Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Macky Sall, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily et Amath Dansokho, pour ne citer que ces leaders charismatiques de l’opposition en 2011, ont décrié la gestion foncière de ces localités. Aujourd’hui, arrivé au pouvoir, Macky Sall a lancé l’audit foncier de la gestion de ces délégations spéciales. La gendarmerie est mise en branle. Et déjà, l’ancien sous-préfet de Bambilor est tombé hier, pour escroquerie foncière sur des dizaines d’hectares. Nos sources indiquent que d’autres têtes suivront.
Abdoulaye Bathily disait, en son temps, que «Me Wade a vendu le Sénégal en pièces détachées». Cela montre à suffisance l’ampleur des dégâts fonciers sous l’ancien régime. En dépit des coups de semonces balancés par l’opposition et d’autres sphères de la société, le pouvoir de Me Wade avait placé, en mai 2011, plus de 17 délégations spéciales dans nombre de localités au Sénégal. Ainsi, Sangalkam, Bambilor, Tivaouane-Peulh, Cherif Lô, Sendou, Fass Mboss, Ourore, Ndiobène, Mbane, entre autres, ont connu le même sort, pour avoir été placées sous délégations spéciales. Les populations, intriguées n’ont cessé de décrier la gestion foncière de leurs localités, sous le magistère desdites délégations : morcellement des exploitations familiales, surexploitation des terres et des ressources, faible capacité des communautés rurales à promouvoir une gestion durable, régression des pâturages, précarisation des droits fonciers des populations vulnérables. Cependant, le partage qui a été fait à Mbane a le plus attiré l’attention de l’opinion. Plus de 195000 hectares de terres ont été affectés à 14 pontes du régime libéral. Sans compter les centaines de milliers d’hectares à des sociétés nationales et étrangères et à des promoteurs proches du régime d’alors, également dans le viseur des enquêteurs de l’Etat. Déjà, des têtes commencent à tomber. Hier, l’ancien sous préfet de Bambilor, Ibou Diop a été placé en garde à vue, dans les locaux de la gendarmerie de Sangalkam. L’ancien représentant de l’Etat serait impliqué dans une affaire d’escroquerie foncière. Il ne serait pas seul dans cette affaire. De sources au parfum de ce qui se trame, l’ancien Président de la délégation spéciale de Bambilor, Alassane Aly Ndiaye et un grand responsable libéral seraient également dans le coup.
Sekou Dianko DIATTA
REWMI QUOTIDIEN
Abdoulaye Bathily disait, en son temps, que «Me Wade a vendu le Sénégal en pièces détachées». Cela montre à suffisance l’ampleur des dégâts fonciers sous l’ancien régime. En dépit des coups de semonces balancés par l’opposition et d’autres sphères de la société, le pouvoir de Me Wade avait placé, en mai 2011, plus de 17 délégations spéciales dans nombre de localités au Sénégal. Ainsi, Sangalkam, Bambilor, Tivaouane-Peulh, Cherif Lô, Sendou, Fass Mboss, Ourore, Ndiobène, Mbane, entre autres, ont connu le même sort, pour avoir été placées sous délégations spéciales. Les populations, intriguées n’ont cessé de décrier la gestion foncière de leurs localités, sous le magistère desdites délégations : morcellement des exploitations familiales, surexploitation des terres et des ressources, faible capacité des communautés rurales à promouvoir une gestion durable, régression des pâturages, précarisation des droits fonciers des populations vulnérables. Cependant, le partage qui a été fait à Mbane a le plus attiré l’attention de l’opinion. Plus de 195000 hectares de terres ont été affectés à 14 pontes du régime libéral. Sans compter les centaines de milliers d’hectares à des sociétés nationales et étrangères et à des promoteurs proches du régime d’alors, également dans le viseur des enquêteurs de l’Etat. Déjà, des têtes commencent à tomber. Hier, l’ancien sous préfet de Bambilor, Ibou Diop a été placé en garde à vue, dans les locaux de la gendarmerie de Sangalkam. L’ancien représentant de l’Etat serait impliqué dans une affaire d’escroquerie foncière. Il ne serait pas seul dans cette affaire. De sources au parfum de ce qui se trame, l’ancien Président de la délégation spéciale de Bambilor, Alassane Aly Ndiaye et un grand responsable libéral seraient également dans le coup.
Sekou Dianko DIATTA
REWMI QUOTIDIEN
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