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Faut-il construire un nouveau système éducatif ? (Par Abdoul Aziz Sarré)

Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Mai 2015 à 19:20 | | 0 commentaire(s)|

Faut-il construire un nouveau système éducatif ?  (Par Abdoul Aziz Sarré)
Quel est le profil du futur citoyen sénégalais ?

_Il devra être véritablement croyant (gor) ce qui suppose une capacité de toujours rechercher la vérité et un courage de pouvoir la porter. Il sera donc véridique avec lui même et avec son entourage.
_il devra faire preuve patience en toute circonstance.
_ Il devra faire preuve de générosité intellectuelle et matérielle.
_il devra acquérir toutes les connaissances qui lui permettent évoluer avec aisance dans le monde moderne; ses compétences en feront un homme polyvalent enraciné dans la culture islamique et ouvert sur le monde.
_Il s’intéressera à la vie de son groupe et y apportera toute sa contribution; il sera un membre actif de toutes les organisations qui prennent en charge le destin politique, économique, social et culturel de son groupe.

Quel est le contenu d'un système éducatif capable de former ce type de citoyen

Un programme d'enseignement devra être élaborer qui s'articule autour des vertus seule capable de bâtir un homme conscient et responsable; cette partie devra être confier à un groupe pluridisciplinaire alliant une connaissance confirmée des sciences religieuses et des connaissances littéraires, scientifiques et techniques traditionnellement enseignées.
Ce programme devra être étaler sur plusieurs années tenant compte des connaissances psychologiques des apprenants :<<Il vaut mieux connaitre ceux que l'on enseigne que ceux que l'on enseigne>> disait Alain.
_Ce groupe revisitera le contenu des programmes actuels avec la ferme intention d’élaguer tous les aspects folkloriques considéraient jusqu’ici comme des composants de notre culture. Cette opération permettra d'alléger ce programme pour faciliter leur assimilation et leur mise en rapport avec la vie concrète du citoyen.

Quel personnel sera capable de transmettre ce contenu?
Le personnel enseignant actuel n'est pas préparé pour remplir cet tache; il devra avoir le courage de se remettre en cause.
Des écoles de formations appropries seront installées dans tous les départements qui auront comme mission de prodiguer des formations initiales et des recyclages périodiques pour les personnels des gens en services.
La qualité de notre système dépendra largement de la qualité de ses animateurs.

Quel structure faudra t-il construire?

Nos écoles classiques (préscolaire,primaire,moyen,secondaire et universitaire) seront revues, transformées et redimensionnées en fonction des nouveaux objectifs.Elles devront être en harmonie avec leur environnement dans leur style et constituer un pôle de convergence pour les populations concernées.
Tout ce qui précède devra être structuré sous forme de terme de référence à soumettre à des états généraux de l’éducation et de la formation.


Le redressement impératif de l’école sénégalaise
Tout observateur objectif sait que l’état actuel de la société sénégalaise est une conséquence directe de la situation de notre école :
Il ne suffit pas de déplorer la crise des valeurs, le comportement inadéquat de notre jeunesse (filles et garçons), les nombreuses violences constatés aussi bien dans les villes que dans les campagne ; faut -il encore en identifier les raisons profondes pour en trouver les remèdes. Le phénomène vient de loin, mais les douze dernières années en ont accéléré les méfaits par une course effrénée sans une acquisition de biens matériels par tous les moyens.
Pour mettre un terme à cette déplorable situation il parait indiquer de mettre à contribution notre système éducatif. Sur ce sujet, il faut convoquer les enseignants : les parents d’ élèves, le ministère de l’éducation, les autorités religieuses et traditionnelles autour d’ une profonde concertation. L'objectif étant de refonder l’école sénégalaise sur de nouvelle base. Il sera trop partielle et parcellaire de se borner à satisfaire les revendications nombreuses même juste des syndicats d’enseignants. Cela ne réglerait par le fond du problème et fera naître de nouvelles revendications, véritable fuite en avant au détriment de l’école sénégalaise.
La responsabilité professionnelle des enseignants, la responsabilité politique de l’état, la responsabilité éthique des parents et des autorités religieuses est largement engagé. Il ne suffit pas de sauver une année scolaire en achetant la paix civile ou en cédant aux menaces de quelques tribuns excités, mais il faut avoir le courage de sauver notre école.