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[Feuilles d’hivernage] Iwol, village bedik :« Timo-Timo », plongée dans la mystique fête des filles

Rédigé par leral.net le Jeudi 2 Septembre 2021 à 20:30 | | 0 commentaire(s)|

Le « Timo-Timo » ou le « Iyamb » est une fête exclusivement dédiée aux filles célibataires et sans enfant chez les Bediks. Cet héritage culturel a survécu au temps à Iwol, village juché sur une colline, à 485 mètres d’altitude, dans l’arrondissement de Bandafassi. La pratique connaît encore de beaux jours et mobilise, tous […]

Le « Timo-Timo » ou le « Iyamb » est une fête exclusivement dédiée aux filles célibataires et sans enfant chez les Bediks. Cet héritage culturel a survécu au temps à Iwol, village juché sur une colline, à 485 mètres d’altitude, dans l’arrondissement de Bandafassi. La pratique connaît encore de beaux jours et mobilise, tous les deux ans, dans un intervalle de quatre ans, des centaines de filles. Chants, danses, rites traditionnels, en compagnie des masques « Doukouta », rythment cet évènement qui se tient sur quatre jours. 

Amadou DIOP (Correspondant à Kédougou)

Début août, sur la route d’Iwol, par un temps pluvieux d’un ciel grisâtre qui a fini d’envelopper Kédougou et environs. Après 22 kilomètres de route parcourus à bord d’une moto, nous voilà au pied de la colline Iwol sur lequel est posé le village bedik du même nom, à 485 mètres d’altitude par où on accède par des sentiers accidentés. Au bout de trois minutes de marche, on transpire déjà à grosses gouttes. Alors que le chemin est encore long. En effet, il faut une demi-heure de marche, entrecoupée de pause d’une à deux minutes, pour enfin arriver au sommet de ce relief. Aller à la découverte du « Timo-Timo », fête réservée aux filles célibataires et sans enfant, demande un effort physique et mental.

À notre arrivée, au petit soir, alors que le soleil se dirigeait vers le couchant, facile à observer à cet endroit, nous retrouvons le groupe de jeunes filles se dirigeant vers l’ultime étape de la cérémonie. Sous un grand arbre, dernière ligne de démarcation entre les filles et la foule, elles dansent et chantent avec des porteurs de masques traditionnels. Des chansons qui disent : « je n’ai qu’à danser puisque l’année prochaine je ne sais pas si je serai encore là ». Nul ne peut aller au-delà de ce point. Ni les femmes, encore moins les hommes, à l’exception des filles et des gens masqués ainsi que le chef coutumier ou son représentant chargé de faire la traduction entre les filles et les masques qui ont un langage différent de la langue locale. Un langage que seuls les initiés sont capables de comprendre et de traduire. La fête concerne uniquement les filles célibataires et sans enfant d’un certain âge. Tout un mystère, un secret tourne autour de cette fête. « C’est une cérémonie qui s’appelle « Iyamb » ou « Timo-Timo » et qui se déroule pendant l’hivernage. Elle se passe pendant deux années successives avant une pause de deux ans. Par exemple, si on la tient cette année et l’année prochaine, il faudra attendre deux ans de plus pour la tenir à nouveau pendant deux ans de suite, et ainsi de suite. Seules les jeunes filles de trois ans à 20 ans environs, célibataires et sans enfant, sont autorisées à y participer. On interdit aux femmes enceintes d’y participer parce qu’on ne sait pas quel enfant elle porte. Imaginez si c’est un garçon qu’elle porte, par exemple, alors que c’est une danse interdite aux hommes et qui concerne uniquement les jeunes filles ! », explique Jean Baptiste Keïta, chargé de l’organisation. En clair, ce sont les hommes qui organisent la fête même s’ils n’y prennent jamais part, si ce n’est y assister à l’image des autres visiteurs et invités.

Au milieu du village, une case érigée sert uniquement à l’occasion de cette fête. N’y entrent que les filles concernées par le rite du « Timo-Timo ». Mais encore, faut-il qu’elles s’habillent ou se voilent en blanc avant d’accéder à la case ou est aussi conservée la bière destinée aux personnes qui désirent boire. L’évènement est un grand moment de retrouvailles et de festivités.

                  Chants, danses, corvées et pratiques secrètes 

« C’est une fête qui commence un lundi à partir d’un endroit secret connu seulement des filles, du chef coutumier et des masques. À leur retour de cet endroit, les filles et les femmes dansent et chantent sous le gros baobab du village. Le mardi, toute la journée, c’est uniquement les jeunes filles qui dansent. Le mercredi, on fait une corvée au champ du chef de village. Le jeudi, c’est la fête « gninguinata » qui signifie la clôture de la fête en Bedik », détaille Jean Baptiste Keïta.

Le jeudi, jour de notre arrivée, coïncidait donc avec la dernière étape du Timo-Timo. L’ambiance est à son maximum. Depuis le matin, les filles dansent sur la place publique avec grande ferveur. Pour la quatrième et dernière étape, seules les filles de plus de 10 ans chantent et dansent. Une tradition bien ancrée chez les Bedik et qu’ils perpétuent depuis toujours. « Ces filles sont issues de différents villages et elles sont des centaines. Ce sont des fêtes de jouissances aussi. Les seuls masques qui sont autorisés à sortir à cette occasion sont appelés ‘’Doukouta’’ », fait comprendre Jean Michel Karfa Keïta, membre du comité d’organisation.

Avec des tresses entrelacées de perles, les filles en mini-pagnes et des perles autour des hanches, dansent et chantent avec les masques. Les femmes quant à elles sont chargées de tresser, d’accompagner et d’orienter les filles. Elles chantent aussi à certaines étapes avec elles. Hélène Camara, habitante du village, a vu sa jeune fille y prendre part. Elle revient sur les préparatifs.  « À l’approche de la fête, les femmes cherchent de l’argent de gauche à droite pour payer les accessoires à leurs filles et pour pouvoir les tresser, car ce n’est pas chaque femme qui sait faire les tresses dédiées à la cérémonie. Tous les villages environnants viennent à Iwol pour y assister. Les invités arrivent la veille, le dimanche », confie-t-elle. Et Hélène se réjouit d’avoir vu sa fille participer à cet évènement. « Nous sommes très satisfaits de voir nos filles participer à cette fête. Nous sommes parfois soucieuses de ne pas voir nos filles bien terminer la fête. Nous laissons aussi nos champs pendant cinq jours pour l’organisation de cette fête. Notre rôle, c’est de puiser de l’eau, préparer pour nos familles, faire leur linge et les surveiller », renchérit-elle. Cette fête, Hélène la connait très bien. « Depuis 30 ans, je participe à l’organisation de cette fête. Il y a un peu de changement. Maintenant, avec la modernité, il y a une évolution dans l’habillement par exemple », souligne-t-elle.

Au crépuscule, les jeunes filles, en file indienne, regagnent le village après l’ultime étape où on les avait perdues de vue. De là où elles étaient, elles seules savent ce qui s’y est passé. Pour conclure le « Timo-Timo », elles chantent et dansent à nouveau sur la place publique avant de se disperser, en gardant, chacune, le secret de leur ultime étape en mémoire et pour toujours. C’est la condition pour participer au prochain « Timo-Timo », du moins pour celles qui seront toujours célibataires et sans enfant.

DÉCOUVERTE

Bantanworo, la fascinante source du village d’Abéné

Jonas BASSÈNE (Correspondant)

Le « Bantanworo » est un arbre géant et sacré de l’espèce des fromagers. Selon un récit populaire, il a été déterminant dans la fondation et la cohésion du village d’Abéné qui compte aujourd’hui environ 5000 âmes. Des nationaux comme des touristes viennent souvent à la découverte de cette merveille touchée également par les conséquences de la pandémie.

BIGNONA – « C’est comme un labyrinthe. Entre les racines, on a l’impression qu’on est dans une petite ville. Leurs formes, c’est comme des routes », décrit succinctement Blanca, 28 ans, dentiste originaire de la ville de Gérone en Catalogne (Espagne). « Elles se lient par endroit, se délient, c’est beau à voir ». Ces arbres dont parle cette touriste espagnole sont le point de départ de ce qui est devenu Abéné, un des sites touristiques incontournables pour les visiteurs de la commune de Kafountine en basse Casamance. Au début, il s’agissait de six fromagers qui, au fil du temps, se sont enchevêtrés pour ne former qu’un.

Appelé « Bantanworo » (c’est-à-dire six fromagers en langue mandingue), l’arbre résume l’histoire de six grandes familles du village d’Abéné. Selon un récit, elles habitaient éparpillées dans une vaste nature sauvage. Mais, dans un passé marqué par des affrontements tribaux, fédérer les forces constituait le moyen le plus sure pour résister à d’éventuels attaques d’autres tribus. À cette époque, la croyance animiste étant la source de foi de toutes les communautés, « les familles consultaient, chacune en ce qui la concernait, un fétiche pour savoir si la cohabitation allait être possible », explique Mamadou Conta, coordonnateur des campements du département de Bignona. « Les fétiches ont indiqué un endroit et ont commandé aux six responsables d’hameaux de planter chacun un fromager sur le même point ». Ainsi, le développement des arbres, en s’entrelaçant, va plus tard confirmer que la cohésion et l’entente mutuelle des familles était possible. Dès lors, elles pouvaient vivre ensemble. Le vœu des six tribus s’est réalisé, les guides de la communauté encouragent « chacun à ériger son habitation l’un proche de l’autre tout autour du fromager », indique Karanlang Coly, guide touristique. Un vaste troue près des fromagers est creusé. C’est là qu’est prélevé le sable devant bâtir toutes les maisons des six familles. Telle était la recommandation des fétiches. Aujourd’hui, l’émergence des religions monothéistes a favorisé l’abandon de cette pratique.

Les Aïeux s’y regroupaient

Cependant tout n’est pas perdu. Le « Bantanworo » demeure le point de ralliement des veilles dames du village d’Abéné. Tous les vendredis et lundis matins, elles se donnent rendez-vous sur les lieux afin de formuler des invocations en faveur des couples en quête de progéniture. « En venant, vous amenez un seau d’eau dans laquelle nous rajoutons de l’eau de pluie recueillie des cavités formées par les racines des six fromagers », détaille Alimata Sonko, la soixantaine. « Si c’est en saison sèche, nous pinçons une petite quantité de sable que nous mettons dans le récipient. Le mélange obtenu permet de laver les demandeurs », explique-t-elle.

Les aïeux s’y regroupaient pour des libations. Le legs s’est transmis de générations en générations. « Toute personne qui vient pour des prières, Dieu l’exaucera », martèle la dame, une fillette de 3 ans attachée sur son dos. Mais cet endroit que le visiteur Alberto, un médecin volontaire âgé de 68 ans, décrit comme fascinant est envahi par les herbes. Une situation inhabituelle car les femmes s’occupaient de la propreté du lieu et bénéficiaient de la générosité des touristes. Mais Depuis l’avènement de la pandémie, les touristes se sont faits rares, à part les Sénégalais et Gambiens qui viennent à la quête de délivrance.

LAISSEZ-PASSER

Femmes callipyges

 

Par Samba Oumar FALL

La Sûreté urbaine de Dakar a récemment mis le grappin sur une dame qui avait le don, grâce à ses injections, de faire grossir, en une semaine, les fesses de ses clientes. Faudrait-il s’en étonner ? Pas vraiment, si l’on sait que l’obsession pour les grosses fesses, que ce soit ici ou ailleurs, ne date pas d’aujourd’hui. De plus, la chirurgie des fesses tend à se démocratiser. Elle ne cesse de grimper et de se propager partout dans le monde. Et l’effet « boum boum », expression consacrée dans le milieu de la beauté pour désigner les fesses très rebondies, n’a pas épargné notre pays où les hommes fantasment pour les postérieurs rebondis…

Les femmes callipyges (du grec kallipugos, et qui signifie … qui a de belles fesses) qui ont des atouts physiques particuliers en savent quelque chose. L’affaire de cette ressortissante ivoirienne arrêtée pour exercice illégal de la médecine n’est donc que la face visible de l’iceberg. De plus en plus de femmes au popotin trop plat, gras, petit ou flasque, ont recours à la chirurgie esthétique pour remodeler leur fessier, les rendre harmonieux parce qu’étant un véritable atout de séduction, attirent l’attention…

Cette opération de chirurgie esthétique appelée dans un jargon plus technique lipofilling (ou injection de graisse ou pose d’implants fessiers), gluteoplastie, lipoaspiration ou liposuccion est de plus en plus convoitée par ces femmes qui rêvent de rassembler à Tahiticora (elle avait reçu le titre honorifique de plus belles fesses du monde), au mannequin russe Anastasiya Kvitko, à Jennifer López, Beyoncé, Kim Kardashian, Nicki Minaj, entre autres. Et elles n’hésitent pas à recourir à toute forme de chirurgie pour augmenter la taille de leurs fesses… Celles qui n’ont pas les moyens de passer sur le billard ont d’autres recours : le rembourrage de pantalon ou le port de fessier artificiel.

C’est un secret de polichinelle que la course à l’éternelle beauté nous pousse parfois à défier les lois de la nature. Et beaucoup de femmes n’hésitent pas à modifier leur apparence pour avoir des formes généreuses, un joli postérieur version XXL, comme l’affectionnent les hommes. De plus, la science a révélé que des fesses rebondies sont synonymes de fertilité et d’assurance d’une descendance en bonne santé. Donc, tant qu’il y aura des hommes pygophiles (tendance à aimer les grosses fesses), les callipyges ont de beaux jours devant elles.

PETIT MÉTIER, GROS PROFIT

ABDOURAHMANE DIALLO, MOTOTAXIMAN

Les coups d’accélérateur contre la pauvreté

Abdourahmane Diallo est un jeune père de famille de 18 ans qui fait du moto-taxi à Vélingara. Un job qui lui permet de garder la tête haute et de subvenir aux besoins de sa fratrie et de ses parents.

VÉLINGARA- Plusieurs de ses camarades d’enfance ont choisi d’émigrer clandestinement vers l’Europe. Beaucoup d’entre eux ont fait un aller sans retour. Abdourahmane Diallo, lui, a toujours refusé de s’embarquer dans la périlleuse aventure ponctuée d’incertitudes et sans perspectives. Réputé rebelle, il s’est arc-bouté à bannir l’émigration clandestine dans une localité où la ruée vers l’Eldorado fait rage. Cet état d’esprit lui a, peut-être, « sauvé » la vie, mais il en a vu de toutes les couleurs.

Insultes, humiliations… Abdourahmane a tout encaissé, tout entendu. Naviguant pendant longtemps entre désespoir et détermination, il s’attèle finalement au transport en moto-taxi. Avec un brin de regrets tout au début. « Je n’ai jamais osé tenter l’aventure. Pour moi, on pouvait rester et réussir dans notre pays. Beaucoup de mes camarades qui sont partis ne sont jamais revenus ; ils sont probablement morts, car depuis des années, ils n’ont pas fait signe de vie. Moi, je vis et j’arrive à m’en sortir grâce à ma moto. Je ne gagne pas des millions, mais je nourris ma famille et mes parents », confie-t-il.

Ayant grandi dans les ruelles escarpées de Sinthiang Crine, à Vélingara, Abdourahmane Diallo est un jeune homme de 18 ans marié et père d’une fillette de trois ans. Depuis trois ans, il conduit pour un tiers une moto de couleur rouge et de marque Yamah. Malgré la forte concurrence qui prévaut dans la ville, le Vélingarois arrive à tirer son épingle du jeu. « Je verse quotidiennement 2000 FCfa au propriétaire de la moto, j’empoche le reste. La location individuelle hors de Vélingara est plus rentable. Avec une seule course taxée, on peut se retrouver avec plus de 10.000 FCfa de bénéfices journaliers », explique-t-il. Pour ne pas avoir baissé les bras et avoir cru en sa belle étoile, Abdourahmane, teint noir, 3e fils d’une fratrie de huit enfants, a pu sortir sa famille démunie du cul-de-sac de la pauvreté. Ce, à la sueur de son front. « À l’époque, on avait du mal à faire bouillir la marmite à la maison. Mais, ce douloureux souvenir, se réjouit-il, est derrière nous. Aujourd’hui, la moto a changé mon quotidien. Ma famille vit dignement sans tendre la main grâce à mon petit métier », avance-t-il. Mais aussi grâce à son courage et son refus d’être pris au collet par la dèche. « Je n’ai pas fait les bancs ; je suis passé par l’école coranique où j’ai appris et mémorisé le Coran dès le bas-âge. La conduite n’est pas une mince affaire ; le travail est dur et danger perpétuel. Pour ce job, il faut être un lève-tôt et un dur-à-cuir. Les moto-taxis pullulent à Vélingara, cela veut dire que ce petit métier permet aux jeunes qui n’ont pas pu décrocher un travail dans la Fonction publique ou dans le formel de (sur)monter la pente, d’avoir un gagne-pain, de relever surtout la tête », renchérit-il tout en sueur.

Ibrahima KANDÉ (Correspondant)

AU CŒUR DES ARCHIVES DU SOLEIL

5 ANS DE PRISON POUR L’EX-CONSUL À PARIS

Il avait détourné 16 millions de francs Cfa

Jugé en 1983 pour détournement de denier public, l’ex-Consul général du Sénégal à Paris a été condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme.

Daouda Mbaye, ex-Consul général du Sénégal à Paris de 1976 à 1981, n’a pu échapper à la prison. La faute lourde qu’il avait commise durant son exercice lui a valu un séjour carcéral de cinq ans. Daouda Mbaye avait détourné 16 millions de FCfa qu’il devait rembourser. Le tribunal avait même ordonné la confiscation de ses biens jusqu’à concurrence de la somme qu’il devait à l’État du Sénégal.

En effet, Daouda Mbaye n’avait pas payé les capital-décès aux familles de travailleurs décédés en France, tout comme il n’avait pas honoré l’intégralité des salaires des domestiques du Consulat. Ce préjudice avait ainsi poussé l’État du Sénégal à rembourser aux intéressés l’intégralité des sommes dues, avant d’ester en justice son agent. Auparavant, l’ex-Consul avait reconnu les faits en signant une reconnaissance de dettes lors de son passage à l’Inspection générale de l’État à Paris. Mais à la barre, il a botté en touche et nié les faits. Il a été conforté par ses avocats qui ont plaidé non-coupable et subsidiairement demandé une disqualification des faits en abus de confiance. De même, ils ont demandé au tribunal de fournir un complément d’informations, estimant que les affirmations de l’Inspection d’État et les déclarations des domestiques ne pouvaient, à elles seules, constituer des preuves. Selon eux, leur client a commis le délit en France et ne pouvait être jugé suivant les dispositions « draconiennes » de l’article 152 du Code pénal sénégalais. Pour le procureur Mamadou Badio Camara, les faits sont constants puisque reconnus par le prévenu. Selon lui, il n’y a pas lieu à un complément d’informations. Et pour cette raison, il a demandé l’application de la loi.

Le tribunal a déclaré Daouda Mbaye coupable des faits qui lui étaient reprochés. Il l’a condamné, en application des articles 154 et 153 du Code pénal à 5 ans d’emprisonnement ferme assorti d’une amende de 20.000 FCfa. Et à rembourser à l’État du Sénégal 16 millions de FCfa de dommages et intérêts, toutes causes et préjudices confondus.

Samba Oumar FALL (Source Ibrahima Mansour Mboup, « Le Soleil » du 4 mars 1983)

DRÔLE D’HISTOIRE

Arnaque sur le site Leboncoin : il commande un iPhone 11 et reçoit un pot de ratatouille

Un habitant de Saint-Lys, au sud-ouest de Toulouse, a dépensé 264 euros pour un pot de ratatouille. L’acheteur porte plainte pour arnaque.

Un adolescent de 16 ans, prénommé Riyad, s’est fait arnaquer, le 17 août dernier, sur le site web de petites annonces Leboncoin. L’habitant de Saint-Lys (sud-ouest de Toulouse), a acheté un iPhone 11 à un vendeur privé pour le prix alléchant de 264 euros. Comme le rapporte le site d’information francebleu.fr, le jeune adolescent a réglé la somme via le paiement sécurité du site Leboncoin.

En récupérant son colis dans un point relais, l’adolescent a retrouvé un pot de ratatouille dans le paquet au lieu de l’iPhone 11. « Je me suis dit : c’est une blague. Je suis retourné au magasin Intermarché où j’avais récupéré mon colis, j’ai expliqué la situation et il y avait une dame à côté qui rigolait […] On m’a dit qu’on ne pouvait rien faire pour moi, alors j’ai contacté Leboncoin », a raconté Riyad.

Une plainte pour arnaque déposée

L’acheteur a recontacté le vendeur pour se plaindre, mais il n’a rien voulu savoir. Le vendeur a assuré avoir envoyé l’iPhone et déposé le colis dans un point relais de Seine-et-Marne. Lundi 23 août, Riyad a porté plainte auprès de la Gendarmerie de Saint-Lys. Le jeune adolescent espère également être remboursé par Leboncoin. Mais, jusqu’à ce jour, il n’a pas encore reçu de réponse de la part du site web.

linfo.re

CITATION DU JOUR

« La femme la plus stupide peut dominer un homme, mais il faut un homme très intelligent pour dominer une idiote ».

Rudyard Kipling

ARRÊT SUR IMAGE

En toile de fond, le bâtiment de l’ancienne gare ferroviaire de Tambacounda qui n’est plus qu’une relique. Le train ne sifflant plus depuis longtemps, son esplanade a été transformée en aire de jeu par les mômes. Le projet de réhabilitation du chemin de fer, avec le soutien du Canada, devrait lui rendre son lustre d’antan.

Photo : Assane SOW  



Source : http://lesoleil.sn/feuilles-dhivernage-iwol-villag...