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[Feuilles d’hivernage] Sambé: Mythes et réalités autour d’un champ de bataille

Rédigé par leral.net le Jeudi 30 Septembre 2021 à 21:52 | | 0 commentaire(s)|

Jadis localité faisant partie de l’ancienne province du Mbayar, dans le royaume du Baol, Sambé est un village chargé d’histoire. Son refus d’être traversé par un roi lui a valu des batailles dont la plus connue reste celle qui l’avait opposé à Lat Dior Ngoné Latyr Diop en 1860. « Le Soleil » vous fait revisiter le […]

Jadis localité faisant partie de l’ancienne province du Mbayar, dans le royaume du Baol, Sambé est un village chargé d’histoire. Son refus d’être traversé par un roi lui a valu des batailles dont la plus connue reste celle qui l’avait opposé à Lat Dior Ngoné Latyr Diop en 1860. « Le Soleil » vous fait revisiter le champ de cette bataille qui reste un témoin de cette période ou Sambé était une terre de refus.

 

Par Diène NGOM

 

DIOURBEL- L’ambiance de Sambé est bon enfant en cet après-midi du samedi. Presque tout le monde a terminé l’essentiel de ses travaux champêtres de la journée. Raison pour laquelle certains jeunes occupent les espaces libres qu’ils transforment en terrain de football. D’autres, un peu plus âgés, sont au grand terrain du village où se tiennent les entrainements de l’équipe « navétane ». Tout le long de la nationale 3 qui traverse le village, des groupes de personnes, tous âges confondus, palabrent sous les arbres qui encadrent la route. Dans les maisons, les femmes s’affairent aux derniers travaux domestiques. Tenant une calebasse remplie de mil entre ses mains, Aïssatou Pouye, qui se rend au moulin, nous indique la maison dite « Keur Serigne Touba ». C’est le repère qu’a donné celui qui doit nous amener sur le champ de bataille.

Devant sa maison, où il a aménagé un champs d’haricots, Assane Ngom, natif de Sambé, taille élancé, l’air timide, précise que « contrairement aux localités sénégalaises qui sont dites « interdit de séjour » aux autorités publiques, Sambé refusait d’être traversé par les rois de l’époque ». Notre guide, Professeur d’histoire et de géographie de fonction, est l’actuel Principal du collège de Ndalla Gabou. Sambé, c’est un grand terroir qui commence entre la vallée morte du Sine et l’actuel village de Sambé-école au 12 siècle. Il se situe à huit km de Diourbel sur la route de Touba, dans la commune de Patar, au-delà du rond-point Gappo, après Khojil. De Sambé-école, aussi appelé Sambé Guente, fondé par Ndiapaly Coura Ngom, ont essaimé beaucoup de localités éponymes, en l’occurrence Sambé Niakhène, Sambé Digue, Sambé Tocassone, Darou Sambé, Sambé Sante Yalla, Sambé Peul 1, Sambé Peul 2, Sambé Mouride. Sambé-école ou Sambé Guente, qui était le chef-lieu de canton avant son transfert à Diourbel, abrite donc le site du champ de bataille qui a opposé le Damel du Cayor, Lat Dior Ngoné Latyr Diop, à la population de cette localité d’alors dirigée par Yacine Diop Gala.

Le champ de bataille de Sambé

Situé à environ un kilomètre à l’est de la nationale 3 qui transverse Sambé-école, le champ de bataille est devenu des terres cultivables. Mais, il garde certains témoins passifs, en l’occurrence les arbres et le puits. Ces symboles remplacent certes les originels, mais permettent d’indiquer des lieux stratégiques de cette bataille entre les troupes du Damel du Cayor et les habitants de Sambé. Faisant la géopolitique de cet affrontement qui a eu lieu en 1860, Assane Ngom explique que le Damel Lat Dior Ngoné Latyr se sentait à l’étroit au Cayor à cause de la présence des colons. C’est pourquoi il voulait se rendre, avec ses hommes, à Nioro du Rip, chez l’Almamy Maba Diakhou Bâ, en passant par le chemin le plus droit et proche en traversant le Sambé. Chose que les autochtones ont toujours refusé à tous les rois parce que, disaient-ils, le passage d’un roi était accompagné de pillage de biens, de captures des plus belles jeunes filles et plus solides jeunes garçons. Lat Dior voulait faire l’exception en vertu de sa puissance en tant que Damel du Cayor.

Dans ces champs de mil qui sont entre tallages et épiaison, le Professeur d’histo-géo raconte l’histoire de cette journée sanglante et indique du doigt l’emplacement des témoins passifs. Entre autres, il s’agit du grand tamarinier sur lequel était monté l’un des guerriers de Lat Dior, Madoumbé Mara. Par sa position stratégique sur cet arbre qui surplombait le champ de bataille, ce soldat abattait les gens de Sambé. Mais, il a été vite repéré et descendu par Diane Pouye, le plus brave des guerriers de Sambé.

Au-delà de ce tamarinier et des grands arbres dont des baobabs, des jujubiers et des acacias albida, le puits appelé « Diam Sambé », qui veut dire « paix à Sambé » en sérère, est aussi un symbole de cette bataille. Même si le puits originel a disparu, une autre source d’eau est apparue à quelques mètres et les populations l’ont entretenu en lui donnant le même nom de « Diam Sambé ». Un peu modernisé avec un couvercle en fer et toujours utilisé, ce puits date du début du 20 siècle. Très remarquable au milieu de cette brousse verte, le puits « Diam Sambé » était aussi un enjeu lors de la bataille de Sambé. En fait, selon le récit d’Assane Ngom, chacun des protagonistes voulait l’avoir derrière son cantonnement pour permettre à ses combattants de s’abreuver convenablement mais également empêcher à ses adversaires d’y accéder. À l’en croire, Lat Dior et ses hommes ont perdu cette bataille contrairement à ce que racontent certains. « La preuve, Lat Dior s’était replié chez son ami Moussa Diouf, à Kaba, une autre localité du Mbayar, avant de retourner au Cayor et ensuite se rendre à Nioro du Rip en passant par un autre chemin autre que Sambé », argumente-il, le visage illuminé comme pour montrer qu’il est fier de ses aïeux qui ont gagné contre un roi réputé puissant comme Lat Dior.

Le Tam-tam mystérieux « Diam Sambé »

Parler de Sambé sans évoquer son tam-tam mystérieux, dénommé lui aussi « Diam Sambé », qui se battait tout seul, est impossible. Il revient dans tous les récits de l’histoire de ce village qui date du Moyen Âge. Assane Ngom rapporte que cet instrument mystérieux qui a mystérieusement disparu en 2010 serait ramassé par le chasseur Diéno Diass Kab. En effet, dit-il, lors d’une partie de chasse, Diéno Diass Kab avait tiré sur un phacochère. Sachant qu’il a blessé l’animal, le chasseur l’a suivi dans la brousse, espérant qu’il allait succomber à ses blessures.  C’est ainsi qu’il a découvert que le phacochère rejoignait sa famille qui, par une musicothérapie, avec un tam-tam, était parvenue à soigner la plaie en un laps de temps. C’est ainsi que Diéno Diass Kab tira en haut pour disperser les phacochères et récupérer le tam-tam, poursuit M. Ngom. Il confia ensuite cet instrument à un griot sur la demande de ce dernier. « C’est un tam-tam qui a certes des pouvoirs mystiques, mais un noble ne garde pas de tam-tam ; laisse-nous le garder », lui avait dit le griot, selon Assane Ngom. Depuis lors, la garde de ce mystérieux tam-tam est confiée à des familles de griots dans le Sambé. Ainsi, de Mbessa Dibore Faye, le premier conservateur, à Cheikh Abdou Faye, le dernier conservateur, qui est décédé il y a environ deux ans, le tam-tam « Diam Sambé » est passé entre les mains de 15 conservateurs avant de disparaitre mystérieusement en 2010, renseigne le principal du Cem de Ndalla Gabou. Revenant sur certains miracles que ce tam-tam savait faire, l’enseignant raconte avec beaucoup de joie que c’était un instrument qui annonçait certains évènements du village à l’image de la traditionnelle séance de lutte qui se tient à Ngalo Back. « Il était toujours accroché au baobab qui surplombait les lieux. Quand la séance de lutte devait commencer, le tam-tam donnait le coup d’envoi et il tombait à terre pour annoncer la fin de la cérémonie », rapporte-il, entre autres faits marquants de ce tam-tam mystérieux qui, comme un être vivant, laisser couler du sang s’il était égratigné.

Légendes et moments fondateurs de Sambé

Sambé signifie, dans le dialecte sérère local, « nid d’oiseau ». Selon donc la légende des moments fondateurs rapportée par Assane Ngom, dans la localité de l’actuel Sambé-école résidait un charognard qui y avait construit un grand nid. D’après ce dernier, à chaque fois que ce vautour était sur son nid, il chantait les bienfaits que renferme la zone. « Cette terre est bénie et regorge de beaucoup de trésors. Heureux seront les habitants », chantonnait l’oiseau. Comprenant le message, Ndiapaly Coura Ngom y alluma un grand feu tout au long d’une nuit avant de s’installer définitivement. À en croire M. Ngom, Ndiapaly Coura Ngom est donc le premier habitant de Sambé Guente. En réalité, dit-il, Mbabo, père de Thiolté Mbamane, qui était éleveur, avait un gros cheptel. Il était donc transhumant. Par conséquent, il fréquentait juste la zone du Sambé. D’ailleurs, il est resté quelques années sans venir dans la localité. C’est en ce moment que « Ndiapaly qui venait d’une localité de la vallée morte du Sine s’est marié à Thiolté Mbamane qui a donné naissance à deux enfants, un garçon, Sengado Ndiapaly, et une fille nommée Diamané Ngom. D’ailleurs, le bois sacré de Sambé qui était son refuge porte son nom. Elle était possédée par les djinns.  Et quand elle avait des problèmes, elle entrait dans le buisson qui est devenu bois sacré », explique M. Ngom. Par la suite, Thiolté Mbamane va divorcer d’avec Ndiapaly Coura Ngom et contracter un second mariage. De cette union naquit un garçon qui s’appelait Diéno Diass Kab. C’est ce dernier qui a ramassé le fameux tam-tam.

 LAISSEZ-PASSER

Le savoir et la connaissance

Par Mbagnick Kharachi Diagne

L’homme doit être constamment à la recherche effrénée du savoir et de la connaissance. Il doit savoir également que nul n’a le monopole du savoir et de la connaissance. Dans un premier temps, en tant que simple fragment de la nature, imparfait, limité dans le temps et l’espace, l’homme demeure le seul être vivant qui sait qu’il devient ce qu’il n’est pas, qu’il va mourir. Mais il ne saura jamais de quoi demain sera fait.

Il a le pouvoir, la liberté, la marge de manœuvre, l’imagination fertile et autres dispositions qui lui permettent de proposer, de prévoir, de programmer, d’envisager. Seul Dieu, détient le pouvoir de la réalisation, de la mise en œuvre, de la concrétisation, de la finition.

Cependant, la faveur principale que l’Être Suprême, l’Éternel qui Vit de Lui-Même (Ya-Khayou-Ya-Khayoum), nous a accordée, consiste à nous permettre de nous lancer dans la quête permanente du savoir et de la connaissance. Il suffit tout simplement de respecter scrupuleusement cette recommandation divine pour que Dieu éclaire notre lanterne.

Ainsi, celui qui s’est surpassé pour avoir des connaissances encyclopédiques, lui permettant de faire preuve de connaissances très étendues et variées (avoir l’esprit encyclopédique, des connaissances disparates et détaillées dans tous les domaines de la connaissance et du savoir), celui qui s’est sacrifié durant toute sa vie pour avoir des connaissances académiques, ceux qui ont passé le plus clair de leur temps à apprendre un métier, finiront par éclore et réaliser leurs rêves dans de très bonnes conditions mais surtout, avec la grâce de Dieu.

D’autres formes de connaissances seront acquises par ceux qui ont choisi de se ranger dans l’adoration d’Allah, en se consacrant entièrement à l’Islam et au Christianisme. Ces guides spirituels sont investis d’une mission divine consistant à nous enseigner notre religion.

La récompense est au bout de l’effort et Dieu intervient toujours au moment opportun, où toutes les conditions sont réunies pour nous permettre de voir le bout du tunnel.

Rappelons quand même que le savoir et la connaissance sont deux termes souvent confondus. Au point que certains soutiennent avec véhémence qu’ils sont synonymes. Mais la distinction entre ces deux « continents » est cruciale.

Le savoir, c’est ce qui relève d’une communauté qui a statué sur une connaissance érigée alors en savoir. C’est exactement ce qui se passe sur les savoirs académiques. Par contre, une connaissance est intérieure à la personne et n’est donc pas stockable. Elle est singulière. Ainsi nous avons tous des connaissances différentes même si un même savoir est abordé.

AU CŒUR DES ARCHIVES DU SOLEIL

MEURTRE AVEC PRÉMÉDITATION

Il tue à coup de hache sa femme qui demandait le divorce

Faute d’être bien entretenue par son mari, Khady Seydi est rentrée chez ses parents, à Dassilamé (Foundiougne). Le mari, ne pouvant plus se faire à cette idée, l’a tuée à coups de hache le 12 septembre 1980. Ce crime lui a valu 20 ans de travaux forcés.

Baba Diamé, chauffeur sans profession, a une drôle de façon de régler ses problèmes de ménage. Ce père de treize enfants, qui avait perdu son boulot, n’avait pas apprécié du tout que sa femme, Khady Seydi, retourne chez ses parents sans l’aviser. Il a réglé le problème à sa manière en assénant plusieurs coups de hache à son épouse qui en succombera. Le certificat de genre de mort fait état de coups ayant provoqué de larges blessures à la zone temporale gauche et dans la zone occipitale portées avec une certaine violence.

Les faits reprochés à Baba Diamé remontent au 12 septembre 1980. Vers midi, dans le village de Dassilame, arrondissement de Toubacouta, département de Foundiougne, l’attention de la dame Aissa Ndong qui se trouvait dans la concession fut attirée par un bruit provenant de la case de sa belle-sœur Khady Seydi. Croyant que les moutons étaient en train de manger le mil qu’elle y avait déposé, elle se précipita pour les chasser. À sa grande surprise, elle trouve Baba Diamé, mari de sa belle-sœur, debout, tenant une hache dont la lame était couverte de sang. Pendant ce temps, Khady était allongé dans son lit, baignant dans son sang, la tête fracassée. Après avoir rédigé une lettre, Baba Diamé est allé se constituer prisonnier à la sous-préfecture de Toubacouta.

Il a expliqué que son épouse avait quitté le domicile conjugal. Sa soeur qu’il avait interrogé, l’avait informé du désir de sa femme de se rendre à Dassilamé, chez ses parents. Furieux, Baba lui avait écrit une lettre pour l’enjoindre de rentrer. Mais Khady avait exigé qu’il se déplace pour discuter avec ses parents des conditions de son retour parce que le mari avait perdu son emploi et ne parvenait plus à l’entretenir plus décemment. C’est alors qu’il partit lui-même à Dassilamé. À son grand étonnement, sa femme lui fit part de son intention de divorcer. Son frère lui demanda un délai de onze jours pour essayer de le convaincre. Revenu le 11 septembre, il n’a pas trouvé sa femme. Sa belle-mère lui apprit qu’elle était partie en Gambie soigner son enfant. Il s’y rendit, mais elle était déjà repartie. De retour à Dassilamé, la situation n’avait pas évolué. Khady campait toujours sur sa position. Auparavant, Baba était entré dans la case de son frère, avait récupéré la hache qu’il avait caché dans la manche de son boubou.

Khady qui refusait de le suivre l’avait empoigné pour lui faire savoir qu’il ne quitterait pas la case sans avoir accédé à son désir. Baba la poussa et elle s’affala avant de revenir à la charge. Baba lui demanda de le suivre à Dakar, elle refusa.  À plusieurs reprises, il prit la hache pour l’intimider, mais à chaque fois, Khady interposait l’enfant qu’elle allaitait entre eux. De guerre lasse, Baba lui porta un coup à la tempe, elle tomba sur le lit, il lui porta un autre à l’oreille gauche.

Pour Me Borso Pouye qui défendait la partie civile, la préméditation était bien établie. Selon l’avocate, le mari était décidé à tuer sa femme au moment où il la rejoignait. L’heure avait été bien choisie, selon elle, parce que tous les hommes étaient au champ. Elle a qualifié ce crime d’odieux, parce que, a-t-elle expliqué, Khady qui n’avait que 14 ans contre 37 pour son mari, n’avait pu se défendre puisqu’elle allaitait son enfant. Ce crime, a-t-elle dit, est gratuit. C’est pourquoi elle a demandé les travaux forcés à perpétuité.

Me Abdoulaye Babou qui assurait la défense de Baba Diamé a soutenu que l’affaire n’était rien d’autre qu’une affaire de famille. Il a réfuté l’assassinat et la préméditation et a demandé à la cour de retenir les coups mortels et d’accorder de larges circonstances atténuantes à Baba Diamé.

Pour l’avocat général, il est difficile d’expliquer un tel geste. Le représentant du ministère public est convaincu qu’il y a eu préméditation. Et si la préméditation reste établie, a fait savoir Guibril Camara, on se trouverait devant un crime d’assassinat puni par la peine de mort. Il a demandé à la cour de retenir l’assassinat et a requis les travaux forcés à perpétuité. Baba Diamé a été condamné à 20 ans de travaux forcés.

Samba Oumar FALL (Source Abdallah Faye,  » Le Soleil » du 30 mai 1985)

DRÔLE D’HISTOIRE

À 92 ans, elle séduit l’Angleterre en reproduisant en tricot la maison de campagne de la reine

La réalisation de Margaret Seaman, visible à Nantes pendant quelques jours, permet à cette retraitée de récolter des fonds pour les hôpitaux.

C’est une sacrée démonstration de minutie et de patience. À 92 ans, Margaret Seaman est en train de devenir célèbre dans son pays, et bientôt au-delà peut-être, grâce à une étonnante création. Ces deux dernières années, cette retraitée britannique, originaire de Norfolk, rapporte avoir tricoté « pendant environ douze heures par jour » pour relever le défi assez fou qu’elle s’était lancé : réaliser en modèle réduit, mais tout de même long de six mètres, le Sandringham Castle, l’une des résidences secondaires de la reine d’Angleterre. « J’ai perdu mon mari il y a six ans, j’ai alors découvert le tricot qui m’a redonné goût à la vie », raconte à 20 Minutes celle qui a traversé la Manche pour présenter son œuvre jusqu’à samedi à Nantes, au salon « Pour l’amour du fil » dédié à ces loisirs créatifs.

Aidée de sa fille pour les arbres et la structure en fil de fer, ainsi que d’une amie pour les nombreux personnages, Margaret avoue ne pas avoir compté le nombre de pelotes de laine nécessaires pour réaliser les bâtiments, jardins, ou clochers, jusqu’à leurs moindres détails. Par contre, elle reste très attentive au compteur de la cagnotte qu’elle a lancée autour de son projet, qui se veut solidaire. « L’objectif est de récolter des fonds à destination de trois hôpitaux, et de financer de bonnes causes, raconte-t-elle. Nous avons déjà réuni 25.000 livres alors que notre objectif était de 10.000 ! ».

Elle rencontre la reine en personne

Après une large médiatisation, Margaret Seaman a pu exposer au sein même de Sandringham cet été, et s’entretenir avec la reine d’Angleterre en personne, lors d’une rencontre privée. « Je n’ai pas vraiment le droit d’en parler mais je peux vous dire que c’était le plus beau jour de ma vie », sourit-elle derrière ses lunettes.

20minutes.fr

CITATION DU JOUR

« La politique, c’est l’écume sale sur la surface de la rivière, alors qu’en fait la vie de la rivière s’accomplit à une bien plus grande profondeur ».

Milan Kundera



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