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[Feuilles d’hivernage] Fafacourou, ancienne capitale du canton de Guimara: la nostalgie d’un passé glorieux

Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Septembre 2021 à 19:36 | | 0 commentaire(s)|

Le village de Fafacourou a joué un rôle central dans l’histoire du Fouladou, notamment de Médina Yoro Foulah. Il était la capitale de l’ancien canton de Guimara. De cette époque révolue, il ne reste plus que des souvenirs que des récits tentent de maintenir vivaces. KOLDA – Le souvenir de l’ancien chef de canton de […]

Le village de Fafacourou a joué un rôle central dans l’histoire du Fouladou, notamment de Médina Yoro Foulah. Il était la capitale de l’ancien canton de Guimara. De cette époque révolue, il ne reste plus que des souvenirs que des récits tentent de maintenir vivaces.

KOLDA – Le souvenir de l’ancien chef de canton de Guimara, Mamadou Amadou Diallo, plus connu sous le nom de Mamadou Balèdjo, est encore vivace dans la mémoire collective des populations de Fafacourou, un village historique situé dans le département de Médina Yoro Foulah. C’est grâce à lui que les premières infrastructures sociales de base, comme le dispensaire, la route Kolda-Vélingara via Fafacourou et Badion et l’école élémentaire, ont été construites en 1947. Pour asseoir son règne, Mamadou Balèdjo avait tissé de bonnes relations avec les personnes jugées dangereuses à cause de leur pouvoir mystique pour en faire des amis. Cela lui permit de rester à la tête du canton jusqu’à l’accession du Sénégal à l’indépendance, en 1960, qui mit fin à la chefferie. Il avait été nommé chef de canton de Guimara, vers 1936, par son oncle, Abdoul Diallo, qui était chef du cercle du Fouladou qui couvrait les cantons de Kamako, Mamboa, Patinkivo et Guimara, avant d’être confirmé, deux ans plus tard, par l’Administration coloniale française. Le canton de Guimara qui avait pour capitale le village de Fafacourou correspond à l’actuel arrondissement de Badion et de Fafacourou et s’étendait jusqu’en Gambie. « Mamadou Balèdjo était un fin diplomate, un homme courtois, travailleur et serviable. À son arrivée, en guise de cadeaux, il a payé de la cola à tous les notables considérés comme dangereux du fait de leur puissance mystique pour en faire des amis et des parents. C’est pourquoi il n’a jamais eu de problèmes jusqu’à la fin de son règne. Il a toujours partagé ses repas avec les populations. Il les invitait à venir manger avec lui dans la cours de sa maison », déclare Samba Kandé, frère du chef de village et ancien Président du Conseil rural de Fafacourou.

Mamadou Balèdjo était aussi un fin diplomate et un grand négociateur ; ce qui lui permit d’intégrer les villages de Saré Waly, Belki, Saré Diawando et Saré Seyni- qui faisaient partie de la Gambie- au Sénégal. « Mon père était un homme intègre, un grand patriote et un fin diplomate qui aimait le travail. Il a beaucoup fait pour les populations de Fafacourou où il a installé un poste téléphonique et créé un dispensaire et une école. Durant son règne, il y a eu des problèmes entre la Gambie et le Sénégal et grâce à ses bons offices, il a pu récupérer une demi-douzaine de villages qui se réclamaient de la Gambie pour les intégrer dans son canton », déclare Elhadj Bassirou Diallo, fils de l’ancien chef de canton de Guimara, ancien fonctionnaire international à la retraite et frère de l’ancien Gouverneur de Kaolack, Bocar Diallo.

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Village de Fafacourou entre exode rurale et émigration clandestine

Le village de Fafacourou a été créé, vers 1895, par Malang Kandé, Koura Dada, Demba Egué et Yéro Bina, venus de Bakor, une petite localité située à mi-chemin entre Kolda et Fafacourou. Ils ont été emprisonnés à deux reprises par l’Administration coloniale qui était opposée à la création de ce village.  « La création de Fafacourou ne fut pas de tout repos. À chaque fois que les quatre fondateurs construisaient leurs cases, l’Administration coloniale qui était basée à Sédhiou envoyait des gens venir les détruire et les arrêter pour les enfermer à Sédhiou », déclare ce notable de Fafacourou.

Le nom de Fafacourou vient de fafadje (en langue pulaar), un arbre semi aquatique qui pousse au bord de l’eau. Le village a été érigé en chef-lieu de canton, vers 1936, par l’Administration coloniale française et compte, aujourd’hui, un millier d’habitants. Il souffre à cause de son enclavement, du chômage des jeunes et du manque d’électricité. L’exode rural, l’émigration clandestine et les motos « Jakarta » constituent pour ces jeunes, les seules solutions pour sortir des affres de la pauvreté et du désespoir. Durant les deux dernières années seulement, plus d’une dizaine d’entre eux ont perdu la vie en tentant de traverser le désert du Sahara ou la mer Méditerranée. Les cadres originaires de Fafacourou ne sont pas non plus épargnés par cet exode. Et comme les difficultés ne viennent jamais seules, le marché hebdomadaire, construit en 1975 et qui devait booster le commerce et soutenir l’économie locale, ne fonctionne presque pas à cause de l’enclavement. Les taxis-brousse qui assuraient le transport entre Kolda et Fafacourou ne s’aventurent plus sur cet axe à cause du mauvais état de ce tronçon.

COUTUMES ET TRADITIONS DU FOULADOU

Ces lieux interdits aux autorités

Dans le Fouladou, il ne serait pas bon pour une autorité de mettre les pieds dans certains endroits au risque de perdre son pouvoir ou titre. Ces endroits seraient minés mystiquement par des chefs qui voulaient se protéger contre des agressions extérieures. C’est le cas notamment de Karantaba plus connu sous le nom de Talto Diéga.

 

KOLDA – Malgré la modernité, le Fouladou conserve encore certains aspects de ses coutumes et traditions ancestrales. Dans de nombreux villages, il existe des lieux où aucune autorité politique ou administrative n’ose s’aventurer sans perdre son pouvoir ou son titre. La raison est que ces endroits seraient minés mystiquement par des chefs qui voulaient se protéger contre des agressions extérieures. C’est le cas notamment de Karantaba plus connu sous le nom de Talto Diéga, un village situé dans la commune de Tankanto Escale, dans le département de Kolda. Toutes les localités situées au sud de Talto Diéga jusqu’à la frontière de la Guinée-Bissau qui se trouvent à une cinquantaine de kilomètres de là sont interdits aux autorités. « Toute autorité qui passe par cette route pour se rendre dans le sud de Talto Diéga perd son pouvoir. Si c’est est un candidat à un poste électif, ce n’est même pas la peine de battre campagne, il ne sera pas élu. Cela concerne surtout les politiciens. Mais, il ne court aucun risque s’il contourne cette route-là, en passant par d’autres pistes comme celle de Saré Demba Sounkarou et de Madina Alpha pour se rendre dans ces villages frontaliers », explique Sékouna Diao, Chef de village de Talto Diéga.

L’ancien président du Conseil rural de Fafacourou, Samba Kandé, confirme que ces interdits sont toujours respectés jusqu’à nos jours. Il cite notamment la route qui relie Hamdallaye Moussa Molo (capitale du dernier roi du Fouladou, Moussa Molo Baldé) à Crope, village natal de la princesse Fanta Thiadiel Baldé et sœur de Moussa Molo et de la route Thiéwel Bessel-Saré Pathé Pata, villages situés respectivement dans les communes de Koulinto et de Badion, dans le département de Médina Yoro Foulah. « Il est interdit à une autorité en exercice ou à un candidat à un poste électif de passer par la route Saré Pathé Pata-Thiéwel Bessel qui se trouvent respectivement dans les communes de Dialambéré dans le département de Kolda et de Badion dans le département de Médina Yoro Foulah. Selon la tradition, aucune autorité ne peut braver cette interdiction sans perdre son pouvoir. Cela existe jusqu’à présent. J’ai appris cela lorsque j’étais président du Conseil rural de Fafacourou », déclare Samba Kandé.

Ces lieux interdits aux autorités existent également dans le département de Vélingara. C’est le cas notamment à Samba-Counda et à Ngountoumba, villages situés dans les communes de Némataba et de Saré Coly Sallé. Pour le chef traditionnel et spécialiste du Fouladou, Ogo Mballo, et ancien fonctionnaire à la retraite, trois raisons peuvent expliquer ces interdits. « Ces interdits remontent très loin dans l’histoire. Cela arrive généralement quand le chef d’une localité qui veut conserver son pouvoir, cherche à empêcher des adversaires à venir l’attaquer pour l’éjecter de son fauteuil. Ou bien, quand un chef qui craint pour sa sécurité est obligé de fuir son village à cause des problèmes, les gens disent que ce village-là est interdit aux autorités. Il arrive aussi que des villageois décident de combattre un chef ou une autorité qui finit par perdre son pouvoir. Là aussi, les gens disent que c’est un village interdit aux autorités », précise M. Mballo.

Mamadou Aliou DIALLO (Correspondant)

LAISSEZ-PASSER

Pedigree lascif

Par Elhadji Ibrahima THIAM

« Dina bakh ». C’est le titre de l’opus que Dieyna Baldé a sorti juste avant ses déboires judiciaires. À travers cette chanson, la jeune chanteuse fait amende honorable et cherche une voie de rédemption après la retentissante affaire de viol suivi de grossesse dans laquelle elle était l’actrice principale avec Diop Iseg. Se convainquant que ce n’était qu’une erreur de parcours pour une adolescente qui vient à peine de démarrer une carrière musicale, l’ancienne pensionnaire de l’émission « Sen Petit Gallé » s’était jurée de ne pas replonger dans ses travers. En tout cas, c’est ce que dit cette chanson.

Hélas ! Dieyna est tombée de Charybde en Scylla ! Prise dans le tourbillon de la star-système alors qu’elle vient juste de sortir de l’âge de la puberté, la chanteuse en herbe n’a pas, à l’évidence, tiré les leçons de sa précédente mésaventure. En plus, elle n’a pas été aidée par son grand frère qui, au lieu de jouer le rôle de protecteur qui doit être le sien, s’est transformé en caïd, instigateur de coup fumeux.

Que dire des parents de Dieyna Baldé ? Ils n’ont pas été à la hauteur de leur responsabilité. Le bon sens aurait voulu qu’après le barnum de 2020 ils reprennent le destin de leur fille en main. Au lieu de quoi, ils ont préféré fermer les yeux sur les incartades et escapades de celle-ci. Allez savoir pourquoi. Toujours est-il que pour une jeune chanteuse qui n’a même pas encore abordé la vingtaine, trimballer deux affaires judiciaires en un an, c’est déjà lourd comme pedigree.

L’argument avancé par son avocat, hier, lors de l’ouverture du procès pour les délits de vol et de collecte de données à caractère personnel, comme quoi Dieyna Baldé « est victime de personnes qui ont le double de son âge », est loin d’être convainquant. Aux yeux de la loi, elle est majeure et vaccinée. Mieux, elle ne se prive pas de faire ce que des gens qui ont le double de son âge font. Suivez mon regard.

Au mieux, on peut concéder à l’avocat que sa cliente est victime du mirage déformant de la réalité virtuelle du triptyque télévision-réseaux sociaux-jet set. Cet univers est une chausse-trappe pour les âmes à l’esprit faiblard trop portées sur les strass et paillettes et en quête de renommée. Il faut une moralité à toute épreuve et les pieds bien ancrés au sol pour éviter les pièges et se faire ainsi une geste digne d’éloges.

PETIT MÉTIER, GROS PROFIT

MOUSSA BA, VENDEUR DE CHAPELETS

Un gagne-pain perlé

Moussa Ba est vendeur de chapelets depuis 1989. Une activité qu’il exerce en sillonnant les quartiers de Ourossogui et qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille.  

Au carrefour de Ourossogui, le soleil darde encore ses rayons sur les pauvres créatures. Tout le monde vaque à ses occupations, à l’image de Moussa Ba, vendeur de chapelets. De taille moyenne, teint clair et le masque sous le menton, Moussa tient dans ses bras différents types de chapelets. Depuis le matin, il fait des va-et-vient à la recherche de potentiels clients. Les temps sont difficiles, selon lui, mais il ne se décourage pas. Il continue son bonhomme de chemin. Toute sa vie durant, dit-il, il ne connaît que la vente de chapelets qu’il confectionne lui-même.

Son histoire avec cet objet remonte à son adolescence. « J’ai appris à confectionner les chapelets sous l’ombre de mon marabout qui était collectionneur et vendeur de chapelets au marché Sandaga », affirme ce natif d’Agnam Toulel Thialé (un village dans la commune des Agnam). Depuis, il a décidé d’en faire son gagne-pain. Il est loin de regretter son choix. Pour cause, il gagne bien sa vie avec ce commerce. « J’arrive à joindre les deux bouts grâce à la vente de chapelets. Je ne me plains pas parce que je parviens à satisfaire mes besoins et ceux de ma famille sans quémander personne », explique-t-il. Selon Moussa Ba, il lui arrive, dès fois, d’écouler 10 chapelets en une seule journée. Et les prix varient en fonction des types de chapelets. « Les chapelets ne sont pas de la même valeur. Il y’en a qui peuvent coûter jusqu’à 200 000 FCfa », confie-t-il. Et d’ajouter qu’il connaît « des gens qui ont fait fortune avec la vente des chapelets ».

Moussa souhaite lui aussi faire fortune dans cette activité. Il a de l’ambition à revendre et les reins assez solides pour atteindre son objectif. C’est pourquoi il ne rechigne jamais à la tâche et continue de sillonner les rues et ruelles de Ourossogui pour se construire un destin enviable. « Rien n’est facile dans cette vie. Tout se gagne à la sueur de son front. Je rends grâce au Tout Puissant parce que j’arrive à tirer mon épingle du jeu », dit-il. Cette belle philosophie du culte du travail, Moussa Ba en a fait son viatique.

Falel PAM (Correspondant)

AU CŒUR DES ARCHIVES DU SOLEIL

VIOL COLLECTIF

 

Le trio « partouzard » de Hann condamné à deux ans ferme

 

Pour avoir violé collectivement une fille à peine sortie de la puberté, les  » partouzards  » de Hann ont été jetés au gnouf. Go Ndiaye et ses acolytes, Lat Kairé Fall et Mamadou Sidibé, ont écopé de deux années d’emprisonnement.

Go Ndiaye, Lat Kairé Fall et Mamadou Sidibé dit Pape, n’oublieront pas de sitôt cette soirée de septembre 1990. Ces trois jeunes, habitant le quartier de Hann-Dalifort, qui venaient juste de franchir la majorité pénale, avaient voulu jouer aux adultes en violant collectivement la petite Fatou à peine sortie de la puberté. Mais ils en avaient subi les terribles conséquences. Go Ndiaye a été reconnu coupable de viol simple et condamné à deux ans ferme. Lat Kairé Fall et Mamadou Sidibé ont écopé de la même peine pour complicité de viol.

La veille des faits, Lat Kairé et Mamadou Sidibé avaient rencontré la petite Fatou qui voulait se rendre au Magal de Touba et recherchait désespérément le prix du transport. C’est alors que Sidibé lui proposa une solution, de l’argent en échange de sexe. Ils tombèrent d’accord pour 2000 FCfa et prirent rendez-vous pour le lendemain soir.

Mamadou Sidibé, selon ses explications, avait, avec Lat Kairé, rencontré Fatou vers 22 heures. Ils causaient avec elle quand survint Go Ndiaye qui, très vite, va l’accaparer. Ils les laisseront ensemble avant de partir. Mais quand, quelques instants plus tard, ils revinrent sur leurs pas, ils trouvèrent Go Ndiaye en train d’abuser d’elle. Mais cette version des faits, Go l’avait contestée. Il était même allé plus loin en soutenant ne pas connaître la victime. Et qu’il avait trouvé les deux autres en train de violer la fille avant de la sauver des griffes de ses violeurs. Et pourtant, la victime, dans sa déposition, avait déclaré que Go Ndiaye l’avait fait tomber en lui faisant un croc-en-jambe. De son côté, Lat Kairé avait déclaré avoir vu les deux autres avec la fille et qu’à son retour, il avait trouvé Mamadou Sidibé sur la fille, au moment où Go attendait à côté. Ils s’étaient rejetés mutuellement les responsabilités et aucun n’avait reconnu avoir participé à la partouze.

Les avocats de la défense ont regretté l’absence de la partie civile. Sa présence, selon Me Thioub, aurait pu écarter certaines zones d’ombre dans cette affaire, surtout qu’il n’y avait pas de témoins. Pour le conseil de Lat Kairé, son client a été chargé par le seul Mamadou Sidibé et rien dans le dossier ne prouve sa culpabilité. Me Abdoulaye Seck abondera dans le même sens. Il a demandé une application bienveillante de la loi pour ces jeunes qui n’ont jamais eu maille à partir avec la justice mais qui se sont amendés après avoir fauté.

Auparavant, l’avocat général, François Diouf, a longuement insisté sur la jeunesse et l’innocence des prévenus. Pour le représentant du ministère public, ces jeunes ne se rendaient pas compte que l’application stricte des dispositions de la loi leur ferait passer 10 ans en prison. Mais les faits étaient, à son avis, constants. Ils avaient violé tour à tour la petite. « Ils sont majeurs pénalement, mais humainement peut-on les envoyer en prison pour dix ans ? » s’était-il demandé. Selon l’avocat général, on ne peut également ne pas tenir compte du comportement de la victime qui s’est présentée à trois garçons à 10 heures du soir.

Samba Oumar FALL (Source Mass Diack,  » Le Soleil » du 7 juillet 1992)

DROLE D’HISTOIRE

États-Unis : Ils avaient jeté la collection de porno de leur fils, des parents condamnés à lui verser 30.000 dollars

Un juge a estimé que les parents, bien que propriétaires du logement où leur fils était revenu vivre après son divorce, n’avaient pas le droit de détruire ses biens.

La justice de l’État américain du Michigan a condamné, la semaine dernière, un couple à une lourde amende pour avoir jeté à la poubelle la collection de films et magazines pornographiques de son fils. Les mis en cause n’avaient pas le droit de « détruire des biens qui ne leur plaisent pas », a estimé le juge dans sa décision relayée par The Guardian. Les parents avaient d’ailleurs été reconnus coupables en décembre 2020.

Le magistrat a fixé à 30.441 dollars (environ 26.000 euros) le montant des dommages et intérêts à payer au plaignant. Le couple devra aussi régler 14.500 dollars (12.200 euros) au titre du remboursement des frais de justice de son fils. Ce dernier, âgé de 43 ans, avait estimé à 29.000 dollars (24.500 euros) la valeur des objets dont ses parents s’étaient débarrassés. Le juge a expliqué s’être quant à lui appuyé sur une évaluation réalisée par un expert.

« Je t’ai rendu un grand service »

David Werking, le plaignant, était d’abord retourné vivre chez ses parents pendant dix mois après un divorce. Il avait ensuite déménagé dans l’Indiana. Une fois installé dans son nouveau logement, il n’avait plus retrouvé ses films et magazines pornographiques. Le couple n’avait à aucun moment nié avoir jeté les objets en question. « Franchement, David, je t’ai rendu un grand service en te débarrassant de tous ces trucs », avait même écrit le père du plaignant dans un e-mail.

Face à la justice, les deux Américains ont affirmé avoir eu le droit de disposer du matériel détruit en tant que propriétaires du logement. Le magistrat a néanmoins jugé que les mis en cause n’avaient pas été capables de produire des textes de loi montrant qu’ils pouvaient, à ce titre, détruire des biens.

20minutes.fr

CITATION DU JOUR

« L’homme s’ennuie du bien, cherche le mieux, trouve le mal et s’y soumet par crainte du pire ».

Gaston De Lewis

Légende Arrêt sur image

De Matam, les eaux calmes du fleuve Sénégal offrent une vue imprenable sur la Mauritanie. Depuis la survenue de la Covid-19, les frontières terrestres entre les deux pays sont officiellement fermées, portant un sérieux coup aux échanges commerciaux dynamiques du côté-ci du cours d’eau.

Photo : Pape SEYDI



Source : http://lesoleil.sn/feuilles-dhivernage-fafacourou-...