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[Feuilles d’hivernage] Village du fétiche « Eloung »: Djivente, berceau de la justice traditionnelle

Rédigé par leral.net le Lundi 23 Août 2021 à 20:30 | | 0 commentaire(s)|

Dans le département d’Oussouye, plus précisément dans la zone de Boubadioumai, il est formellement interdit d’ôter la vie de quelqu’un. Du fait du caractère très contraignant et complexe du fétiche appelé « Éloung », synonyme de la justice traditionnelle, tout le monde fait très attention à ne pas tomber dans ce piège. Quiconque commet un crime dans […]

Dans le département d’Oussouye, plus précisément dans la zone de Boubadioumai, il est formellement interdit d’ôter la vie de quelqu’un. Du fait du caractère très contraignant et complexe du fétiche appelé « Éloung », synonyme de la justice traditionnelle, tout le monde fait très attention à ne pas tomber dans ce piège. Quiconque commet un crime dans ce périmètre, sera convoqué devant la barre pour avouer et dire la vérité à la cour installée au village de Djivente, au risque de compromettre son existence ou celle de toute sa famille. Ici, un crime inavoué devant qui de droit, peut être fatal à des générations.

Par Gaustin DIATTA (Correspondant)

ZIGUINCHOR – Derrière les géants fromagers du village d’Edioungou se trouve Djivente, si paisible carré de terre situé dans la commune d’Oukout, dirigée par Insa Himbane. Un village ancestral qui compte trois quartiers (Kaback, Bougotame et Bougandoul) et douze concessions. Ce patelin limité à l’ouest par Kahinda, est ancré dans la tradition profonde. Nous y sommes rendus dans l’après-midi du 13 août dernier. C’est ici que réside le « procureur près le tribunal traditionnel de grande instance » de toute la zone de Boubadioumai, allant de Nianbalang à Essaout, l’autre royaume du département d’Oussouye.

Djivente est le seul village du périmètre départemental qui abrite le « palais de justice ». Un tribunal traditionnel correctionnel qui existe depuis plusieurs siècles. Ce fétiche connu de tous sous le nom d’« Éloung », est détenu par une seule concession : Bougham. Ceux-là qui portent le nom de famille Manga. Complexe et dangereux à la fois, ce fétiche avait été créé pour rendre une justice équitable aux populations de Boubadioumai, sous la tutelle du roi d’Oussouye, Sibilumbaye Diédhiou.

Lorsqu’un habitant de la zone commet un crime en tuant, par exemple, une personne, il peut être condamné par le juge Issa Ndiaye du tribunal d’instance d’Oussouye. Sa peine, il va la purger à la Maison d’arrêt et de correction. Cependant, ce dernier, à la fin de sa condamnation, doit obligatoirement se rendre à Djivente, dans l’autre chambre criminelle traditionnelle, pour répondre de ses actes. Ici, un crime ne reste jamais impuni. Quand quelqu’un a des bisbilles avec ce fétiche, ça peut se manifester de plusieurs manières. Pendant le sommeil, il peut tout le temps voir du feu ou son corps gonfler, etc. En venant à Djivente pour le jugement, il est demandé à l’accusé d’apporter du vin de palme, un bœuf ou un porc, en guise d’offrande. Le jour du jugement, les plaidoiries se font sous forme de confessions. Appelé à la barre devant ses parents, le « procureur » et ses suppléants (les membres de la famille Manga), le mis en cause est tenu d’expliquer et d’avouer à la cour, le crime qu’il a commis. Seulement, il faut dire la vérité et rien que la vérité. Dans cette juridiction, même l’accident est considéré comme un crime.

Au terme des prises de parole, un seul homme est habilité à prononcer la sentence. Il s’agit de Kouyanoyo Manga, un prénom qu’il porte affectueusement après avoir été installé comme « procureur » de Boubadioumai. Avant de relaxer celui qui est considéré par la cour comme le principal accusé, le procureurmet le vin de palme dans un petit récipient (Édiounde en diola) et le verse dans son fétiche en prononçant des paroles que lui seul maîtrise. Une fois que le vin est versé sur la terre et l’animal immolé, les charges sont abandonnées. La relaxe ou la guérison de l’accusé repose essentiellement sur les épaules du « parquetier » Kouyanoyo Manga. « Je suis le procureur de la zone Boubadioumai et j’en suis fier. Avant de prendre fonction, je connaissais pratiquement tout de ce fétiche. Je suis là et joue un rôle de régulateur dans la société diola. En milieu diola, tout le monde a peur de mon fétiche. Parce que chacun sait qu’il est formellement interdit de tuer son prochain, au risque de mettre sa propre vie en danger et même celle de toute une famille », précise le juge traditionnel, rappelant que tout diola né dans le Boubadioumai est au courant de l’existence de son fétiche.

Un fétiche contraignant

Le « Éloung » a un caractère général et impersonnel et agit sous plusieurs formes. Outre les crimes commis sur une personne, nul n’a le droit, dans le Boubadioumai, de tuer une vache, une chèvre, un porc, etc., et de les enterrer sans l’aval du procureur traditionnel. Celui qui s’y adonne a l’obligation de se rendre à Djivente pour confesser au risque de mourir dans les années qui suivent ou plonger ses enfants dans une phase délicate. Car, le « Éloung » peut attaquer les fils et les arrières-enfants de celui qui a commis ce crime sans passer aux aveux. Ce n’est pas tout. De plus, il est formellement interdit à un garçon de mettre en état de grossesse une fille et de refuser la paternité ou encore d’accepter une grossesse dont on n’est pas l’auteur. « Il s’agit du sang. Et tout ça, c’est sacré chez le diola. Personne n’a le droit de faire entorse à ces règlements et lois connus de tous », explique-t-il.

Le procureur traditionnel de Boubadioumai soutient également qu’il est interdit d’inhumer une personne issue de cette zone dans un territoire autre que le département d’Oussouye. Aussi, rappelle-t-il, tous les ressortissants de la zone qui ont eu à inhumer leurs morts à Dakar, par exemple, sont tenus de passer devant la cour pour confesser leurs actes s’ils ne veulent pasavoir à affaire avec le « Éloung ». Et encore qu’un diola qui fait partie de la zone Boubadioumai n’a pas le droit de voir le sang d’un être humain versé pendant un accident. « Celui qui s’entête verra du feu et tôt au tard, il viendra vers nous pour avouer ce qu’il a fait. Il y en a qui font semblant de ne rien comprendre. Mais, ils s’empressent de venir ici lorsqu’ils ont mal. Mon fétiche est connu de tous et joue un rôle prépondérant dans la société diola dans la mesure où il permet à la zone de ne pas connaître des crimes odieux. Des gens ont tué des êtres humains par accident, loin d’Oussouye en conduisant leurs véhicules, mais ils sont venus jusqu’ici pour se confesser », confie le procureur Kouyanoyo Manga, soutenant que le « Eloung » ne tolère pas une personne qui commet un crime.

Au nom du père et du fils

À Djivente, un des villages les plus ancrés dans la tradition diola, se trouve le « Éloung ». Il n’est pas donné à n’importe qui de prendre ce fétiche et les rênes de la cour de justice traditionnelle. Le « Éloung » se transmet de père en fils et la désignation se fait dans la même famille. Le premier à l’avoir occupé, confie Kouyanoyo Manga, s’appelait Oudiéni Manga. Il avait, dit-on, importé ce fétiche au caractère intolérant de la République de Guinée-Bissau afin d’instaurer une justice dans cette partie du département d’Oussouye. Après lui, plusieurs procureurs se sont succédé sur ce fauteuil. Le plus récent et à qui Kouyanoyo a succédé s’appelait Koudiolibo Manga ou encore Mathias à l’état civil. C’est le frère aîné de l’actuel patron de la justice traditionnelle. Il a été rappelé à Dieu le 02 septembre 2008 à Djivente. Avant lui, son père avait été le locataire du palais de justice entre 1958 et 1986, année de sa disparition. Autrefois appelé Léopold Manga, l’actuel procureur préside aux destinées du tribunal traditionnel depuis le 11 mai 2014 après une vacance de près de 10 ans. Il se dit fier d’être à la disposition de son peuple. Kouyanoyo Manga est né en 1959 à Djivente et a grandi à Bignona avant de migrer vers la Mauritanie où il a passé huit longues années, loin de son village natal. Quand il a su que son peuple avait besoin de lui, il est rentré au bercail. Aussitôt après, il a décidé de prendre une épouse et d’attendre qu’il soit installé comme « procureur » le moment venu. Libre, autonome et indépendant, il prononce les verdicts sans contestation aucune dans toute la zone de Boubadioumai. À 62 ans, Kouyanoyo Manga est toujours confortablement assis dans son fauteuil. Une chaise intouchable par une femme ou encore un non initié. Le « Éloung » et Kouyanoyo, c’est toute histoire et un sacerdoce. Un sacerdoce qu’il entend diriger avec honneur, justice et équité, couplés aux valeurs ancestrales.

PETIT MÉTIER, GROS PROFIT

MODOU FALL, UN ADEPTE DU « BEUTIEUK »

La marche résolue du petit commerçant qui veut devenir grand

« L’effort sera tôt ou tard récompensé ». C’est une certitude pour Modou Fall. Âgé de 26 ans, il va de maison en maison, proposant des produits de beauté payables de manière échelonnée. Un système appelé « beutieuk ». Courageux et déterminé, il est sûr qu’il deviendra, un jour, un grand commerçant à force de persévérer dans cette voie. 

Une fine pluie arrose Dakar et sa banlieue en cet après-midi du jeudi. Le crachin n’entame pourtant en rien la détermination de Modou Fall. Tout enthousiaste, la démarche énergique, il s’entretient avec une dame. « Il vous reste 400 FCfa », lui signifie-t-il, sortant carnet et stylo pour y marquer, d’un trait vertical, le versement du jour : 100 FCfa. Les chaussures en plastique toujours de mise, le jeune marchand ambulant de 26 ans s’est constitué une solide clientèle dans plusieurs quartiers de la banlieue. « La plupart de mes clients sont des femmes. Je leur distribue des savons, des parfums, du lait de corps. Le versement quotidien varie entre 100 et 500 FCfa. Tous les jours, de 15 heures à 17 heures, Je sillonne Lansar, Diacksao, Diamaguène et Sicap Mbao », dit-il, plusieurs bouteilles de parfum entre les mains, le sac au dos.

De teint noir, la taille moyenne, Modou est convaincu qu’il n’y a pas de sot métier. « Je prends du plaisir à travers cette activité. De belles et solides relations se sont nouées au fil du temps », ajoute-t-il, chahuté par l’une de ses clientes. Il a opté pour cette activité en 2016 après avoir constaté que les rendements agricoles ne sont plus importants comme avant. « Je cultivais du mil sur un lopin de terre à Louga. D’année en année, les rendements chutaient. C’est ainsi que j’ai décidé de rejoindre la capitale pour entamer une activité commerciale », confie-t-il.

Des débuts difficiles pour un novice dans un secteur en mutation. « Je ne pouvais pas avoir subitement un magasin. Je ne voulais non plus fixer une table sur les trottoirs. Ainsi, j’ai opté pour du commerce de porte-à-porte, avec un système de paiement échelonné qui fait l’affaire de tous », sourit-il, le visage suant.

Ayant démarré avec moins de 5000 FCfa, Modou Fall s’épanouit, aujourd’hui, dans son business. La preuve, aujourd’hui, il investit quotidiennement 25 000 FCfa dans son commerce. « Le matin, je vais à Thiaroye avec mon budget pour m’approvisionner selon les commandes enregistrées. Le soir, je procède à la livraison et au recouvrement », souligne Modou Fall. Sur un investissement de 25 000, il se retrouve avec une plus-value de 15 000 FCfa. « L’activité marche. J’y trouve mon compte. Tout ce que je redoute, c’est de rester les bras croisés. J’invite mes camarades à plus de créativité. Que chacun œuvre pour son épanouissement social et le développement économique du pays », encourage-t-il. Actuellement, son souhait le plus ardent est de passer de détaillant à grossiste. « Je vise loin. Mon objectif est de disposer de plusieurs magasins. Et je me donnerai les moyens de réaliser ce rêve », lâche-t-il, armé de sa conviction qui est « il n’y a pas de sot de métier et tout effort sera récompensé ».

LAISSEZ-PASSER

Plan au sec

Elhadji Ibrahima THIAM

C’est devenu une scène saisonnière. Les mêmes images de populations en détresse, de maisons et quartiers sous les eaux sont devenues un film qui nous est projeté chaque année au mois d’août. À une époque pas lointaine, ce triste spectacle avait pour cadre Yeumbeul, Thiaroye, Guinaw-Rail, Djiddah Thiaroye Kao, Dalifort, Diamaguène, etc. Aujourd’hui, c’est Keur Massar qui est devenu l’épicentre des inondations cycliques auxquelles la région de Dakar fait régulièrement face, au moins depuis 2005.

Le phénomène n’a pas commencé à cette date, mais c’est à partir de cette année-là que de gros moyens financiers et de grands travaux d’infrastructures hydrauliques ont commencé à être engagés pour y faire face. Plan Jaxaay, Anlib, Plan décennal de lutte contre les inondations, Progep, des idées ont toujours germé pour des résultats bien mitigés. Si des actions d’envergure ont permis à d’anciens « points noirs » comme Dalifort de ne plus vivre les affres des inondations, il faut admettre que, pour d’autres, c’est loin encore d’être l’éclairci. Ce, malgré toute la bonne volonté des pouvoirs publics.

Et c’est bien triste de voir ce qu’est devenu Keur Massar. Qui aurait cru que cette zone, jadis connue pour ses dunes de sable à perte de vue, allait se transformer en un piège boueux et vaseux pour des familles désemparées ? Keur Massar reflète, de manière crue, l’échec de notre politique d’aménagement et d’urbanisation. Des habitats poussent du jour au lendemain sur d’anciens terrains vagues comme par enchantement. Au mépris des règles de planification urbaine. C’est qu’au Sénégal, très souvent, on construit d’abord et, seulement ensuite, on pense aux infrastructures d’assainissement. La charrue avant les bœufs.

En termes d’aménagement territorial, ce qui est arrivé à Keur Massar pouvait être évité si on avait tiré les leçons offertes par la grande banlieue où une combinaison de déplacements forcés et de flux migratoires confus dans une zone asséchée, où l’absence d’une planification urbaine et d’un réseau d’assainissement ont favorisé les inondations. Il faut certainement plus qu’un Plan orsec pour mettre définitivement les quartiers inondés au sec.

 Demba DIENG

AU CŒUR DES ARCHIVES DU SOLEIL

JALOUSIE MALADIVE

 

Le vieil homme de 80 ans abat l’amant de son épouse

 

Le vieux Fata Cissé, âgé de 80 ans, n’a pu digérer que les jeunes coqs du village rôdent autour de ses deux jeunes épouses. N’en pouvant plus, il a fusillé l’un d’eux qui avait violé nuitamment la quiétude de sa demeure.

L’amour n’a pas d’âge, mais parfois, l’âge peut être un très grand handicap en matière d’amour. Le vieux El Hadji Fata Cissé ne dira pas le contraire. Et ses deux épouses, qui avaient 50 ans de moins que lui, ne lui avaient vraiment pas facilité la tâche. Les faits se sont déroulés dans le village de Darou Wanar, dans la région de Kaffrine.

Âgé de 80 ans, le vieux Fata ne pouvait plus supporter que ses deux femmes qui avaient respectivement 30 et 35 ans fassent courir les jeunes coqs du village. Parmi ces coureurs de jupons figurait Thiebo Sy. Ce dernier, bien qu’étant marié, fréquentait la maison de l’octogénaire le jour, mais personne n’était au courant de ses éventuelles relations amoureuses avec la dame Ndiamatou Cissé, une des deux épouses du vieil homme qui, lui-même, malgré sa jalousie, n’avait jamais eu de soupçons sur lui.

Mais un soir, après le dîner, tout le monde était au lit. Dans sa chambre, le vieux Fata ne dormait pas. Il sortit son fusil de traite de sa cachette et le remplit de poudre et de plomb. Après s’être assuré que personne ne traînait dehors, il sortit de sa chambre et alla se cacher derrière un débarras situé juste derrière la chambre de sa deuxième épouse, Ndiamatou Cissé. Tel un chasseur guettant sa proie, le vieillard, torturé par la jalousie, fit le pied de grue. Sa patience fut payante puisque vers 1h 30, il entrevit une silhouette violant la quiétude de sa demeure. L’ombre se dirigea vers la chambre de sa deuxième épouse et tenta de tirer la porte. C’est à ce moment que le vieux Fata sortit de sa cachette et se dirige vers l’intrus. Il s’agissait de Thiebo Sy. Avant même de se rendre compte de ce qui lui arrivait, le visiteur indésirable reçut une décharge de poudre et de plomb dans les entrailles. Dans le feu de l’action, le vieux s’est blessé à la main suite à une explosion de l’arme.

Après avoir traîné un long filet de sang sur 7,50 mètres, le jeune Thiebo Sy tomba raide mort au milieu de la cour. Les curieux, arrivés sur les lieux, découvrent son corps sans vie. Informée, la Gendarmerie se transporte sur les lieux. Les enquêteurs arrêtent le vieux Fata qui n’avait pas bougé de la maison. Il confessera avoir maintes fois averti ses femmes sur le fait qu’elles recevaient leurs amants dans leurs chambres à des heures tardives. Malheureusement, ces dernières n’avaient rien voulu comprendre. Il précisera même avoir pourchassé des inconnus qui venaient rendre visite à ses femmes. Un avertissement qui n’avait pas du tout servi de leçon à la victime.

Samba Oumar FALL (source Mamadou Cissé, Le Soleil du 5 août 1990)

DRÔLE D’HISTOIRE

Une militante anti-vaccin se filme en train de lécher la porte d’un réfrigérateur dans un supermarché

Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre une habitante du Colorado (États-Unis) en train de lécher des produits dans un supermarché dans le but de prouver que la Covid-19 « n’est pas un gros problème ». Outre plusieurs articles d’épicerie, elle a touché avec sa langue son caddie, des sacs et la poignée de porte d’un réfrigérateur à bière.

« Les microbes renforcent votre système immunitaire. L’exposition aux germes renforce les défenses contre l’asthme et les allergies. Les microbes aident à la digestion », affirme la militante en légende de la séquence. Son compte Instagram, où elle tente d’éduquer ses abonnés sur la propagation de la maladie, a été suspendu. La vidéo en question a cependant eu le temps d’être partagée.

Une militante invétérée

Cette mère de famille est connue et s’appelle Jodie Meschuk. Elle a notamment écrit un livre intitulé Autism Reimagined (L’Autisme repensé) où elle explique comment « inverser le diagnostic ».

En juillet, Jodie Meschuk avait publié un post disant : « Démasquer nos enfants. Parlons de maman à maman », avec des images comportant de nombreuses affirmations douteuses sur les risques associés au port de masque qui pourrait conduire à « l’inhalation de micromoisissure causée par la vapeur d’eau piégée lors de l’expiration » et à « une altération de la cognition », voire à « la suffocation pour les bébés ou les tout-petits qui ne peuvent pas parler lorsqu’ils ont besoin de plus d’oxygène », rappelle le magazine Rolling Stone. La publication en question s’est également volatilisée.

D’autres lécheurs

Mme Meschuk n’est pas la première personne à faire le buzz pour avoir léché des produits dans un magasin en pleine pandémie de la Covid-19. Plusieurs cas semblables ont eu lieu en 2020, au plus fort de la première vague. Ainsi, un Américain de 26 ans s’est filmé, en mars 2020, en train de lécher des produits dans un supermarché afin de prouver qu’il n’avait pas peur du coronavirus, avant de partager la vidéo sur les réseaux sociaux. Il a été arrêté pour « menace terroriste ».

Une autre Américaine a été arrêtée, en avril de la même année, après avoir léché pour 1800 dollars de produits au supermarché. À l’arrivée de la Police, la femme avait embarqué sur elle des bijoux vendus par le magasin et qu’elle avait aussi léchés. Elle n’avait pas les moyens de payer ces articles. Par crainte de contamination, ceux-ci ont dû être détruits.

sputniknews.com

CITATION DU JOUR

« Il est préférable de rester muet et d’être pris pour un fou que de l’ouvrir et de ne laisser aucun doute à ce sujet ».

Les Marx Brothers



Source : http://lesoleil.sn/feuilles-dhivernage-village-du-...