De sources portuaires, Wacem avait cherché à stocker le charbon sur le site de Diamniadio. Devant les exigences du ministère de l'environnement pour prévenir les risques liés au stockage de ce produit notamment le défaut d’agrément du site et l’absence de dispositions préalables de sécurité. Wacem avait donc à l'époque contourné cette mesure en s'arrangeant avec le Port de Dakar qui lui a fait bénéficier de son statut d'établissement classé pour recevoir le produit. Le plus étonnant est que les autorités portuaires et l’entrepositaire ne semblent pas pressés de débarrasser le Port de Dakar, un des poumons de notre économie, de cette bombe potentielle. A quel prix ? Jusqu’à quand ?
Selon des techniciens qui souhaitent garder l’anonymat, cette houille en provenance d'Afrique du Sud, développe un système d'auto combustion bien connu lié à ses propriétés chimiques, ce qui explique la nécessité de bénéficier d'agréments spécifiques obligeant la prise de dispositions particulières comme la présence de matériel et d’équipes incendies à proximité du site. De plus, le stockage du charbon à l'air libre et à côté des tas de
souffre des ICS et non loin des cuves d'hydrocarbures en dit long sur le
péril que constitue ce produit.
Le Sénégal peut il se permettre une négligence qui pourrait réduire le port et même le centre ville à l'état de cendres si les matériaux très
inflammables comme le souffre et les hydrocarbures venaient à être pris
par le feu de charbon ? Loin de jouer aux oiseaux de mauvais augure, il s’agit de partager le
frisson ressenti en voyant les conditions dans lesquelles ce charbon est stocké. Le mauvais souvenir de Sonacos sous Diouf, Diola sous Wade nous pousse à titrer la sonnette d’alarme pour éviter les terribles conséquences d’un drame.
(Source Libération
Selon des techniciens qui souhaitent garder l’anonymat, cette houille en provenance d'Afrique du Sud, développe un système d'auto combustion bien connu lié à ses propriétés chimiques, ce qui explique la nécessité de bénéficier d'agréments spécifiques obligeant la prise de dispositions particulières comme la présence de matériel et d’équipes incendies à proximité du site. De plus, le stockage du charbon à l'air libre et à côté des tas de
souffre des ICS et non loin des cuves d'hydrocarbures en dit long sur le
péril que constitue ce produit.
Le Sénégal peut il se permettre une négligence qui pourrait réduire le port et même le centre ville à l'état de cendres si les matériaux très
inflammables comme le souffre et les hydrocarbures venaient à être pris
par le feu de charbon ? Loin de jouer aux oiseaux de mauvais augure, il s’agit de partager le
frisson ressenti en voyant les conditions dans lesquelles ce charbon est stocké. Le mauvais souvenir de Sonacos sous Diouf, Diola sous Wade nous pousse à titrer la sonnette d’alarme pour éviter les terribles conséquences d’un drame.
(Source Libération