temps admis sa défaite. La Cour suprême a finalement jugé impossible de statuer avant des mois, le temps de remplacer les juges manquants depuis plus d'un an et demi, a déclaré son président, le magistrat nigérian Emmanuel Fagbenle.
Une nouvelle audience a malgré tout été ajoutée à l'agenda, le lundi 16 janvier.D'ici là, la Cour a prôné une solution négociée avec le président élu Adama Barrow. Dans ce sens, une délégation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 pays) doit se rendre en Gambie vendredi 13 janvier, pour tenter de faire entendre raison au président Yahya Jammeh.
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