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Fadel Barro : « Le mouvement Y en a marre ne faiblit pas, malgré les dénigrements »

Le mouvement « Y en marre » garde le cap malgré une vaste campagne de dénigrement qu’il subit depuis sa création, a assuré, samedi à Djidah Thiaroye Kao (banlieue de Dakar), son coordonnateur, Fadel Barro.


Rédigé par leral.net le Dimanche 19 Janvier 2014 à 01:05 | | 0 commentaire(s)|

Fadel Barro : « Le mouvement Y en a marre ne faiblit pas, malgré les dénigrements »
‘’Le mouvement ne faiblit pas. En trois ans, nous nous sommes réconfortés de voir que le mouvement garde le cap, quels que soient les problèmes, malgré cette vaste campagne de dénigrement et de diabolisation contre le mouvement’’, a-t-il indiqué.

Barro prenait part à une journée d’assainissement organisée à l’école Salif Ndongo, par son mouvement, en collaboration avec l’association des Sénégalais travailleurs de France, section de Bordeaux. L’initiative entre dans le cadre du 3ème anniversaire de « Y en marre ».

‘’Les jeunes sont toujours là, ils gardent le cap parce que c’est du Sénégal qu’il s’agit et ils adorent suffisamment leur pays pour greffer sur leur chantier, le nouveau type de Sénégalais’’, a-t-il ajouté.

Pour son anniversaire, le mouvement protestataire a décidé de commencer, dans un premier temps, par des opérations d’ « investissement humain » dans la banlieue de Dakar, a indiqué son coordonnateur.

‘’Nous avons décidé de venir à l’école Salif Ndongo, réfectionner les toilettes qui étaient dans un état déplorable, mais surtout de refaire la cantine scolaire parce que beaucoup d’élèves viennent suivre des cours dans cet établissement sans manger le matin’’, a-t-il expliqué.

« Y en marre » mènera dans la deuxième phase de son anniversaire, une réflexion sur les orientations du mouvement, son mode de gouvernance, ses objectifs de départ, ses réalisation et les perspectives, a signalé Barro.
‘’L’acte trois (des festivités) sera consacré à la +foire aux problèmes+ pour permettre aux Sénégalais qui viennent au Quartier-général du mouvement (aux Parcelles-Assainies de Dakar), d’exposer leurs soucis, de dire pourquoi et comment ça ne va pas dans ce pays et proposer des solutions’’, a-t-il ajouté.

APS