Présentez-vous à nos internautes ?
Je m’appelle Mor Talla Guèye, artiste comédien, je suis originaire de Louga. On m’appelle Doyen depuis que je joue dans la série de sketch « Commissariat Citoyen » à la Tfm en compagnie de Per Bu Khar.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé par le théâtre ?
On pourrait dire que c’est don, car depuis tout petit je jouais à la comédie en faisant rire aux gens de mon quartier. En retour ils me donnaient quelques jetons. Je pense que je devais avoir 9ans. C’est comme ça que j’ai grandi avec, jusqu’à ce que mes ainés me demandent de faire du théâtre. Personnellement je n’osais le faire, car j’avais peur. En plus j’avais du mal à m’exprimer devant deux ou trois personnes inconnues. Je leur disais que ce n’était pas possible jusqu’au jour où j’ai rencontré un gars qui s’appelle Thiongane qui m’a invité à animer une émission à la radio Dounya Fm de Louga, « khakhatay show ». Tout allait bien jusqu’à un moment donné, on a arrêté l’émission. Après on a été approché par la Rts Louga pour continuer à animer l’émission. Mais je ne me focalisais uniquement pas à l’animation, car je me suis lancé à la formation de théâtre et spectacle. Je peux même dire que j’ai fait des plateaux ou les ténors du théâtre étaient présents.
Comment s’est faite votre connaissance avec Per Bu Khar ?
Per Bu Khar est de Guéwoul et moi de Louga, chacun évoluait dans sa localité dans le théâtre. Comme Louga était la capitale de Guéwoul et kébémer, on lui a conseillé de venir nous rejoindre à la Rts Louga ou nous animions l’émission « khakhatay show ». Ensemble, on a commencé à faire de très belles choses et les gens ont commencé à apprécier. Tout le monde ne parlait que de cette émission. C’est le début de notre compagnonnage. Après quelques mois, on a senti que les choses étaient au ralenti, c’est à ce moment que Per est parti à Dakar. N’empêche ; nous avons continué à animer l’émission et faire des prestations à Louga voire kaolack. Mais notre seul problème, c’était comment faire pour venir à Dakar. Il s’est trouvé que Per Bu Khar y était déjà à la radio Océan Fm. Après cela, on devait faire une sélection nationale pour le festival du rire à Kaoloack et nous avons été sélectionnés. C’est lors de ce festival que le public sénégalais nous a découvert. C’est là que notre vraie collaboration avec Per Bu Khar a commencé.
Dites-nous qu’est-ce que cela vous fait d’occuper le devant de la scène du théâtre ?
On ne peut que rendre grâce à Dieu. Parce qu’il y a trop de comédiens au Sénégal et ce n’était pas évident de s’en sortir aussi vite que ça. J’ai l’habitude de dire que nous ne sommes que des apprenants parce qu’il y a de grands comédiens que nous avons déjà trouvé ici. Jusqu’à présent, on ne fait qu’apprendre. Je pense qu’on n’est pas parfait dans ce que nous faisons, mais c’est Dieu qui en a décidé ainsi.
Je m’appelle Mor Talla Guèye, artiste comédien, je suis originaire de Louga. On m’appelle Doyen depuis que je joue dans la série de sketch « Commissariat Citoyen » à la Tfm en compagnie de Per Bu Khar.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé par le théâtre ?
On pourrait dire que c’est don, car depuis tout petit je jouais à la comédie en faisant rire aux gens de mon quartier. En retour ils me donnaient quelques jetons. Je pense que je devais avoir 9ans. C’est comme ça que j’ai grandi avec, jusqu’à ce que mes ainés me demandent de faire du théâtre. Personnellement je n’osais le faire, car j’avais peur. En plus j’avais du mal à m’exprimer devant deux ou trois personnes inconnues. Je leur disais que ce n’était pas possible jusqu’au jour où j’ai rencontré un gars qui s’appelle Thiongane qui m’a invité à animer une émission à la radio Dounya Fm de Louga, « khakhatay show ». Tout allait bien jusqu’à un moment donné, on a arrêté l’émission. Après on a été approché par la Rts Louga pour continuer à animer l’émission. Mais je ne me focalisais uniquement pas à l’animation, car je me suis lancé à la formation de théâtre et spectacle. Je peux même dire que j’ai fait des plateaux ou les ténors du théâtre étaient présents.
Comment s’est faite votre connaissance avec Per Bu Khar ?
Per Bu Khar est de Guéwoul et moi de Louga, chacun évoluait dans sa localité dans le théâtre. Comme Louga était la capitale de Guéwoul et kébémer, on lui a conseillé de venir nous rejoindre à la Rts Louga ou nous animions l’émission « khakhatay show ». Ensemble, on a commencé à faire de très belles choses et les gens ont commencé à apprécier. Tout le monde ne parlait que de cette émission. C’est le début de notre compagnonnage. Après quelques mois, on a senti que les choses étaient au ralenti, c’est à ce moment que Per est parti à Dakar. N’empêche ; nous avons continué à animer l’émission et faire des prestations à Louga voire kaolack. Mais notre seul problème, c’était comment faire pour venir à Dakar. Il s’est trouvé que Per Bu Khar y était déjà à la radio Océan Fm. Après cela, on devait faire une sélection nationale pour le festival du rire à Kaoloack et nous avons été sélectionnés. C’est lors de ce festival que le public sénégalais nous a découvert. C’est là que notre vraie collaboration avec Per Bu Khar a commencé.
Dites-nous qu’est-ce que cela vous fait d’occuper le devant de la scène du théâtre ?
On ne peut que rendre grâce à Dieu. Parce qu’il y a trop de comédiens au Sénégal et ce n’était pas évident de s’en sortir aussi vite que ça. J’ai l’habitude de dire que nous ne sommes que des apprenants parce qu’il y a de grands comédiens que nous avons déjà trouvé ici. Jusqu’à présent, on ne fait qu’apprendre. Je pense qu’on n’est pas parfait dans ce que nous faisons, mais c’est Dieu qui en a décidé ainsi.
Vous faites marrer des gens avec votre style de brigadier. Quels sont vos rapports avec les hommes de tenue surtout la police ?
Il n’y a aucun problème entre nous, on s’entend bien. Il est vrai que ce n’est pas évident de jouer un rôle de brigadier jusqu’à ce que les concernés s’y reconnaissent et qu’ils apprécient de ce que nous faisons, jusqu’à ce qu’ils nous invitent à prendre un repas chez eux. Par exemple Per Bu Khar a beaucoup d’amis de la police. Aujourd’hui les agents de la police nous salent dès qu’on se croise. Nous ne faisons rien de mal sinon de manière positive, en y mettant de la comédie. Mais le but c’est de faire passer le message et je vois que les gens aiment bien ce que nous faisons.
Pourquoi le nom de Doyen ?
Doyen c’est un rôle qui me plait beaucoup. C’est moi-même qui l’ai choisi quand on devait commencer à tourner les sketchs avec la Tfm. Ce jour-là, on était en train de se concerter avec nos conseillers comme notre père Tapha Diop. Ils m’ont dit avec ta voix, il te faut un nom qui correspond avec ton rôle d’ancien brigadier. Alors tout le monde s’est mis à réfléchir y compris moi. Après quelques instants de réflexions, je leur ai fait savoir que j’opte pour le nom de Doyen. Et tout le monde a apprécié. Depuis lors, je me glorifie de ce nom que le public me connait. Aujourd’hui, tout ce que j’ai, c’est grâce à Doyen.
Est-ce que vous pensez que le théâtre évolue au Sénégal ?
Sur le plan de l’inspiration, je peux dire que le théâtre évolue, car les gens sont en train de créer de nouveaux concepts. Mais financièrement, ça ne marche pas. Parce que là où on devait gagner 100 f Cfa, on se retrouve avec 10f. Donc je ne peux pas dire qu’il y a forcément évolution. Je pense qu’on doit nous considérer pour ce nous faisons. Ce n’est pas facile de faire rire tout le temps une personne. Il faut qu’on nous aide pour qu’on puisse continuer à faire rêver des gens. Je pense qu’avec un peu d’effort, ça ira.
Est-ce que Doyen est célibataire ou marié ?
Je ne suis pas encore marié, j’aimerai que le Bon Dieu fasse à ce que je rencontre la femme de ma vie. Je suis à la recherche de la femme idéale, si vraiment ça doit être ma copine, alors que le Bon Dieu nous unit.
Est-ce que Doyen est naturellement comme ça en réalité ?
Doyen n’a pas de problème. Je suis tellement simple que je peux cohabiter avec un serpent. Ce pendant je déteste le mensonge. J’aime vivre avec des personnes véridiques et sincères quel que soit la situation
Interview réalisée par Cheikh Coka CAMARA
Il n’y a aucun problème entre nous, on s’entend bien. Il est vrai que ce n’est pas évident de jouer un rôle de brigadier jusqu’à ce que les concernés s’y reconnaissent et qu’ils apprécient de ce que nous faisons, jusqu’à ce qu’ils nous invitent à prendre un repas chez eux. Par exemple Per Bu Khar a beaucoup d’amis de la police. Aujourd’hui les agents de la police nous salent dès qu’on se croise. Nous ne faisons rien de mal sinon de manière positive, en y mettant de la comédie. Mais le but c’est de faire passer le message et je vois que les gens aiment bien ce que nous faisons.
Pourquoi le nom de Doyen ?
Doyen c’est un rôle qui me plait beaucoup. C’est moi-même qui l’ai choisi quand on devait commencer à tourner les sketchs avec la Tfm. Ce jour-là, on était en train de se concerter avec nos conseillers comme notre père Tapha Diop. Ils m’ont dit avec ta voix, il te faut un nom qui correspond avec ton rôle d’ancien brigadier. Alors tout le monde s’est mis à réfléchir y compris moi. Après quelques instants de réflexions, je leur ai fait savoir que j’opte pour le nom de Doyen. Et tout le monde a apprécié. Depuis lors, je me glorifie de ce nom que le public me connait. Aujourd’hui, tout ce que j’ai, c’est grâce à Doyen.
Est-ce que vous pensez que le théâtre évolue au Sénégal ?
Sur le plan de l’inspiration, je peux dire que le théâtre évolue, car les gens sont en train de créer de nouveaux concepts. Mais financièrement, ça ne marche pas. Parce que là où on devait gagner 100 f Cfa, on se retrouve avec 10f. Donc je ne peux pas dire qu’il y a forcément évolution. Je pense qu’on doit nous considérer pour ce nous faisons. Ce n’est pas facile de faire rire tout le temps une personne. Il faut qu’on nous aide pour qu’on puisse continuer à faire rêver des gens. Je pense qu’avec un peu d’effort, ça ira.
Est-ce que Doyen est célibataire ou marié ?
Je ne suis pas encore marié, j’aimerai que le Bon Dieu fasse à ce que je rencontre la femme de ma vie. Je suis à la recherche de la femme idéale, si vraiment ça doit être ma copine, alors que le Bon Dieu nous unit.
Est-ce que Doyen est naturellement comme ça en réalité ?
Doyen n’a pas de problème. Je suis tellement simple que je peux cohabiter avec un serpent. Ce pendant je déteste le mensonge. J’aime vivre avec des personnes véridiques et sincères quel que soit la situation
Interview réalisée par Cheikh Coka CAMARA
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