Selon Oumar Sarr, le Procureur serait «personnellement et directement responsable des atteintes aux libertés de ces responsables et aux dérives délictuelles et criminelles d’une enquête de police politique». Le magistrat devra, à cet effet, «répondre devant les juridictions nationales et internationales des différentes atteintes aux libertés constitutionnelles de responsables de notre parti», a-t-il ajouté. Car, selon lui, le face-à-face de Karim Wade avec les enquêteurs de la Section de recherches de Dakar serait déroulé en présence du Procureur spécial près de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).
Oumar Sarr et compagnie poursuivent que le Procureur aurait fait kidnapper des personnes censées être proches de Karim Wade, pour les interroger, sans au préalable les avoir convoquées, et les menacer de poursuites, dans le but de leur extorquer des dénonciations». Les camarades d’Abdoulaye Wade invitent les hommes de tenue à ne «pas prêter main forte et assistance aux actes illégaux du gouvernement et du Procureur spécial et de s’en limiter au strict respect de leur devoir et de la dignité de leur profession».
Oumar Sarr et compagnie poursuivent que le Procureur aurait fait kidnapper des personnes censées être proches de Karim Wade, pour les interroger, sans au préalable les avoir convoquées, et les menacer de poursuites, dans le but de leur extorquer des dénonciations». Les camarades d’Abdoulaye Wade invitent les hommes de tenue à ne «pas prêter main forte et assistance aux actes illégaux du gouvernement et du Procureur spécial et de s’en limiter au strict respect de leur devoir et de la dignité de leur profession».