Envoyée spéciale du président de la République : Mimi Touré rame à contre courant

Sur bien des sujets tenant en haleine ses concitoyens, souligne Walf Quotidien, l’ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice, est monté au créneau, affichant la position tranchée de celui qui a le dernier mot. Interpellée, dernièrement, sur la traque qui porte son empreinte, elle observait, sans sourciller : « La traque des biens mal acquis va se poursuivre » avant de prévenir ces anciens barrons du défunt régime libéral qui frappent vigoureusement à la porte de la mouvance présidentielle : « Venir à l’Apr ou à Benno Bokk Yakaar n’est pas un vaccin contre les poursuites judiciaires. Les gens ont le droit de militer là où ils veulent, mais cela n’est pas un vaccin pour ne pas répondre à une convocation de la justice ». Seulement, dans cette posture, Aminata Touré ne manque pas de fléchir les ambitions du leader de l’Apr. "Me Ousmane Ngom n’a-t-il pas été conforté par Macky Sall qui lui a grandement ouvert les portes du Palais, en l’embarquant dans l’avion présidentiel alors que l’ancien ministre sous Abdoulaye Wade était interdit de sortir du territoire ? N’est-ce pas Macky Sall qui indiquait que la République avait besoin d’Ousmane Ngom ?", s'interrogent nos confrères qui se demandent encore si en affichant une position aux antipodes des déclarations publiques de Macky Sall, Aminata Touré trace pas sa voie. Pour les détracteurs de l’ancien chef du Gouvernement, celui-ci n’est pas seulement un adepte des prises de positions publiques qui n’ont pas grand-chose à voir à sa fonction officielle et qui égratignent la volonté du chef de l’Etat.