« Ça vaut une victoire ! » Le sentiment du Parisien, plusieurs observateurs le partagent aujourd’hui à l’heure d’analyser le match nul de l’équipe de France (1-1) en Espagne hier soir. Valeureux, les hommes de Didier Deschamps ont réalisé une performance de tout premier plan face à une sélection championne du monde et double championne d’Europe en titre. De quoi entraîner une prise de conscience du groupe sur son potentiel réel ?
On peut se poser la question. Historiquement, dans leurs campagnes de qualifications pour les grandes compétitions internationales, les Bleus se sont toujours nourris de bons résultats à l’extérieur pour se construire. On se souvient de la victoire en Roumanie le 11 octobre 1995 (1-3). À l’époque, la sélection d’Aimé Jacquet était sévèrement critiquée et portait toujours comme une croix le poids de la qualification ratée pour le Mondial 1994 aux USA.
Ce soir-là, Zinedine Zidane et Youri Djorkaeff prenaient leurs responsabilités et mettaient les Tricolores sur les bons rails. Nombreux sont ceux qui pensent encore aujourd’hui que cette victoire a été le véritable point de départ de l’aventure qui mènera au titre de champion du monde 1998 et d’Europe 2000, en passant par une demi-finale de l’Euro 1996.
Plus récemment, après la débâcle de 2010, le scandale de Knysna et une défaite inaugurale à domicile face à la Biélorussie, le onze coaché à l’époque par Laurent Blanc a su trouver les ressources pour s’imposer en Bosnie (1-2), face à l’adversaire le plus sérieux de sa poule. Une victoire qui allait mettre sur de bons rails la France dans la qualification pour l’Euro 2012.
Même si la fin a été moins heureuse, on avait eu la sensation à l’époque qu’une équipe était née. Une sensation que l’on a eue hier soir en voyant la prestations de Franck Ribéry et ses partenaires sur la pelouse de Vicente Calderon. Cette victoire peut-elle être le point de départ d’une nouvelle belle histoire pour le football français ? Le public ne demande que ça...
Alexis Pereira
On peut se poser la question. Historiquement, dans leurs campagnes de qualifications pour les grandes compétitions internationales, les Bleus se sont toujours nourris de bons résultats à l’extérieur pour se construire. On se souvient de la victoire en Roumanie le 11 octobre 1995 (1-3). À l’époque, la sélection d’Aimé Jacquet était sévèrement critiquée et portait toujours comme une croix le poids de la qualification ratée pour le Mondial 1994 aux USA.
Ce soir-là, Zinedine Zidane et Youri Djorkaeff prenaient leurs responsabilités et mettaient les Tricolores sur les bons rails. Nombreux sont ceux qui pensent encore aujourd’hui que cette victoire a été le véritable point de départ de l’aventure qui mènera au titre de champion du monde 1998 et d’Europe 2000, en passant par une demi-finale de l’Euro 1996.
Plus récemment, après la débâcle de 2010, le scandale de Knysna et une défaite inaugurale à domicile face à la Biélorussie, le onze coaché à l’époque par Laurent Blanc a su trouver les ressources pour s’imposer en Bosnie (1-2), face à l’adversaire le plus sérieux de sa poule. Une victoire qui allait mettre sur de bons rails la France dans la qualification pour l’Euro 2012.
Même si la fin a été moins heureuse, on avait eu la sensation à l’époque qu’une équipe était née. Une sensation que l’on a eue hier soir en voyant la prestations de Franck Ribéry et ses partenaires sur la pelouse de Vicente Calderon. Cette victoire peut-elle être le point de départ d’une nouvelle belle histoire pour le football français ? Le public ne demande que ça...
Alexis Pereira